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mercredi 7 août 2024

The Doors "Other Voices" The Doors SM?

 


En attendant que mon papier sur Don Carlo(S) trouve sa forme, j’ai au moins décidé la version : L’italienne. J’expliquerai.

Les DOORS SM ? Sado Maso? Presque, Sans Morrison.

Ça peut servir à ça le Streaming ou ses équivalents. Juste besoin d’une motivation. Dans ce cas particulier c’est l’échange avec Ranx sur Jim Morrison qui déclenche chez moi une drôle d’idée : l’album qui a suivi LA Woman, sans Mooonsieur Morrison, ça ressemble à quoi ?


L’époque où j’achetais mes disques, où je n’étais pas payé à les écouter, je n’aurai pas résisté longtemps à l’argument « Tu es fou, sans Jim – nous l’appelions Jim ou Jimmy -  l’album n’a aucun intérêt »
- Aujourd’hui tu es payé à écouter des disques ?
- Heu, c’est une façon de parler.
Contexte Doorsien, à part « Absolutely Live » dont je connais une partie par cœur, pas tout, « Celebration of The Lizard » sur vinyle était décourageant 


et depuis je ne l’ai plus retenté, le reste des albums a été survolé, davantage d’écoutes sur les deux premiers mais sans jamais frissonner et perte d’intérêt graduel sur les suivants.

Ha non, vint LA Woman !! Lui – elle ? -  je l’ai pratiquement usé.e. Un son plus épais, du blues Rock vite accessible et de grands moments pleins d’énergie sans oublier le « Riders …. » cinématographique.

Grandiooooose


Ceci expliquant cela ? Expliquant quoi ? Expliquant pourquoi « Other Voices » s’écoute avec attention. L’auditeur peut faire son film, se mettre dans la peau de Jim Morrison a qui le trio fait écouter ses dernières compositions. Et imaginer la suite. La musique est bien dans la continuité de « L.A. »

Mais Jim Morrison la laisse sans voix. Il n’y aura pas de secouage de cocotier. Beaucoup de bonnes chansons et de l’interprètage puisqu’il faut s’y coller. 

"Tightrope Ride"


"In The Eye Of The Sun"


"Down On The Farm"


Vous n’êtes pas les seuls à imaginer Jim Morrison, eux aussi y pensent, cela donne des intonations familières : Morrison mais aussi Mick Jagger parfois. Un internaute plus sévère évoque du Sous-MickMorrison.
La voix humaine et son mystère, cet album dans le répertoire de The Band aurait trouvé une bonne place, écouter le début de « Wandering Musician ».


Il y a même un titre à accoler à « Riders.. » sous influence de Santana. « Ships With Sails”


Voilà, j'ai pensé pousser jusqu'au suivant "Full Circle", mais un peu échaudé par le texte de "The Mosquito"

No me moleste, mosquito
No me moleste, mosquito
No me moleste, mosquito
Why don't you go home?
No me moleste, mosquito
Let me eat my burrito
No me moleste, mosquito
Why don't you go home?
Là, c'est certain, Monsieur Morrison est bien mort


Point trop n'en faut

15 commentaires:

  1. C'est pas seulement Morrison le chanteur qui manque, mais aussi Morrison le compositeur. Les meilleurs morceaux étaient de lui, les trois autres n'étaient que des interprètes doués.
    Cale toi plutôt Strange Days ou Morrison Hotel qui préfigure L.A Woman sans en avoir l'excellence.

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  2. Le pire c'est le carnage qu'ils ont fait sur An Américain Prayer. Alors que le potentiel était immense.

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  3. je reprends sur le pc, sinon c'est pas possible. Je disais donc, Other Voices est comme ces groupes qui reprenaient tous les tics de Led Zeppelin dans les années 80/90 sans en avoir le talent de création. En pire parce qu'en conservant le nom, les Doors détournent des autres albums les gonzes qui les découvriraient avec ce machin )) Les plans country tout pourris de Krieger on y avait déjà eu droit sur Runnin' blue avec le même résultat. D'ailleurs pour L.A Woman il est mis sur la touche et en grande partie remplacé par Marc Benno.
    Bon, Mosquito, c'est presque mieux, l'autodérision donne à comprendre que Full Circle était une besogne contractuelle. Comme pas mal de groupes, les Doors sont sortis des 60's sans un rond. Tu liras par toi-même leurs histoires de désignation de manager, ça vaut le coup )))
    Ah, An American Prayer ! Là, c'est vraiment du gachis. Ils avaient des heures entières de Morrison récitant sa poèsie et ils ont collé de la musique d'ascenseur derrière ! Au lieu d'un accompagnement blues, atmosphérique ou même expérimental, ils y sont allés avec la cavalerie ))) Franchement, fallait vraiment qu'il les aime pour se les coltiner jusqu'au bout. Manzarek avait un semblant de vision sur ce que Morrison initiait, il savait traduire en musique les ambiances que le chanteur désirait sur ses mélodies, Densmore était un batteur intéressant, venu du jazz, une sorte de Charlie Watts débraillé, mais Krieger, bordel, quel boulet ! Le gars a chopé trois riffs sympas et il s'est pris pour Andrés Segovia )) Malheur.

