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vendredi 6 décembre 2024

Franz Schubert Sonate Pour Piano En Sol Majeur: Echanges, Papotes et Pédagogie de la Répétition


C'est à dire?

Tout ça pour vous amener à cliquer sur ce lien pour comprendre

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/la-tribune-des-critiques-de-disques/sonate-pour-piano-n018-d-894-de-schubert-2059320

Puis sur celui ci pour afficher ce qui vous donne envie. Remarque: si comme moi la page se place au bas, il faut afficher le haut pour pouvoir sélectionner un artiste, ici c'est Puccini mon amiiiiii que j'ai choisiiiiiiii

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/la-tribune-des-critiques-de-disques?search=puccini#concept-about

Maintenant j'explique

Je commence à lire le papier de PG...

http://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2024/11/piano-pianissimo-2024-chapter-three.html

... pour me souvenir, vague le souvenir, qu'il fut un temps j'ai dû m'intéresser aux sonates, à Schubert. Pour voir entendre. Généralement par précaution de néophyte je cherche UNE référence si ce n'est THE référence. Que je prends dans un bouquin daté déjà de 30 ans "Les Indispensables du Disque Compact Classique" 
Attendez ça palpite: ne l'ayant pas sous la main je cherche et tombe sur un article de France Musique.

Mais l'écoute fut brève et mise de côté car je n'accrochais à rien. C'était il y a quelques cinq années, voir le premier lien la haut.

Donc Pascal Georges relance le sujet et je reprends mon lien France musique pour découvrir - car j'ai manqué d'attention - qu'il y avait un podcast.

L'idée faisable en classique, une oeuvre, quelques références, des invités disons connus pour leur mélomanies, une écoute en aveugle des mêmes extraits et c'est parti: réactions, préférences, échanges pour enfin décider d'un classement.

Premier intérêt, les écoutes répétées, les bavardages entre chaque nouvelle écoute offre la pause nécessaire pour ensuite y retourner.
Les échanges en guise de pauses? Comme les critiques rock quand ils ne font pas de promotion, une oreille pertinente et argumentée parfois en accord, parfois. Parfois en opposition, parfois. 

La papote comme chouette contrepoint à l'écoute passée, on a connu avec nos vinyles et nos copains. Surprenant les nuances qu'ils perçoivent alors que moi... hum la différence peut-être entre culture et éducation musicale?

Avec L'opéra, les moments d'inattentions quand la musique est trop riche en changements? Je m'accroche à l'histoire pour conserver un intérêt aux toutes premières écoutes puis la mémoire provoque l'illumination.
Les Symphonies, les nombreux musiciens, la palette sonore qui en découle évite mes craintes de monotonie.

Voilà, je l'ai dit. Un seul instrument solo et une composition à fortes variations et mon écoute s'épuise assez vite. Rien pour accrocher.

Tenez même, Elvis Costello seul avec sa guitare et son pote au piano, sur des mélodies plus simples que je connais, he bien... !!
- He bien quoi?
- Heu, rien

Pendant que j'écris, j'écoute Monnnnsieur Schubert avec délectation, maintenant je suis capable de visualiser et main gauche et main droite, d'imaginer la position du pianiste, les moments où les épaules suivent la cadence.
La tête dodeline et la dentelle musicale se déroule prise au vent sans jamais toucher le sol.





Donc, c'est avec la joie inscrite aux oreilles que je droppe le Sokolov

A bientôt


5 commentaires:

  1. hello,
    donc tu as fait l'effort Schubert...
    Pas simple ce compositeur, un génie mort très -trop tôt, maladie.
    Un compositeur traumatisé par le génie de Beethoven, sorte de fantôme qui l'a hanté toute sa vie...
    Un romantique dépressif, un professeur certainement d'une grande pédagogie et un précurseur en de nombreux points.
    un ami me compare souvent Schubert à Monk - après tout peut-être bien, faut bien trouver des raccourcis.
    Tu choisis Sokolov et tu as raison, il apporte une nouvelle approche, une nouvelle dimension, une autre interprétation, plus actuelle, plus dépoussiérée, plus vivante et également d'un romantisme sans exagération, sans le côté exacerbé qui finissait par user l'auditeur des quelques décennies d'une avant 2000 et dont juste après on aura tout de même mis du temps à se débarrasser. t'as beau faire le ménage, il reste toujours une trace indélébile, un oubli, un truc que t'as pas vu et qui est là, furtif, presque naturel, généralement installé à ce point qu'on n'y fait plus attention.
    Aujourd'hui le classique prend une nouvelle dimension, plus actuelle dans le son, dans l'enregistrement, dans le sens, dans l'approche tout simplement. On cherche plus l'intention du compositeur plutôt qu'être simplement un/e interprète estampillé(e) par un nom.
    Autres temps autres vues et visées.
    Donc Sokolov, Buniatishvili, Bartoli, Goerhrer, Rondeau, Trifonov...

