Un peu d’actualité peut pas faire de mal, surtout quand cela
m’intéresse moi-même. Donc Septembre 2025 un nouveau Divine Comedy « Rainy
Sunday Afternoon » notez le clin dzieux aux grands de la chanson Anglaise « Kinks ».
Oui m’sieur et pour patienter. Deux superbes titres.
Irrésistibles, faites-moi confiance, déjà cette belle
mélancolique
Divine Comedy – Achilles
Comme le dit si bien Neil Hannon lors de cette interview,
qui renvoie à de nombreux liens traitant de ce génie de la mélodie pop
"Tout le monde devrait avoir la possibilité de faire un
album de pop orchestrale de temps en temps.", déclare le songwriter Neil
Hannon, qui depuis plus de trente ans mène sa formation nord-irlandaise vers
des sommets avec la même élégance. Après avoir réédité l'ensemble de son
catalogue en 2020 et s'être amusé à écrire la bande originale de la comédie
musicale Wonka de Paul King en 2023, le dandy revient à ses côtés plus sombres
et mélancoliques sur un treizième album baptisé Rainy Sunday Afternoon et attendu
le 19 septembre prochain.
Et comme si un seul titre ne suffisait pas à nous faire
patienter…. Et comme si cela n’était pas assez mélancolique … Et comme si il
fallait attendre plusieurs semaines … Et
comme si nous ne serions pas capables d’écouter d’autres albums en attendant …
Divine Comedy – The Last Time I Saw The Old Man
Attention, je prouve une fois encore combien nul je suis en DJ, les enchaînements et moi....
Et le Costello ? 2022 pour Costello c’est encore de l’actualité.
Retrouver son compagnon des débuts, 1972, dans un duo nommé « Rusty »
avant de se lancer dans une carrière sous le nom de ….. Costello. Se retrouver
donc 50 ans plus tard pour jouer leur répertoire de l’époque.
Si ce n’est pas de l’émotion ça
Un titre avec un Costello discret
I’m Ahead
If I Can Quit While I’m Behind
Une reprise, encore, de son compère dont j’ai eu peu l’occasion
de raconter mon plaisir à le découvrir : Nick Lowe.
Don’t Lose
Your Grip On Love
Mais alors, sur la pochette où qu’il est le Costello, voici
une photo pour vous aider…
(Merci ChatGPT qui fabrique du souvenir, Costello avec mon
chien dans les bras, que d’émotion … bon, c’est une Idiotie Artificielle)
C’est bien ça, je suis de la génération qui a baigné d’abord
dans le rock guitares, je me souviens de ce documentaire consacré à Metallica en
2004 « Some Kind of Monster » où l’entourage de Hetfield lui explique
que c’est fini les solos de guitares à rallonge, plus demandé, plus à la mode.
Pauvre James et pauvre moi. C’est que je les aime moi ces solos. Friand et
gourmand, la liste ? Houla bien trop longue.
Parmi ceux que j’attendais il y avait Wishbone Ash. Si je
comprends bien, ceux qui connaissent étaient nés bien avant le Web et le
téléphone portable.
Tenez, 1972, Angleterre : « Argus » leur
chef-d’œuvre atteint la 3eme place voisin des Stones « Exiles » Led
Zep « IV » Deep Purple « Machine Head » Yes « Close »
Je me souviens qu’en fin 70 nous – la cour de récré –
attendions avec impatience la sortie des nouveaux Wishbone Ash « New
England » superbe pochette, « Front Page News », mais foin de nostalgie… bon, quand même un peu
… pour gouter ce qui fait le style : Folk progressif, rock boogie mais en
dentelle, harmonie appuyée sur deux guitares.
Sometime World
C’est rrroooo beeau
Il y a déjà 10 ans je faisais le papier pleurnichard, les grandement
oubliés de ce millénaire. Parce qu’ils ont cessé de composer ? Mais non
justement, c’est plutôt que l’entourage de Hetfield a raison.
Par exemple, un disque de 2020 ! c’est pas vieux 2020
quoi !! M***rde !!
Coat Of Arms
Je suis conquis, j’adore (Merci Alain)
C’est plus ça mais c’est quand même un peu et beaucoup
encore ça.
