Translate

mardi 9 mai 2023

Jim Thompson en urgence et Fats Navarro pour passer à la suite et fin

 





Dans le post précédent j'évoquais ce livre, livre dans lequel je ne m'étais qu'à peine plongé. Maintenant qu'il est fini je suis impatient de partager..

Je pensais le faire avec ma dame mais elle souhaite le lire et ne veut pas d'informations avant de l'avoir fini.
Et comme je lui fais lire mes petits papiers... C'est compliqué.

Tout en subtilité pachydermique: tout le long de la lecture j'ai retrouvé l'écriture Thompsonnienne, un grand livre de plus.

Et il y a le dernier chapitre!! Le dernier chapitre je l'ai relu trois fois. Le dernier chapitre m'a cueilli sans prévenir. Ce qu'il propose est surprenant. Un roman dans le roman. Jusque là vous aviez atteint le sommet du Mont Blanc et c'est l'Everest qui vous attend.
Aucune des versions cinématographiques ne l'a adapté. Normal, impossible à concevoir, trop risqué.

Sauf si... Mais je ne peux rien ajouter pour l'instant.




Fats Navarro ou les ailes brisée du désir.

Mon long "fleuve jazz" est un long fleuve tranquille, très depuis quelques mois. Fats Navarro mon dernier voyage jusque là.
Mais avant de le quitter je devais proposer le deuxième volet du "The Fabulous Fats Navarro" et espérer retrouver le gout de la navigation.

Une anecdote éclairante et personnelle. Surtout personnelle et éclairante quand elle est branchée.

Nous avions offert une lampe jazz à ma belle-maman. Il fallait monter autour de la lumière deux figurines en plâtre. Un joueur de Saxo le dos courbé vers le sol et un trompettiste qui lançait ses notes vers les cieux.
Seulement dans le montage mon père avait placé le trompettiste collé derrière le saxophoniste. Vous avez l'image du résultat? Nous avions beaucoup ri.

Pour atténuer la gratuité de ma petite histoire: j'aime ce cliché, la trompette tournée vers les hauteurs, avec ces notes argentées, dorées, brillantes et aveuglantes.

Fats Navarro illustre mon propos. quand les autres musiciens creusent en vous à la recherche d'émotions c'est Fats qui les sublime. Chacune de ces interventions est un jaillissement.

"Lady Bird"



"Jahbero"


"Symphonette"

Au loin je devine une embarcation baptisé Max Roach.
Allons voir ça de plus près


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire