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dimanche 6 novembre 2022

Ce que j'aurai pu écouter, ce que j'ai écouté. 1984 ... 40 ans plus tard



J'aime bien ce moment: qu'est ce que je vais bien pouvoir écouter, qu'est ce que je vais bien pouvoir raconter.
En gros quoi sur mon blog?

Parfois ça cogite de longue date pour attendre d'être dans ma tanière: expression adoptée par ma petite-fille. Moins me laver pour mériter ce titre est à l'étude.
Cette fois ci, l'opposé. Quelques jours dans une nouvelle maison, mes amis, ma famille, ma tendre.
Un tournant dans ma vie, suffisamment dégagé pour entrevoir le paysage proche.
Bientôt LA nouvelle maison va devenir NOTRE maison.

Aparté: quand maison sera NOTRE alors je me suis juré la journée, 12 heures,  THE RING dans NOTRE. 

En ce dimanche tranquille dans LA. Le blog et son QUOI.


Parfois, juste ça

"Rock Hard Ride Free" comprend d'ailleurs le 2eme plus beau solo du genre, à égalité avec celui de "Fly To The Rainbow" sur TOKYO TAPES et après celui de "The Duellists" sur POWERSLAVE" P236

Forcément je plonge, je replonge. 
Echo au commentaire de Ranx sur le fantasme de solo de M. Frusciante - j'ai un vrai problème avec les prénoms - solo long, sanglot long.

C'est bien simple, JUDAS PRIEST jamais écouté quand il était d'actualité. Mon fils pas encore né pour parfaire mon éducation.

Mais un solo? En ce dimanche où je me demande QUOI? 


Je m'imprègne, je supporte le chant - un effort - un refrain urbain, et oui un chouette solo, pas mélancolique comme j'aime, plutôt crescendo, un solo et apparition de mon amour à l'entrée de mon antre, dansant en rythme n'osant approcher: le bruit? L'odeur?

J'avoue c'est ce qu'il me fallait. Demain retour à la Kapital. Rock lourd. Simple de prime abord, ce goût nostalgique du truc dépassé aujourd'hui, sûrement? Du trop tard peut-être! 
Mais raccord.

"Jawbreaker"

Mais au fait en 1984, j'écoutais quoi?


Moins que grand chose déjà, encore du vinyle forcément, mais rarement le résultat de recherche. Rarement pour éviter de dire jamais, Daryl Hall & John Oates c'est un article dans Rock & Folk, enthousiaste, l'argument d'artistes reconnus outre-atlantique et toujours peu ou rien en France. Un vieux reste de snobisme qui consiste à faire connaître autour de soi sans trop prendre de risque.

Pris au jeu je tombe sous le charme ... et mon habitude étrange de chanter dans la rue à presque tue-tête. Je tentais de retrouver ce moment magique d'envolée blue-eyed Soul...

"Possession Obsession"
Le plaisir de les retrouver bien plus tard... le titre démarre à 3 minutes et quelques du début.


Et bien entendu ce gros son très 80's mais avec la profondeur nécessaire pour ne pas trop se démoder, le disque que j'écoute encore 40 ans plus tard.



Reste la question, est ce que 2022 est 40 ans plus tard?

Non.

La bise

17 commentaires:

  1. Sympa ton article.
    J'ai écouté les deux au bon moment (y'a 40 ans...)
    Le premier est souvenir fugace, tant de fureur parmi la fureur.
    Le second est resté et reste encore.
    40 ans - déjà ?
    Allez, bonne soirée.

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    1. Hello. Je conseille par rebond les concerts chez M. Hall. Le souvenir d'un avec un ZZ Top... C'était.... Top

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  2. Ouh là.. j'écoutais quoi en 84 ?? j'ai de vagues souvenirs. Ceci dit, on doit être en plein dans ma période je boude les 80'S mais j'ai une cousine qui me files des trucs dont les vinyles d'Eurythmics.. elle voulait que je sorte de ma léthargie, elle ne supportais pas le Floyd .. bon..ça fait 2 groupes. Par contre c'est intéressant.. qu'est ce que j'aurais pu écouter .. et là..y'a tout à refaire.