Drive
Je pensais finir ce papier les larmes aux yeux, la goutte au
nez à la recherche d’une nouvelle boite papier mouchoirs histoire de soulager
les rideaux. Et puis surtout me jeter sur un gros fond de pastis, quand soudain…
C’est ça un vrai copain, un qui s’amène avec un disque sous
le bras et qui vous laisse pantois
En 2018 il existe encore des gars qui composent du charnel,
avec pas trop de gras autour et puis hop qui empoigne la guitare à la Neil
Young, le genre à pas être au courant de la mode
Et une bonne transition avec Wishbone mais plus
proche de l’Etna, un peu de furie fusion quoi
Roooo la la, je jubile, vivement une écoute sur enceinte, à
fond…. Et que je me rue sur mon tuyau d’aspirateur, je l’accorde et je pars avec
Nick Saloman dans de l'AIR GUITAR (AIR
donc Aspirateur !!)
Et en plus il a fait plein plein de disques. J’ai pas fini d'y retourner, vite, une deuxième vie!
On dit quoi ? On dit merci Sorgual
PS à rallonge: Un autre copain qui n'a pas oublié à quel point c'est jubilatoire, lui aussi raconte et c'est ici qu'il faut aller voir
Encore un post qui s’approprie le travail d’un autre, mais
cette fois ci ce n’est pas seulement le travail d’un musicien. Mais celui d’un
auditeur, un qui fouille, farfouille, décortique, analyse, synthétise pour
ressortir épuisé (parfois ?) une lampe d’archéologue au front en guise
d’écoute.
Nous l’avons croisé pour un incontournable Ennio Morricone
Aujourd’hui en se branchant sur la chaîne FaceBook,
« Pop Goes Baroque » c’est tout un univers musical à découvrir ou
redécouvrir
Parlons un peu Tiquette, de ces genres de composition :
Baroque, Sunshine, Psychedelic et donc Céleste. Je laisse de côté la confiture
« Dream Pop » paza l’aise sachant que BLOODY VALENTINE est classé par
AMG « Dream Pop »
Je suis "adulte" quand ces genres m’ont happé.
Gamin nous pouvions
faire preuve de patience et d’écoute sur des musiques élaborés : YES,
VDGG, GENESIS, KING CRIMSON mais il nous fallait notre dose d’énergie, d’identification
et d’attitude.
1974, les BEATLES ? Trop tard!
ROLLING STONE, WHO ?
oui, oui….
Alors, tu penses, "pop céleste".
Pour se construire, les garçons boutonneux, maigrichons aux cheveux gras rencontraient
quelques difficultés, pas aidés par des Robert Plant ou Roger Daltrey.
Patience 1977 n’était pas loin (ni le Noir & Blanc)
Donc POP et CÉLESTE
THE classement de Monsieur REVPOP, ceux à qui il a attribué
6 *, le maximum. Pourquoi 6 ? Parce que 5 était déjà pris.
En DROP une sélection de titres de monsieur REVPOP
01. The Beatles - Abbey Road (Super Deluxe Ed.) (Cd1) - Something 02. Edwards Hand - Edwards Hand - Day's Of Our Life 03. Montage - Montage - Desiree 04. The Four Seasons - The Genuine Imitation Life Gazette - Soul Of A Woman 05. Scott Walker - Scott 3 - It's Raining Today 06. David Axelrod - Songs Of Experience - The Fly 07. Nick Drake - Five Leaves Left - River Man 08. Barry Ryan - Singing The Songs Of Paul Ryan 1968-1969 - My Mama 09. Neon Philharmonic - Moth Confesses - Morning Girl, Later 10. Harmony Grass - This Is Us - What A Groovy Day 11. The Match - A New Light - Through Spray Colored Glasses 12. Scott Walker - Scott 4 - The Seventh Seal 13. Nirvana - To Markos III - I Talk To My Room 14. Moody Blues - To Our Children's Children's Children - Gypsy 15. Aerovons - Resurrection - World Of You 16. Mark Eric - A Midsummers Daydream - California Home 17. The Zombies - R.i.p. - Imagine The Swan
Des commentaires ?
Content de retrouver deux SCOTT WALKER, une voix que BOWIE aura beaucoup imitée. De somptueuses mélodies et des orchestrations raffinées. S’il n’y en avait qu’un.
Scott Walker - Scott 3 - It's Raining Today
Scott Walker - Scott 4 - The Seventh Seal
4 SEASONS il fallait trouver cette pépite, l’arbre caché par la forêt qu’est leur carrière éclatante qui a
inspiré le film à EASTWODD mais qui lui aussi n’aura pas vu ce chef d’œuvre.
