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jeudi 29 août 2024

Giuseppe Verdi. Don CARLO ou Don CARLOS? DON CARLO définitivement!!

 


Un papier à la hauteur de Giuseppe Verdi et de ses CARLO/S ? J’y travaille, j’y ai travaillé mais farce est de constater que modestie l’emportant j’en abandonne l’idée.

J’avais jeté quelques idées sur le papier, en les relisant j’ai lentement mais rapidement après quelques secondes de coupd’œilage  décidé de faire à mon niveau d’écoute, de compréhension et de sentiment.

Exemple d’une mes pensées

C’est en défragmentant la trituration des clés musicales que l’agencement torturé des échos provoque cet appel d’air lyrique soigneusement paracetamolé
Moi 13 Aout 2024 dans un état second

C’est que je l’aime moi mon Giuseppe. D’abord les évidences tel TRAVIATA, RIGOLETTO, TROUVERE. Je l'appelais encore Moooonsieur VERDI. Puis les Shakespeare MACBrrrETH, FALSTAFF et le sublime OTHELO.

Curieusement ni AIDA ni NABUCCO

Cependant j’ai exploré et apprécié la FORZA DES DESTINO, BALLO IN MASCHERA

Oui, oui j’étale c’est pour bien montrer pourquoi j'écris MON GIUSEPPE ….

… Et ce bonheur d’être loin de tout connaitre ? Justement, c’est ici qu’entre en scène DON CARLO/S

J’en profite pour revenir sur mon obsession quand je souhaite convaincre que les écoutes successives peuvent provoquer le/du plaisir. Satisfaction seulement éprouvée sur des disques longuement décryptés que l’on chéri tant ensuite.

J’ai extrait un texte qui évoque ce processus de découverte, même si autre sujet

2023 Yves Agid "Le Cerveau, Machine À Inventer" 


C’est ça, exactement ça, l’illumination !!

Dans les années 90 je jetai mon dévolu sur une version de DON CARLO/S, époque où j’empruntais un opéra tous les deux mois, mon entourage en a un pénible souvenir.

Et des circonstances oubliées ont rendu impossible l’écoute. C’est donc 30 ans plus tard que je m’y colle.


L’histoire ? Sentimentale sur fond de « Siècle d’Or Espagnol », une occasion que j’ai saisie pour relire quelques événements de cette période, 

Une œuvre lyrique internationale, Verdi qui compose pour l’opéra de Paris sur un texte de Shiller. 

L’infant tombe amoureux de celle qui lui est promise mais les intrigues politiques lui enlèvent et c’est finalement son père qui l’épousera. Le voici, Don Carlo/s, toujours éperdument fou mais de la reine, sa mère maintenant.

Ne cherchez pas, la réalité historique est autre, mais l’intrigue inspire Verdi.


Une création plus complexe que compliquée, belle occasion de vous laisser comprendre la nuance des deux termes.

Plusieurs versions, toutes de Mooonsieur Verdi, en Français avec un S, en Italien sans S, 5 actes ou 4 actes suivant la version et des scènes supprimées.

Il me fallait faire un choix, et c’est la version Italienne avec Franco Corelli dans le rôle titre qui m’emporte. Et je droppe aussi la version Française avec Roberto Alagna qui ne démérite pas. Mais voilà… Franco



Place aux émotions, donc à la musique

Version Italienne 1970, du beau monde : Franco Corelli, le ténor au sseuveu sur la langue et à la belle couleur or vocal. Nicola Ghiaurov que j’ai en Boris Godunov émouvant. Je fais connaissance avec Gundula Janowitz, une soprano qui sait partager la lumière avec Franco.

Une patine sonore qui m’enchante, pas la rutilance des enregistrements récents, plus du tout le monochrome d’anciennes captations. 

Bien connaître son Giuseppe m’est utile, ici pas d’ouverture ou de chœur célèbres pour faciliter l’entrée mais partout, tout le temps, du grand Verdi.


Un bref prélude pour introduire un chœur liturgique et une basse imposant une écoute attentive. Grandiooooose

Act 1: Carlo Il Sommo Imperatore


Un duo passionné Tenor et Soprano, Franco et Gundula émotion et extase

Act 1: Io Vengo A Domandar Grazia


Un thème récurrent, ici qui sert de support à ce duo, Ténor et Baryton. 

Act 1: Dio, Che Nell'Alma Infondere


Une autre grande force de Giuseppe est la scène d’ensemble, ou musique et interprètes occupent l’espace, l’illusion est forte même sans image. Une belle espagnolade que Georges a pu entendre.

Act 1: Chorus & The Song Of The Veil


Aparté : Je constate que j’ai privilégié l’acte1, que cela n’induise pas en erreur, c’est bien un chef d’œuvre de bout en bout.



Comme déjà proposé dans un post précédent, un air de basse époustouflant et émouvant. Pour cette tessiture ces moments se font rares, comme la grande aria de Boris Godunov, Nicola Ghiaurov emporte, envoute.

Pas exactement la version que je droppe, car trop lourde à importer, mais l’essentiel est ici : Nicolai

Act 3: Ella giammai m'amo...


Enfin. 

Qui a dit enfin ? 

Puisque drame alors finissons-en, une dernière rencontre, une dernière étreinte ? Ces duos furent un temps mes moments préférés dans les opéras, en particulier chez Puccini.

Act 4: È Dessa!