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    1. à nouveau anonyme :( Charlu

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    2. Ce que j'aime dans mes souvenirs c'est quand je découvre ces temps ci un disque du passé que j'aime bien, artiste/disque que je n'écoutais pas à l'époque et de regarder en arrière: pas eu l'occasion? ou j'aimais pas? ou pas mon style? ou?.... Après le coup de Hall & Oates c'est aussi pour le souvenir, par jeu, et va savoir, en se plongeant dans le genre Soul Blanche pas près d'écouter du Hard Cuir noir... va savoir

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  3. Bon, 1984, donc 13 ans, c'est mon éveil musical. Je découvre Cure, New Order, Depeche Mode, le morceau Ice Queen des Stranglers que je trouvais bizarre et adorais... Des souvenirs moi, j'en ai plein, plain de cette année-là.
    Hall and Oates, j'ai souvenir d'entendre régulièrement leurs titres sur certaines radios indépendantes. Gràce à toi, j'ai découvert leur registre d'avant que j'aime beaucoup. Mais j'ai le souvenir aussi de bons hits dans les 80's dont j'ignore le noms pour la plupart.

    Bon, Judas Priest, pas pour moi.

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    1. Toujours content d'apprendre qu'un artiste est apprécié grâce à son/mon enthousiasme. Quelle récompense. Le STRANGLER probablement le dernier intéressant, quel parcours ces messieurs!! Et Judas? Le Pauvre.

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  4. Je ne serais pas aller chercher defender of the faith pour vanter judas priest, drôle de choix que ce disque qui conclut leur meilleure période de façon très inégale. Bon, c'est du camion blanc ))) Si tu veux entendre de leur part des solo bien fichus, pioche plutôt dans sad wings of destiny, leur chef d'oeuvre (certes mal produit, faute de moyen) ou le terrifiant unleashed in the east.

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    1. "Sad Wings Of Destiny" étrangement celui ci je le connais déjà depuis 10 ans et j'en ai tiré un grand plaisir. C'est "British Steel" qui m'avais pris de court, considéré comme un incontournable, bien justement je n'ai pas su l'incontourner. Et cela m'a stoppé net. "Camion Blanc" J Alberola en particulier, j'aime le ton (j'ai connu un autre Alberola qui fut très sympa au boulot) et j'aime cette façon très rare de proposer une écoute à la 2eme minute 15 pour entendre une partie qui l'emballe. Du coup ses bouquins sur le Hard et la Prog, je dévore. ("Camion Blanc" quelle idée aussi)

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    2. British steel, j'ai jamais compris non plus ce qu'on lui trouvait, c'est l'album de Judas Priest pour les fans de Kiss, j'imagine.
      Dans leur registre chaines chromées et pétarade, Point of Entry (mon chouchou pour sa variété de tons parfois quasiment new wave et de mélodies chatoyantes) et Screaming for Vengeance sont des sommets du hard 80's, et pour les merveilleux albums cagneux qui les précèdent Unleashed in the East fait office de parfait résumé.
      Defender of the Faith signe la fin en ce qui me concerne, les compos sont des redites, tout comme les innovations (qui du coup n'en sont plus). Turbo proposera une éphémère résurrection mais je ne le capterai comme tel que bien des années plus tard, sur le moment je le classais parmi les maintes concessions au hard FM que les groupes d'alors multipliaient (sans en avoir l'adn et donc en passant par des astuces de production qui les desservaient).
      Anyway, ton gonze conseille des tiers de morceaux ? Des quart de créativité ? Le solo en question tient plus d'une forme de Maiden ccleané que de Judas Priest, si pour lui c'est un des plus beaux du hard, alors qu'il fasse attention à ne jamais croiser Ritchie Blackmore )))
      Hall & Oates, c'est un autre débat, leur discographie est une forme aggravée de désorientation chronique, les gars se cherchent et parfois se trouvent (par chance, ils n'étaient que deux) avec talent. Souvent ils nous perdent dans un philly sound qui n'a pas besoin d'eux, c'est con, quand ils sont bons, ils sont imbattables. De leurs années 80 je garde Voices, parce que j'aime bien les Cars (et les ballades bien chantées).
      Ton Possession obsession me semble venir de Daryl's House, son émission sur le web dont l'épisode avec Billy Gibbons est tout bonnement magnifique (terme redondant lorsque j'évoque Billy Gibbons)
      https://youtu.be/YQmuibsXoDM

