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jeudi 27 mars 2025

Conan Le Barbare, contrepèterie bien faite. Une idée plutôt qu’un défi : quel disque ?

 

Un article à propos du livre de Laurent Mantese « La Sonde et la Taille », un ultime chapitre sur Conan le Cimmérien. Kwaaaa Conan vieux ? Conan malade ? Conan en danger ? Conan avec des calculs ?

1975-1985, Métal Hurlant, époque où l’on s’intéressait aux dessinateurs créateurs : John Buscema, Barry Windsor-Smith., Boris Valejo entre autres




Une littérature, un genre naissant, l’Héroic-Fantasy. Où se côtoient une esthétique médiéval complétée par un fantastique emprunté aux légendes antiques : magiciens, monstres, dieux. Des guerres de conquêtes, des guerriers virils avec plein de muscles qui n’existent pas dans l’anatomie humaine. Attention, je ne dis pas ça par jalousie.

Dans ma lancée je dévore les écrits de Robert E. Howard, malgré son look c’est bien le précurseur de l’héroic-fantasy. Dévorer ? Comme je dévorais les Bob Morane, Harry Dickson.

Le hasard probablement ? Ou bien la volonté digne d’un grand linguiste francophone de préparer des personnages à contrepèterie? Sur ce sujet Wiki n’explique rien.

Le genre Heroïc-Fantasy marquant mon imagination je me tourne vers d’autres écrivains aux œuvres davantage abouties : Michael Moorcock, Jack Vance, Roger Zelazny… mais c’est une autre histoire

Littérature, Bande Dessinée il fallait bien que le cinéma s’en empare, un Arnold Schwarzenegger pour jouer Conan, j’avoue que… mais bon, je ne suis toujours pas jaloux.

Voilà, je pense avoir fait le tour. 

Sans oublier un fameux concurrent mais je ne m’étendrai pas sur le sujet, tout est dans le titre de cette chronique


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Ce sont ces souvenirs de plus de quarante ans qui motivent ma lecture.

Le livre ? Une écriture fouillée, un souci du détail pour offrir une littérature en 3D, un vocabulaire qui invite le dictionnaire, invitation que je refuse, je n’aime pas ce retour à la réalité qui casse le voyage, je décide que le contexte suffit. L’auteur a combiné pour mon plus grand bonheur une noblesse d’écriture et une violence crado-crasse poussée à l’extrême.

Durant cette lecture, en particulier sur une page, me vient l’idée : quelle musique ? Je propose ici en image trois extraits, j’ai caché celui qui m’a donné l’idée.

 



Ayant sollicité Ranx, son premier conseil fut de pratiquer à la lettre ce qui est décrit dans cette page, je devais sans difficulté trouver un disque de m**de. Je pensais à celui-ci sans jamais vraiment l’avoir écouté

Ha mais attends, Boris Valejo a dessiné des pochettes de disques dont un Ozzy


Le bon exemple pour éviter le débat Pochette Vinyle VS Compact Disc. Qui lorgne avec peu de réussite sur le style Meat Loaf... en plus drôle.

« Killer Of Giants »


Un peu bourrin surtout que maintenant j’ai le fin mot de l’histoire de « la Sonde… » une longue traversée finale à la « Aguirre, la colère de dieu ». (Carrément? Heu, un peu quand même.) C’est bien chez Ranx que je trouve ce qui se rapproche de mieux.

Contrée sauvage et glaciale, forêt impénétrable sous la neige, lumière pâle suivie de longues nuits de tempête….Esprit malfaisant à la poursuite de Conan.

« Un Cimmérien, même âgé, même gâté, même ramolli par la civilisation, reste un Cimmérien. Jusqu’à sa mort ! »

==> C'est par là qu'il y a davantage de détail <==

La pochette comme une évidence.


Ce chant, celui de l’esprit qui supplie. Dans l’ombre, silhouette difforme, terrifiante et envoutante.

Une musique à la seule couleur lovecraftienne tombée du ciel

« Englers Piler Har Ingen Brodd »


 PS: J'ai revu il y a peu le premier Conan film. Vous savez quoi? .....

... Une autre fois

PS: Merci Ranx orpailleur accaparé par la Norvege.