The Four Seasons - American Crucifixion Resurrection
ZOMBIES, en 1977 SANTANA reprend leur « Shes not there » la critique précisera que c’est une reprise d’un groupe obscur des années 60. Ha ha, aujourd’hui l’album « Odessey and Oracle » est classé partout dans les tops consacrés aux discothèques indispensables.
The Zombies - R.i.p. - Imagine The Swan
Tellement à raconter.... et le number ONE?
Chez moi un événement, un peu tard certes...
Je raconte :
j’ai dans ma besace un peu plus de 1.000 33tours achetés entre 1974 et 1985 et
qui remontent le temps jusqu’aux années 60. Aucun BEATLES, mes premières K7 (K Koi ?)
albums bleus et rouges ont essentialisé mes écoutes.
Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais
pas trouvé un album à écouter comme on découvre un album. Pollué que j’étais
par ma connaissance de certains titres bien trop gravés en mémoire. Trop
souvent tenté « Sgt Pepper » sans succès. Et voici donc « Abbey Road » Certes les deux
premiers titres sont déjà bleus, mais la douceur des chansons de GEORGE
HARRISON s’use plus lentement. Viennent « Oh! Darling » « I Want
You » (pas sur ma K7 bleu) « Because » qui dévore mon âme comme
un grand BEACH BOYS et qui ouvrira peut-être la voie à un ELLIOTT SMITH ?
Oh! Darling
I Want You (She's So Heavy)
Because
Pour faire simple: j’ai écouté déjà plusieurs fois l’album,
même pas sauté les titres que je connaissais. Voilà, je découvre pour la
première fois un album des BEATLES
Jamais trop jeune pour découvrir un album des Beatles, j'en suis la preuve tardive.
Ça commence à 1:08 du début de ce titre de Pomme, ces quelques notes au violon
Pomme / Apr Le Temps Des Fleurs
Comme un écho, une réminiscence, un souvenir fantomatique qui peut rendre fou. À quoi cela peut me faire penser?
Ma douce tente de m'aider, Vivaldi? Probablement à la source de l'inspiration, mais cette couleur, cette sonorité plus argentée que dorée... Non, non, pas Vivaldi? Plus récent, plus chanson populaire....
Je n'arrivais même plus à me concentrer sur ma lecture (Un Jack Vance plutôt moyen ceci dit... même mauvais!!) parfois l'air s'évaporait. Je retournai à mes 68 secondes.
J'ai à pensé des titres de Ferré très orchestrés. "Les Musiciens" "Richard" j'écoutai en avance rapide, puis plus calmement.
Rien, je retournai à la lecture.
À Peine assis.... un flash... Peut-être un Stevie Wonder, et c'est à ce moment qu'un autre flash, plus solide celui-ci.... Les premières notes de
Verve / Bittersweet Symphony
Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
C'est vrai, ce n'est pas exactement les mêmes notes, mais c'est la même couleur et j'ai pu finir mon Vance ("Les Maisons D'Iszm" pas son meilleur)
Cela me permet de rebondir sur ce fameux procès en plagiat, le titre des Rolling Stone "The Last Time" réorchestré par Andrew Oldham, qui a obligé le groupe the VERVE à céder l’intégralité des droits d’auteurs.
Le titre est signé "Jagger/Richard", l'écoute de leur version et de celle de Oldham me donne l'occasion de revenir sur l'importance de l'arrangeur. The VERVE a samplé qui?
Hein? Hein? Qui??
Rolling Stones / Last time
Andrew Oldham / Last Time
Voilà, rapide post pour garder par écrit cette palpitante histoire pleine de musique bondissante.
Ha non, il parait qu'en écoutant attentivement, mais vraiment attentivement
The Staple Singers - This May be the Last Time
Pas fini?
« J’ai dû signer un morceau de papier qui m’obligeait à reverser à Allen Klein 100% des royalties de la chanson, lui répond quelques semaines plus tard Richard Ashcroft par interview interposée
Mais cette histoire se terminera un jour : d’ici quelques années, la chanson des Staple Singers tombera dans le domaine public et j’irai au tribunal pour les défendre contre les Rolling Stones, car This Would Be The Last Time, la version originale de The Last Time, a été écrite des années avant celle des Stones.