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    1. Me voici plongé dans le Davis, mais avec souvent la tête au dessus de l'eau, je m'éparpille en lectures. Je reviens sur ta critique des tics Led Zep – cité comme exemple – je me souviens bien être tombé la dedans, la découverte de CULT ou GREAT WHITE dont j’ai des vinyles c’était bien pour cette réputation d’héritage.
      À l’écoute de THE VOICES j’imaginais que le trio était davantage compositeurs de musique et que Jim Morrison secouait les lignes mélodiques pour placer ces textes, d’où la signature DOORS. Je me trompe et par jeu auditif, j’assemblerai bien les titre composé par M. Morrison.
      Pour commencer ce jeu, sur Morrison Hotel, je repasse « Waitong For The Sun ». STRANGE DAYS je connais bien, j’ai vérifie, même si je passais moins souvent la face B, juste parce que c’était la face B, fainéant qie j’étais et pas question de commencer par la A.
      MORISON HOTEL c’est tout l’opposé, je le connais très peu et donc c’est un régal, tout n’y est pas évident et donc mérite plusieurs écoutes, Coup de cœur pour SHIP & SPY.
      M’accompagnera un petit moment. Ce qui s’appelle un échange fructueux.

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    2. si tu persistes dans la lecture tu verras que Morrison décrète d'abord qu'il faut partager les droits de compos en 4 pour être un vrai groupe soudé, puis revient sur sa décision à partir de soft parade parce qu'il n'assume pas la médiocrité des compos de Krieger et qu'il est lui-même trop souvent bourré pour composer tout l'album )) Le livre situe bien les titres de Morrison et d'autres qui sont des collaborations ainsi que ceux pour lesquels il n'est coupable de rien.

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    3. Tu es dur avec Krieger, si ça peut relancer la discuss :-)) Je parle pas du jeu de guitare, OK "Caravan" m'a probablement plu à l'époque puisque je n'écoutais pas du tout ce genre, reste les compositions: "Light My Fire" "Love Me Two Time" sur Soft Parade j'aime bien "Touch Me"...
      Marrant "Yes, The River Knows" Morrison a un chant proche de "Neil Hannon" Mince, il aurait fait un grand crooner rock-pop unique dans son genre.
      Et dans Morrison Hotel, beaucoup de titre à deux.
      Bon je continue cette bio, je te rejoins sur la crainte de le finir. On y est bien. À bonne distance, le père Morrison à fréquenter, cela devait être au mieux compliqué.

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    4. Et je commence à tomber sous le charme de "Soft Parade" Les violons sûrement. Une production que j'aime même quand un peu hors sujet.

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  4. Y'a un disk des Doors sans Jim ??!! sans dec..bon, je sais pas si je vais tenter. ça me rappelle l'époque
    où j'ai acheté "Heaven and Hell" des Sabbath et me dire.."putain il est où Ozzy bordel..." Je
    n'imaginais pas le groupe sans lui. Pour les Doors, son côté psychopathe me fatigue, j'aimais bien
    Riders et The end même si ça finit mal le morceaux .. le film Oliver Stones en fait. Mais je crois que
    les puristes de Jim ne l'aime pas ? Le côté Laurel Canyon aussi j'aime bien, c'est un mythe
    géographique qui me fascine. Sinon j'ai les albums pour les avoir, je préfère les groupes british :))))

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  5. "Sinon j'ai les albums pour les avoir," j'adooore cette formule, un peu comme toi, j'y ajoute ce qui m'a incité à prendre l'album, ça atténue l'aspect boulimique de l'album qui pourrait ne jamais être écouté.
    Pour l'aspect Psycho de Morrison, là où j'en suis de la bio, passionnante comme un roman, car c'est un personnage de roman. Bien plus tête de con que Dutronc... par contre si le journaliste n'exagère pas, la niveau culturel du bonhomme est époustouflant.

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  6. The soft parade est homogène, contrairement à waiting for the sun qui compense l'éviction de celebration of the lizard par des pistes de remplissage. Ca n'en fait pas un chef d'oeuvre, mais pour si peu que l'on soit d'humeur ça le rend agréable à écouter. Par contre, là où waiting for the sun a des moments qui font partie du haut du panier (five to one, the unknow soldier, love street, hello I love you), soft parade n'a de ce calibre que son morceau-titre.
    Morrison hotel est largement dominé par l'implication du chanteur, les collaborations doivent se limiter à un riff de base par ci par là tant l'album est cohérent dans son reflet de la nouvelle incarnation de Morrison en biker de comptoir qui trouvera sa finalité sur L.A Woman.
    Plus tête de con que dutronc, c'est fort probable, plus talentueux, c'est certain. Bon, t'as raison que l'avoir dans ses fréquentations devait être un chouia pesant pour la vie de famille )))

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    1. En tout cas jubilatoire à lire... Mais je rassure le passageur, cela parle musique et littérature et... ksétéra

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  7. Ah ben ça alors, si j'avais su que Joe Dassin lui-même avait repris les Doors...
    Merci de m'avoir mis sur la piste, la bise mon Dev

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    1. ha ha, merci du passage et du rapprochement. Je ne connaissais pas celle des Doors ou de Dassin jusqu'à aujourd'hui, en fait même Dassin je découvre aujourd'hui avc ta remarque. Et pourtant une relation du forum Papillons Noirs nous avait préparé un travail de fou... Tu e donnes l'idée et l'en vie de partager

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    2. Ha !
      Mais on peut aussi oublier définitivement cette chanson débile...

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    3. Trop tard et le pire... bon "le pas pareil" est à venir? Parfois pire mais ce n'est pas la règle. Le temps de retrouver les images

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