(Les années? Pour insister sur ma branchitude!!)
Trois Petits Tours : Quand c’est trop j’en redemande …
parfois
Des écoutes prononcées, des attardements heureux sur ces
trois disques. J’aime conserver le terme de disque, c’est sûr cela ne se dit
plus depuis des années c’est suranné.
Un papier pour trois galettes (j’aime conserver.. etc…) j’aurai
pu étendre davantage mais l’expression se contente de trois.
Premier vinyle (j’aime conserver.. etc…) Da Capo / Songs From The Shade
Écouté grâce à la proposition de Charlu ici
https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/2025/05/da-capo-2025.html
Au point d’avoir ce souvenir d’ado où je pouvais être envieux,
oui pas jaloux, de ne pas avoir moi « découvert » pour les copains un
album. Cette impression que le talent de l’artiste rejaillit sur celui qui offre
pour la première fois une écoute à ce cercle, petit univers qui se suffit à
lui-même dans ces moments privilégiés de retrouvailles.
Et ce titre qui m’a TUER – Oui, la langue française
s’assoupli, je peux écrire ce verbe comme ça, bientôt d’autres suivront, donc
m’a ASSASSINER, juste renaitre pour l’écouter encore et encore.
Da Capo / Alone
Contrairement à ce que je dis sur le post précédent, parfois
une image animée se greffe sur mes écoutes, ce que j’ai en tête ne doit rien au
clip officiel, mais à une ancienne vidéo de Katerine (Philippe pas encore) sur
le général Fifrelin.
Un général en retraite, robe
de chambre en soie trop courte, bedaine, mules aux
pieds et chaussettes montantes. Il véhicule seul dans son salon, traverse d'autres pièces,
lambris aux murs, de lourds rideaux qui masquent la lumière. Une bouteille de
cognac à moitié vide et c’est titubant qu’il pleure « I’m
Alonnnnnneee »
Vite un autre superbe pour déjouer cette impression parasite
Da Capo / I Need You
Comme Divine Comedy dans sa période très orchestrée,
effectivement c’est trop, emphase, empoulade… mais j’adooooore et j’en re veux.
Deuxième 33T (Etc..) Daniel Blumberg/ On & On puis Gut
Autre proposition, autre blog, autre incitation positive,
ici
https://diskobole.blogspot.com/2025/05/tresor-cache.html
Le titre qui ici encore m’a assis littéralement, obligation
d’écoute sans oublier le double effet kiss cool, l’envie de remettre la chanson
pour revivre le passage
Bound
Vous ? Je ne sais pas, moi j’en gourmande encore et donc,
la partie bricole à la Neil Young qui apporte ce charme amplifié, de
l’inconfort et de la mélodie touchante
Teethgritter
Le risque quand on en veut encore & encore, on & on… Il y a cet album suivant qui fait écrire à LASPYKE
« Un album très personnel qui voue remue les tripes »
Hooo, LASPYKE, belle tournure mais exagérée, non ?
Holdback à enchaîner avec Body
Non ?
Non !
Bon, avant de se quitter j’ajoute que ce monsieur qui
disparate avec talent, qui improvise dans un genre qui ne l’attend pas, peut
ériger fièrement un oscar pour sa musique du film THE BRUTALIST !!
Enfin les troisièmes où le trop n’est jamais assez, j’ai
nommé les SPARKS. Comme la réserve de bons vins que l’on ne sort qu’à bon escient,
j’ai du retard volontaire sur la discographie. Mais je craque sur le primeur
Donc, troisieme Etc… MAD
Une influence ? Une influence, bon, disons que je vois
la sortie de MAD mais il a fallu le VERY GOOD TRIP de Assayas, piqure de rappel
Sparks, le concert idéal
À leur grand âge, je peux dire que SPARKS c’est déjà le
grand-père et le grand-père de cette Synthpop parfois glamoureuse: Pet Shop,
New Order, Devo, Depeche Mode etc…
Comme d’hab mais toujours surprenant : une succession
de notes répétées, des cassures et pris dans la construction mélodique et
géométrique, mon envoutement est total. Influence musique contemporaine à mon
service à moi, accessible, qui goûte tant la mélodie pop pas forcément rock &
folk.
I-405 Rules
Drowned In A Sea Of Tears
Douché, Touché, Mouché, Fauché je suis…
C’est de la pop avec une feinte facilité d’écoute, un grain
de folie et souvent une promesse de texte décalé, aspect que je continue à
négliger à tort, écoutez la présentation de Assayas pour indice.