Je n’ai jamais reçu un centime, on nous a volé notre musique, mais c’est OK. C’est un autre moment exceptionnel du pop art où le commerce rencontre le rock’n’roll. Dans la chanson, je chante : « C’est une symphonie douce-amère, on est esclaves de l’argent. » Andy Warhol aurait adoré ça. »
En attendant la riposte juridique de Richard Ashcroft, le dernier mot de l’histoire revient à Keith Richards : « Si The Verve arrivent à écrire une meilleure chanson, qu’ils gardent le pognon. »
PS: Enfin je peux prendre mon prochain livre Arthur Koestler / Zéro et Infini, conseillé par ma mie. Je luis dois aussi un autre grand plaisir de lecture: Whitaker. Mais je m'éloigne trop du sujet.
Cela commence avec ma douce, experte en chansons françaises,
de préférence contemporaines (très) et penchant chanteuses.
Quelques mélodies volées à du streaming pour m’avouer fondre
aux chants, timbres, vocalises même de Yseult, Pomme et Zaho de Garavan (clin d’œil
aux habitants de Menton)
- - C’est nuuuul !!
- - Bon, pardon Zaho De Sagazan
Je me disais, un papier ! Groupons les dames qui m’ont subtilement
ému.
Je commence par Pomme. Esprit vagabond, j’écoute en
imaginant un groupe qui réunirai des membres de sa famille, Pomme au chant,
Pomme à la batterie, Pomme à la basse et Pomme à la guitare électrique. Et le
nom du groupe ? Non non ! « Les Ludwig » .. pas le temps de
sourire de ma bêtise car
On
Brûlera
Il avait déjà son **** mais je n’avais pas creusé davantage.
Je me laisse happer par cet album, je décide qu’il n’y sera question que de Pomme.
Pomme Aime, Poème.
J’ai quitté le post de Charlu consacré à Joan Wasser en
évoquant le charme de sa voix et voici que Pomme m’assomme me somme de jolis
moments de bonheur tristes parfois.
Moi qui reprochais à beaucoup de chansons d’être nombrilistes,
je découvre chez cette dame des vignettes de vie profondément sensibles, Claude
Sautet en musique, chacune de ces chansons aux mélodies imparables trouvent
une place dans un épisode de ma vie, réel ou imaginaire.
La Gare
Pauline
Adieu
Mon Homme
Alors dans un excès de gourmandise je me jette sur le
dernier album SAISONS. Je décide de n’écouter qu’une seule chanson par mois.
Une décision que je tiendrai trente secondes.
On garde tout ce que l’on aime de Pomme, mais on n’imaginait
pas atteindre la dimension d’un William Sheller ambitieux.
J’ai envie de bombarder l’album de ****. J’ai dit Sheller ?
J’ajoute et j’ose entendre une musique de rêve tel Ravel et son « Daphnis
Et Chloé ».
Rien que ça ? Les trois titres sur le Printemps :
Commence intime quelques notes de guitare folk, et des gouttes de chœur féminin,
cette voix un moment nue invite l’orchestre - enfin Le printemps de Mars - pour proposer
une rêverie couleur vert printemps (of course) inondée d’un soleil qui ne brule pas, tandis
que couché sur l’herbe je regarde la colline qui me fait face et ces arbres fraîchement, fièrement feuillus.
Prétexte à exprimer mon contentement, ASO (Pour nous
zintimes « Avant-Scène Opéra ») a été repris et c’est reparti dans le
monde du livret commenté, documenté avec chronique sur l’époque, sur la musique
sans oublier les critiques de disques et vidéo.
Un ASO vaut cent fois la pochette du disque
en main pendant l’écoute.
Enfin reprendre sereinement le fil des écoutes, des projets
d’appropriation, des plongées apnéiques dans des profondeurs de bonheur qui
laissent à peine de quoi s’oxygéner.
Quoi de plus complet qu’un opéra ? Deux opéras! (ou
trois ?)
ARMIDE le cas Lully & Gluck, livret de M. Quinault
Si je précise l’auteur du livret c’est que c’est un cas
unique dans l’histoire de l’Opéra, ce livret est à l’origine de deux œuvres
séparées pratiquement d’un siècle, cent ans d’évolution foudroyante de la
musique, une occasion unique et ludique de jouer aux comparaisons, même si je
n’ai aucune formation musicale je découvre l’intérêt – accompagné de critiques et
commentaires éclairés de M. Piotr Kaminski – de ces écoutes.