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    3. Bien entendu j'étais retourné sur ton papier "Sous le soleil de Judas" Pour "British Steel" je n'ai pas trop analysé hormis mon âge, 50 balais, probablement trop nonchalant pour jouer le jeu du "breaking the law" peut-être qu'en concert, ado, j'aurai adopté la posture que j'ai eu à une épok punk, "I am an Anarchist" tout en renversant les poubelles Yeahhh ;-). Et oui, mon gonze tronçonne, comme j'aimais le faire avec les potes, Je retourve un peu mais à l'écrit, cette démarche ... "Attends, tu vas voir, là, là, non merde pas encore, là"... et de se taire au moment voulu, parfois le bide, après le ressenti. J'en ai autant sur des titres d'Opéra quand le chant veut bien décoller...
      Le concert de Gibbons chez M. Hall, tu as raison un chouete moment, manque de temps - ça va bientôt changer - pour en regarder d'autre jusqu'à la redécouverte de POSSESSION ici. VOICES à part les deux titres très connus, pas vraiment écouté, hop dans ma liste non écrite... A suivre

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    4. Oui je vois le truc, c'est devenu plus commode avec le séquençage minuté des nouveaux formats. Après, le choix de l'instant à partager est propre à chacun. A ce sujet j'ai remarqué une vraie nuance entre le public européen et le public américain. Il se pratique sur twitter une sorte de sondage permanent sur les albums et titres favoris de tel ou tel groupes de hard rock 80's et invariablement les critères diffèrent. Là où en Europe on va priviliéger les morceaux fondateurs, les albums les plus intransigeants, l'Amérique va revendiquer les hits plus tardifs, les albums plus consensuels. C'est culturellement interessant dans le sens où l'on retrouve dans ces choix la divergence liée à la réussite commerciale, symbole incontestable de qualité outre atlantique, autant que vecteur de méfiance par ici.

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    5. " le choix de l'instant à partager est propre à chacun" tu as tout dit, propre à chacun mais envie de partager donc d'obtenir une adhésion, comme si nous participions à l'oeuvre. Je pensais à ce que tu disais sur l'écart US & Europe. Tu évoques la méfiance j'aouterai bien un genre de snobisme, que j'ai pratiqué (que je pratique?) Cela rejoint le début de mon commentaire, le besoin à travers mes choix de me singulariser, de démontrer ma clairvoyance. Je me moque et pourtant je trouve l'attitude même si stérile plus exigeante. A titre de comparaison; la perception du cinéma de Jerry Lewis aux US et en France. D'un côté apprécié pour ses comédies divertissantes et de l'autre pour aussi ses qualités de mise en scène.... Bon je retourne Jibuler.

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  5. En 84 j'écoutais de la variété, j'avais 10 ans, j'aimais bien Alphaville, Goldman? Jeanne Mas, France Gall... :)

    l'année dernière j'ai acheté un vinyle de Hall&Oates à 1 euro pour voir, c'est pas mal mais pas renversant...

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    1. Par curiosité, le quel? Juste pour voir si je te rejoins sur cet album ou bien si au contraire... ceci dit un album que j'aurai épuisé de a à z chez eux? Toujours de grands titres et aussi toujours du remplissage à mon goût. Quoi de mieux qu'un Best of? Mêm un Greatest Hits qu'ils pourraient remplir.

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    2. C'est Along the red ledge de 1978. Tu connais?

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    3. Non, pas du tout. Je vais profiter de le découvrir combiné avec VOICES considéré comme l'un des meilleurs. Côté vinyles et écoutes attentionnées j'ai commencé juste après avec PRIVATE EYES. Ensuite j'ai pris ce que je ne connaissais pas, pour autant je m'y suis peu attardé, tu provoques l'occasion. Déjà "It's A Laugh" j'adooore c'est ce genre que j'aime, le souci c'est l'obligation d'avoir une mélodie accrocheuse. Le chant parfois peu compenser quand il veut bien chanter dans le style smooth soul.

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