Et puis ce titre
Lord Have Mercy
Notez : je laisse la possibilité d’écouter puis de lire
mon impression ensuite, ou de ne pas la lire. Si j’insiste c’est que sur ce
titre j’ai eu encore un flash, une image qui apporte peu au plaisir d’écoute.
Le refrain m’a projeté dans l’Allemagne des années 70, fête
de la bière, les hauts parleurs entonnent de la variété du coin, ce genre de
pop à bière où les nombreux buveurs alignés le long de grandes tables se
prennent par le bras et chaloupent en va et vient au rythme de la musique.
Ah le boss de retour aux affaires !
RépondreSupprimerPlaisir d'être dans les voisins de pallier et d'avoir tapé juste avec mon petit trésor de Blumberg, et merci pour le "Gut" que je n'avais pas en entier (bon, remue grave, pas le genre de truc à écouter avant de rendre visite dans un hôpital psychiatrique !).
Da Capo, je ne m'en lasse pas, vraiment l'album qui m'a le plus marqué depuis le début d'année.
Sparks, je l'ai de côté mais pas encore écouté.
Pareil pour le Father John Misty.
Le Franz Ferdinand m'a semblé irrégulier, de beaux morceaux et des comblages de trous sans originalité.
Et dans ce revival de pop un peu baroque, j'attends ton retour d'écoute sur Jay Jay, et sur un de mes papiers relecture sur Kadhja Bonet, un de ces albums dont tu ne comprends pas pourquoi il te prend un peu plus à chaque écoute en dépit d'une apparente simplicité un peu datée.
Tu fais bien de me relancer sur "Kadhja Bonet" j'ai dévoré cet album à l'époque, mais il y a un titre qui me hante et ... la suite chez toi.
SupprimerPour les SPARKS je devrai davantage être "influenceur" le dernier album est un rendez-vous pour amateur les appréciant même moyen, sinon mieux vaut fouiller d'autres albums plus intenses.
Le Franz j'ai eu une impression contraire, mais deux écoutes sont insuffisantes pour juger les titres plus faibles.
Bon à tout à l'heure sur tes ondes
Ce que j'aime le plus, c'est lancer plusieurs de tes clips en même temps. Bon, les Sparks foutent un peu le bordel, mais Da Capo et Daniel Blumberg en simultané, c'est épatant.
RépondreSupprimerPffff Va jouer dans le micro onde, si il y a une sécurité, je vais t'expliquer.... (ça change du mixeur)
SupprimerEh ouaih. Cémoikédékouver.. 😜 grâce à ma rencontre avec Nicolas Paugam. Sparks.. écouté et j'y reviendrai sûrement ou lors c'est digéré. Et je viens de passer sur Jay Jay. Il fait mouche a chaque fois. Inviellissable le gars.
RépondreSupprimerOui, à cause de Sorgual j'ai bouffé du Jay Jay, pas de chance j'ai tenté un coup de séduction aurpès de ma dame avec ses reprises de titres de films... c'est trop mou qu'elle me dit. Snif Snif... et de me proposer Ed Sheran, ma mie est trop branchouille avec des nouilles? Mais chuuuuut
SupprimerJ'ai bien aimé le Sparks, il a même un bon score dans les morceaux que je vais mettre de côté chez monsieur disque dur.
RépondreSupprimerTant pis si ça te semble puéril, tu me dis comment tu récompense un disque, une chanson?
SupprimerLa récompense d'un disque, c'est l'achat car il me le faut en "physique".
RépondreSupprimerLa récompense des morceaux et du passage sur disque dur est en deux ou trois étapes initiales.
- Un petit scroll rapide et partiel initial des morceaux pour pas d'étoile, une étoile ou d'emblée le coup de coeur qui s'écoutent déjà en entier et se note 3* ou 4*.
-Ensuite écoute en entier, sauf vidange rapide si titre insupportable où sans intérêt et sans étoiles confirmé, notation de 1 à 4* des autres sauvegardés, réajustement des titres où du nom de l'artiste pour le retrouver plus facilement, étiquette du genre, ajout de la pochette si manque.
- Et le plus souvent de manière décalée de quelques jours, réécoute de la sélection, nouveau tri si besoin et ajustement des notes.
- Et encore plus tard, passage des morceaux récents sur mon Ipod, et éventuelle retrait d'un morceau finalement pas si bien que ça ... si j'arrive à me souvenir du titre lors d'un passage ultérieur sur l'ordinateur !