Jean-Baptiste Lully – Armide - 1686
Christoph Willibald Gluck – Armide – 1777
En ce qui me concerne c’est surtout découvrir le temps encore
nécessaire pour être accepté par la musique de Lully. Mon écoute studieuse et
passionnante de ATYS ne suffit pas. Alors que ORPHEE ET EURYDICE ont été de bons
initiateurs pour apprécier le ARMIDE de GLUCK (Pourquoi le pluriel ? Ben,
il y a Orphée et Eurydice, ils sont deux quoi !!)
Pour aborder le sujet, et sur le conseil de M. Kaminski. J’ai
isolé et longuement écouté la scène de la Haine. La Haine appelée à la rescousse pour débarrasser Armide de l’amour qu'elle découvre.
Je copie ici la mise en garde de M. Kaminski, elle m’aide à comprendre
comment écouter. Et donc plus rapidement à apprécier
Or si le siècle passé nous a permis de comprendre mieux ces
langages oubliés, nous n’en sommes pas encore à bien les maîtriser et à goûter
avec une égale satisfaction à tous les styles. Celui de Lully en particulier,
ne se dévoile que peu à peu à nos oreilles et nos sensibilités, les sentiments ayant
été à son époque strictement codifiés, ne prenant dans l’art que l’aspect
métaphorique, hautement stylisé. Nulle part la confrontation des deux chefs-d’œuvre
n’est à cet égard plus révélatrice et instructive que dans l’apparition de la Haine
Lully : Apparition nerveuse, presque guillerette, toute
en rythmes pointés de danse infernale, à la limite du grotesque.
Gluck : Terreur immédiate, composant une scène plus
longue aux effets plus appuyés
PG m’avait conseillé le film le « Roi Danse »,
autre complément utile pour une écoute transformée. Pas inutiles ces masques
auditifs pour entrer justement dans la danse **. Chez Lully tête haute, corps
cambré et fierté non dissimulé. Chez Gluck, déjà, les émotions affleurent,
visage et gestes expriment les sentiments que la musique propose
Suite LA HAINE Armide Lully Direction Herreweghe
Suite LA HAINE Armide Gluck Direction Minkowski
ELEKTRA de Richard Strauss
Mis de côté il y a deux dizaines d’années. Mais je
patientais. Moi, Richard je l’aime. Le seul finalement à me tirer VRAIMENT les
larmes ou à me faire léviter (VRAIMENT ?). J’ai découvert et aimé LE
CHEVALIER À LA ROSE, ARIADNE, LA FEMME SANS OMBRE, SALOME. Je n’oublie pas les
quatre derniers Lieder(s ?)
- Aparté : Je pourrais dire les quatre dernières
chansons, pas faux, mais ça sonne bizarre et quand on veut un peu faire
connaisseur. Donc LIEDER
- Puisque j’aparte, débat presque enflammé avec ma belle sur
les mérites des uns et des autres, elle pense et me dit que les plus grands en
musique classique (Savante ? Écrite ?) sont JS BACH, BEETHOVEN. Ha
oui MOZART. Richard Strauss ? Secondaire !
Alors pour le jeu, on cherche des classements, dans l’absolu
je ne glorifie pas le principe mais j’ai quand même noté avec tristesse que
Richard Strauss n’y apparait jamais. Suivant les sensibilités on trouve WAGNER
(Quand même !!) DEBUSSY et d'autres mais du Richard ? Jamais, pas encore en tout
cas. Je dois retourner sur le web trouver une contradiction. Merde mon Richard. Ça va? Non!!
Elektra. Mise de côté car j’étais trop malmené, l’auditeur
se retrouve à jouer à colin-maillard avec des partenaires qui le bousculent et
l’empêchent de trouver un moment d’équilibre ou de repos. Avant même la musique,
un décor de palais sombre et menaçant. Et pour cause ! Des idées de
meurtres flottent dans cet espace unique où se retrouvent les personnages, les
uns assassins les autres assoiffés de vengeance. Arme blanche comme accessoire
à cet hystérie vocale. Car la musique épouse et renforce le climat.
La légende veut que Richard Strauss, lors d’une répétition, se
plaignait que l’orchestre ne jouait pas assez fort, « J’entends encore
les voix »
Même le goût du sang chez SALOME a quelque chose de
sensuelle. Richard Strauss je l’aime pour ses airs à quitter le sol ou à
danser avec volupté (allusion aux sept voiles).
