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mercredi 31 juillet 2024

Dutronc, Hommage au Calembour revisité. Un texte guère épais d’après Tolstoï

 


(Le titre a pour origine le calembour d'un copain qui avait surnommé un de ses potes Tolstoï, je vous laisse deviner, Merci Georges)


Je sors de la bio, quelques remarques, vite fait

Mais ces remarques sont du remplissage, puisque ma seule intention c'est de parler de son idée de film. 

Bon d'abord le remplissage: 

J'aime beaucoup Dutronc, plutôt l'idée de Dutronc, car je n'ai pratiquement pas d'albums du monsieur, Un vinyle, des compilations.

Le nombre de films où il a tourné m'a impressionné, au point de souhaiter faire du rattrapage.

J'ai récupéré mon retard en musique et pour me faire pardonner ce qui va suivre, je vous droppe un album. 
Ses deux reprises sont émouvantes car il y chante. Et l'émotion ne pouvait pas être une option

"l'Homme et l'enfant"



Sinon il pratique parfois le parlé-chanté, qui nous prive de ce timbre de voix au vibrato très personnel qui embellit tant la chanson. 

"Voulez-Vous"


Dernière remarque avant l'apothéose, je vous conseille de chercher la définition de "Witzelsucht" c'est une maladie neurologique dont je suis peu atteint vu mon niveau.


Maintenant, place au cinéma, du moins à une idée de film, en fait un embryon de scénario. Si j'en parle maintenant c'est pour m'en débarrasser. À chaque fois que j'y pense.... Et consulter me reviendrait trop chère. Alors je tente.

Première scène: Au bureau, un des employé devient tout "rouge", se plaint
- Je ne vais pas tenir, je ne vais pas tenir...
Soudain il se lève précipitamment, fonce vers la sortie.....

Deuxième scène: On retrouve le personnage dans une rizière, entouré de paysans. Le voilà qui lâche une énorme caisse. Zoom sur un visage heureux, soulagé.

Bon pas de quoi faire un long métrage. Le titre? "Paix Au Vietnam"

Vous êtes encore là? 




5 commentaires:

  1. Ah le Jaco, il me colle à la peau et je pars comme toi, c’est lui d’abord au point d’envier sa personnalité (liberté ?). « A part ça ».. résume bien la chose de ma docilité qui me pourri la vie et de rester noyer dans ttes ces jactances.
    J’ai beau être total conquis sur le grand écran, j’ai qd même un chouille de préférence pour ses albums. J’avais l’objet (abjecte) de la boite de conserve, l’époque ou tous les artistes sortaient leur coffret remodelé, condensé sous d’autres pochettes. Je l’ai filé et me suis tout racheté. Et hop, le couple Dutronc/Lanzeman énorme, tout comme Clerc/Roda-Gil, toute cette série de disque 70’s. Les années 80, pareil, 90 aussi.. et les 2 derniers (le tien et « Brèves rencontres ») idem.
    Cinoche, « Van Gogh » est un film récurent pour moi, ça m’embarque très loin, mais les rôles qui lui collent bien à la peau, c’est par Michel Blanc pour moi, les 2 (« embrassez.. » « voyez.. »)..ou Chabrol et le chocolat. Et le Toine.. ta paix chez les viets.. un vangauguin..c’est pas un vent ? Sinon il restera « Guerre et pets ».

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    1. "vangauguin" ha ha tu devrais passer un examen voir si toi aussi tu serais un peu atteint de "Witzelsucht" (non, ce n'est pas un plat de saucisses autrichiennes).
      Pour les albums, en tout cas "Madame..." c'est dans l'ensemble une bonne surprise, mieux que ce qu'annonce le début. Je vois bien que la musique chez lui c'est pas la même place que Gainsbourg, moins impliqué, mais il a le sens de la mélodie même dans les derniers. Le temps sans Lanzmann, quelle perte de temps avant qu'il ne revienne - j'adoooore sa tronche à la Vassiliu - sinon? Je vais finir par le regarder ce Vangogue...

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  2. je suis comme toi, j'aime l'idée de Dutronc (et ça me suffit). J'ai quelques albums qui trainent dans un coin. Ils y sont depuis un bail et vont y rester. Ce qui ne m'empêche pas de reconnaître qu'un paquet de ses premiers morceaux sont parmi ce que la France a produit de plus pertinent et, fut un temps, novateur. Qui plus est, sans trop emprunter de ce qui se faisait ailleurs, contrairement à Polnareff et Nino Ferrer.
    Dans la semaine je lisais une interview de lui donnée à Playboy et recueillie par Manoeuvre au début des années 80. Il est clair que le gars n'a rien à dire et qu'il est à la limite de la tête de con. Ce que conforte une anecdote racontée par mon frère qui avait servi sa table au Grand Hotel de Cannes. Il avait été méprisant, gachait tout ce qu'il commandait, ainsi que les cigares hors de prix qu'il écrasait sitôt allumés. Tant que j'y suis avec le frangin, il avait posé du carrelage chez Christophe (à Antibes) sans le rencontrer, il m'avait décrit la barraque comme le paradis sur terre. Des Juke Box, des flippers, des billards, des bagnoles...(on était des les années 70, l'Amérique faisait rêver).
    Bref, Dutronc, tête de con, ça rime. Van Gogh est plutôt pas mal. Il est bon acteur en général, mais ses films ne sont pas tellement attirants. Un peu comme ceux avec Bashung.
    Si je devais ne garder qu'un seul titre de lui, ce serait A toute berzingue.

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    1. moi qui ai failli écrire que Bowie s'était inspiré de la fille du père noël pour jean Jenny... Bon OK Bo Didley -> YardBird -> Dutronc... Je préfère m'attarder sur ta remarque Polnaref et Nino Ferrer. Pour le premier - comme pour Gainsbourg et sa tMelody De Chou - un chef d'oeuvre qui traverse les années POLNAREFF'S... et d'autres titres. Ferrer je patiente, lui aussi a tenté il semble de sortir l'album plein, METRONOMIE m'a moins embarqué, mais il y en a d'autres à tenter.
      Polna inspiré du genre de musique pop que j'adooore, forcément... Là où Dutronc était davantage rock raide britannique!?!
      Dutronc tête de con? Presque l'anagramme de Trouduc. Une corde à son arc qui lui va bien comme costume aussi, je vois qu'il échappe à l'image de l'alcoolo clodo crado. Pas mal. Tous les artistes ne sont pas nos amis potentiels.
      "A toute Berzingue" je découvre, une chouette.... Bon, j'ai un Doord à l'étroit dans ma boite qui m'attend.

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