    Alors ... Schubert ...
    Moi c'est ses quatuors, impossible de m'en séparer et j'en ai toujours un en réserve dans mes écoutes, prêt à prendre le relai de n'importe quelle musique.
    Et ses oeuvres pour piano, je me suis tellement cassé les doigts dessus gamin et ado que j'ai eu un mal terrible à les apprécier - faut dire qu'à l'époque, l'interprétation était loin d'être réellement enseignée, c'était le technique, le digital, les gammes associées, les nuances écrites, oui certes, à respecter, mais l'intention, le compositeur, sa musique rapport à lui... cela a t'il bien changé ?
    Et puis il y a ses lieders, chants microscopiques fondés sur la poésie et qu'il faut en un fragment de temps inscrire dans le temps.
    Magique.
    Tiens, côté pédagogie il y a eu une méthode assez bien faite si ce n'est innovante qui s'appelait apprendre la musique avec Schubert - c'était une méthode de solfège qu'on appelle aujourd'hui et depuis une bonne 40aine d'années formation musicale - un sauf conduit afin de ne pas traumatiser les enfants (et les parents) par le seul nom de solfège.
    Mais ça n'a pas marché, ce seul mot est resté la plaie de l'enseignement musical et malgré des méthodes comme celle ci très bien foutue, passer le cap du mot fatidique de solfège reste une réelle difficulté quotidienne des professeurs tributaires du genre (dont je fus, entre autres compétences d'enseignant).

    Petit extra opéra, je viens de m'écouter le Hercules de Haendel, en vinyle, version Gardiner - hautement recommandable et des chœurs d'une rare beauté.

    Bon c'est bien, tu rebondis sur le classique et ose en parler.
    Et moi j'aime à venir le commenter ici, c'est bien trop rare.
    Dernière aparté, cette émission où l'on compare - je l'écoute rarement, ou parfois...
    Le grain de sel papotage à la mode France Musique avec des comparatifs souvent générationnels trop subjectifs et passe moi l'expression, branlette...
    C'est ce qui me tue avec France Musique, le verbiage... mais bon, c'est France Musique quoi...

    Allez, bonne soirée, bon Schubert (écoute l'album de K.Buniatishvili qu'elle lui a dédié il y a qq années) et bon romatisme saisonnier.

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    1. Tu me connais, je suis friand de papotage, un peu branlette mais sans promotion c'est celle à la quelle j'adhère, beaucoup de passion et un peu de cabotinage, c'est la bonne recette quand tu ne peux pas participer. J'ai tourné autour d'opéra que je connais, "Tristan Isolde" de Wagner est passionnant.
      Je n'ai pas trop commenté mes sentiments d'écoute, je voulais partager comment je pense avancer dans ces instrumentaux.
      Merci pour le Haendel, Pascale a repéré chai plus où un "Jules Cesar" du même, que j'aime et donc peut-être un voyage prévu.
      Merci de ton passage instructif

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  2. Dur de penser que Kubrick avec Barry Lyndon a plus fait connaitre Schubert que tous nos profs de musique réunis. Pourtant Brahms a plus percé dans nos rockeuses oreilles romantiques. Je ne connais pas trop les sonates et vais me pencher, j'avais moi craqué sur les impromptu.. aussi un beau voyage.

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    1. Je note pour une prochaine écoute. Je pense privilégier France Musique qui comme je l'explique compense la multiplicité d'écoutes qu'il me faudrait pour appréhender et comme je n'ai pas toujours cette patience. Les Impromptus? À suivre.

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    2. Par contre, une fois un auteur en oreille, plus facile d'aborder d'autres de ses oeuvres.

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