Heureusement, Orest est vivant ce qui permet à Elektra de
s’adoucir et Richard Strauss de nous éblouir :
OREST
Voici ma porte d’entrée.
Ainsi trois opéras à découvrir, trois opéras à décrypter.
D’autres témoignages à vous communiquer.
Enfin, moi aussi, je rejoindrai les amateurs qui évoquent
les trois notes, celles qui chantent AGAMEMNON, ces mêmes trois notes qui
ferment l’opéra de Richard Strauss, un des plus grands compositeurs du monde au
MOOOOONDE !! ***
Le final ici
** "Ces masques auditifs pour entrer justement dans la danse" Cela ne veut rien dire, j'en suis conscient, mais tant pis, j'aime
*** Bon, quand même, la synthèse Mozart, Wagner, dissonance et ouverture vers le monde son d'un cinéma (Korngold?). Et M. Hofmannsthal: ses livrets fascinants, magiques et ... c'est ça... du moooonde
Comme titre de post j’avais « Allo ! Il est là Lalo ? L'est la haut Lalo Parti ! » Mais il méritait mieux que ce calembour mal noté à l’école du WordGame.
L’embarras : Kid de Cincinnati, Luke la Main Froide, Bullit, Harry Callahan, Enter the Dragon… Mission Impossible…. Ou l’arrangeur Jazz ?
Et même
Je décide de chercher certaines de mes plus grandes émotions
touchant ce grand de la musique, là de suite, je le mets au même rang que Ennio
Morricone, mais je ne développe pas, pas certain de convaincre.
Première émotion, une enfance marquée par toute une série de
séries, la majorité tombée dans l’oubli sauf si quelques scénaristes décident
de les ressusciter sous forme de films plus ou moins inspirés.
Hélas pour mon souvenir, celui-ci reste coincé fin 60 début
70
Gravé dans le plus profond de mes synapses, plus fort que Mission
Impossible, cette série était cool, la musique était cool mais endiablée et
vivante.
Et je découvre autre chose qu’une émotion, ce que je m’apprête
à raconter, je l’ai déjà fait sur ce blog en 2019, aaaarf, haaargh, mais radote
je ? Serait ce la fin de mon talent à peine mondialement reconnu ?
Une obsession ? Je me tourne vers mon IA personnel, métadatée
de mes connaissances, celles dont je me souviens. Ce GPT à moi ? Le
Question : Que sait-on sur les obsessions ? En
particulier sur mon obsession Mannix & Dizzy Gilespie ?
Réponse de IAlu : J’en sais rien
Question : Et Freud ?
Réponse : Sûrement !
Une fois la couleur Lalo en tête, et ça marche avec le thème
de Mission Impossible, écoutez moi cette composition de Dizzy Gillespie arrangé
par Lalo Schifrin
Vous ne pensez pas que l’idéal « ayants droits »
serait « Auteur – Compositeur – Arrangeur » Sur le fabuleux « Gillespiana »
Bon, pas un bon exemple puisque composé par Lalo Schiffrin.
Tant pis je me répète et je m’adresse à ceux qui sont encore
sous le charme de la BO de « Rocky » ou des premiers enregistrements
de Ennio avant Leone, des attaques cuivrées qui font ou feront le bonheur de
pas mal d’orchestre soul, il faudrait vérifier les dates… Des percussions qui
poussent les vents… Oui, je sais les vents en période de canicule ça fait un
peu gros mot.
Allez cadeau en Drop : tiré d’un coffret : du
complet sur « Mannix », et ça vaut le coup… un album récent
regroupant la collaboration Lalo & Dizzy années 60 & 62. ATTENTION au tout
début il y a rupture provoquée par un mauvais montage ? J’ai vérifié sur
la version QOBUZ de PRELUDE et cette rupture est bien là, pas un défaut de ma
version.
Enfin un concert de 2007 à Paris avec certains des thèmes
principaux du Master.
Pour une prochaine fois, peut-être un drop de tout le coffret
et laissez moi le temps de digérer ses autres collaborations : Sarah
Vaughan, Count Basie, Jimmy Smith
J’irai bien me rechercher un épisode de Mannix dans ce
nouveau monde des séries policières où si tu n’es pas un tueur en série
abominable tu n’es rien moins qu’un ectoplasme pour les scénaristes.