Une oeuvre que je quitte avec mélancolie, comme chaque fois que s'achève cette période d'écoute intensive jusqu'à l'illumination dont j'ai ensuite profité quelques heures.

Et maintenant?



Chouette....


jeudi 15 août 2024

Souvenir du Forum Papillons Noirs et de Jo Bolais: Joe Dassin et les originaux dont il s'est inspiré

 


Everett comme déclencheur, et probablement pas comme initiateur ou demandeur de ce qui suit. 

Cependant c'est sa remarque sur la reprise par Joe Dassin de "Mosquito" des Doors qu'un souvenir un peu daté mais déjà de ce millénaire me revient.

Mais avant: Note: 

Doors sans Morrison, qui prouve que la présence d'un Jim torturé, talentueux, érudit et poète a probablement étouffé dans l'oeuf la création de comptines pour enfant, peut-être le désir, le souhait et le destin espéré du trio une fois débarrassé du poète rugissant. Je n'ai pas fini la bio, mais je ne serai pas surpris de l'apprendre. Pensez que "Mosquito" a été écrit à trois!!

Fin de la Note.

Je suis dans l'humeur, avant ce n'était pas mieux, mais avant c'était bien aussi.

En 2008 je suis en plein forum "Papillons Noirs" détachement français de la version internanglosaxonne "Déjà Vu".

J'y ai fait de chouettes rencontres et perdu un compère qui m'était cher: Kaserio. Nous avions un membre fouineur, farfouilleur capable de compilations réclamant un travail de fou.

Jo Bolais.

Pour rebondir sur le débat des influences de Joe Dassin, il nous a proposé de réunir des originaux pour justement se faire une idée de sa capacité d'écoute. 
Au vu du choix du titre des Doors nous pourrions ouvrir le volet "Discernement", mais je ne vois pas Joe Dassin s'adresser à Jules Dassin "Père je veux te..." et à Béatrice Launer "Mère je veux te.." 

Le résultat est plein de surprises. Parfois l'occasion de découvrir un titre d'un artiste connu, de prendre plaisir à un familier ou d'utiliser les touches qui permettent de passer à la suite.

Je droppe la compilation, en 2008 nous étions moins regardant sur le Bitrate, comme quoi c'est mieux maintenant, sur ce sujet.

Jugez plutôt.






Même si la notion de "Original" peut faire froncer des sourcils, je pense à "My Funny Valentine", je me dis que ce clin de yeux vaut bien que l'on en jette un.


mercredi 7 août 2024

The Doors "Other Voices" The Doors SM?

 


En attendant que mon papier sur Don Carlo(S) trouve sa forme, j’ai au moins décidé la version : L’italienne. J’expliquerai.

Les DOORS SM ? Sado Maso? Presque, Sans Morrison.

Ça peut servir à ça le Streaming ou ses équivalents. Juste besoin d’une motivation. Dans ce cas particulier c’est l’échange avec Ranx sur Jim Morrison qui déclenche chez moi une drôle d’idée : l’album qui a suivi LA Woman, sans Mooonsieur Morrison, ça ressemble à quoi ?


L’époque où j’achetais mes disques, où je n’étais pas payé à les écouter, je n’aurai pas résisté longtemps à l’argument « Tu es fou, sans Jim – nous l’appelions Jim ou Jimmy -  l’album n’a aucun intérêt »
- Aujourd’hui tu es payé à écouter des disques ?
- Heu, c’est une façon de parler.
Contexte Doorsien, à part « Absolutely Live » dont je connais une partie par cœur, pas tout, « Celebration of The Lizard » sur vinyle était décourageant 


et depuis je ne l’ai plus retenté, le reste des albums a été survolé, davantage d’écoutes sur les deux premiers mais sans jamais frissonner et perte d’intérêt graduel sur les suivants.

Ha non, vint LA Woman !! Lui – elle ? -  je l’ai pratiquement usé.e. Un son plus épais, du blues Rock vite accessible et de grands moments pleins d’énergie sans oublier le « Riders …. » cinématographique.

Grandiooooose


Ceci expliquant cela ? Expliquant quoi ? Expliquant pourquoi « Other Voices » s’écoute avec attention. L’auditeur peut faire son film, se mettre dans la peau de Jim Morrison a qui le trio fait écouter ses dernières compositions. Et imaginer la suite. La musique est bien dans la continuité de « L.A. »

Mais Jim Morrison la laisse sans voix. Il n’y aura pas de secouage de cocotier. Beaucoup de bonnes chansons et de l’interprètage puisqu’il faut s’y coller. 

"Tightrope Ride"


"In The Eye Of The Sun"


"Down On The Farm"


Vous n’êtes pas les seuls à imaginer Jim Morrison, eux aussi y pensent, cela donne des intonations familières : Morrison mais aussi Mick Jagger parfois. Un internaute plus sévère évoque du Sous-MickMorrison.
La voix humaine et son mystère, cet album dans le répertoire de The Band aurait trouvé une bonne place, écouter le début de « Wandering Musician ».


Il y a même un titre à accoler à « Riders.. » sous influence de Santana. « Ships With Sails”


Voilà, j'ai pensé pousser jusqu'au suivant "Full Circle", mais un peu échaudé par le texte de "The Mosquito"

No me moleste, mosquito
No me moleste, mosquito
No me moleste, mosquito
Why don't you go home?
No me moleste, mosquito
Let me eat my burrito
No me moleste, mosquito
Why don't you go home?
Là, c'est certain, Monsieur Morrison est bien mort


Point trop n'en faut