9 commentaires:

  1. Ah la la : on me chatouille sur un terrain exploré depuis des années ...
    J'ai toujours trouvé le Summérien aussi primaire que son look et peu apprécié les livres d' Howard concernant son Schwartzernegerrien personnage.
    Quitte a parler bas de plafond, je préfère aller chez Rosny Ainé, Helvgor du fleuve bleu (plus que la guerre du feu).
    Dans ce genre et cette époque, mes lectures seront plutôt tournées vers E.R. Burroughs et ses mondes primitifs (Gaspak, Tanar de Pellucidar, Au coeur de la terre, L'empire de David Innes, Terre d'épouvante...) ; et plus tardivement vers Moorcock dont le Nécromancien Elric lui tient la route.
    Ah oui la musique, bon si on parlait d'autre chose, j'aime bien les pochettes ...
    Bon au moins tu me donnes envie de parler aussi d' Héroic fantasy ... à suivre.

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    1. Je te suivrai, prêt à y retourner. Moorcock forcément. Burroughs j'ai effectivement dévoré les Tarzan et son captain Carter, que Disney ait abandonné le cycle au cinéma est un regret, j'étais client du genre. Faut croire qu'en général pas le public. Manque peut-être de la grande histoire. À suivre donc

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  2. Conan, ça me parle. Du moins le Conan des bandes dessinées de Roy Thomas et John Buscema parues à la toute fin des années 70, lorsque rêves et fantasmes nourrissaient mon esprit auquel les aventures de Blueberry ne suffisaient plus. Surtout, il y eu Bêlit, reine de la côte noire, irrésistible brune, fièvreuse et furieuse, elle ensorcella sans distinguo mon héros et moi-même. Avant de nous briser le coeur, aveuglée qu'elle fut par des trésors empoisonnés. Malheur.
    Le film est ridicule, Schwartzenegger n'a pas le physique barbare, seul Thulsa Doom tire son épingle du jeu.
    Je ne me suis jamais vraiment penché sur les romans. Je devrais, d'ailleurs tu m'en donnes envie. Ceux de Robert, entendons-nous bien, certainement pas celui de ce tacheron sabordeur de mythe.

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    1. La reine de la côte noire, en farfouillant je tombe sur un roman de Poul Anderson "Conan Le Rebell" où elle participe à l'histoire. Poul Anderson!! Ça ne te dis rien? Allez quoi....
      Les bouquins de Robert? Tu me diras, je paris que tu seras agréablement déçu. Tâcheron? Tu es injuste surtout qu'il apporte une belle pierre justement à ce mythe, du moins le mythe passe de la 2D à la 3D... Non mais.
      En tout cas si le cinéma ou les séries bien fournies financièrement pouvaient s'en emparer. Je sens que je serai très tolérant.

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    2. Restera plus qu'à trouver un acteur au niveau. Conan est un personnage complexe, il doit plus à Winston Churchill qu'à Hulk.
      Ce qui m'attache à lui, c'est son romantisme. Les maléfices, les sortilèges, les sorciers, les catins, son rapport à la mort et sa lutte incessante pour la vie. Ses stratagèmes. Et Bêlit, qui m'a fait tant de mal.
      Autant dire que je me contrefous des furoncles qu'il a sur le cul ))

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    3. Ah, Ozzy. Qui va débouler sur un trone au prochain concert de la rerereformation de Black Sabbath, en juillet. Je dis ça parce que ça fait lien avec ton Conan littéraire ))
      Et cette pochette, comment dire ? Elle résume bien la surenchère du hard 80's, jusqu'au n'importe quoi qui fit fuir la clientèle. Il s'était pas trop mal tiré de sa période loup garou, grace à un clip bien kitsch et là, paf, c'est la sortie de route ))
      https://youtu.be/YwAniit353w?si=PCkG1mLIjGmM4CGa

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    4. Les BD? Toi par contre tu me donnes envie d'en relire, plutôt d'en lire, à l'époque vu le prix c'était plutôt les bouquins en poches que je lisais. Pour les furoncles, tu dis ça parce que tu es encore jeune. Pour le série, mon rêve se réalise? https://www.youtube.com/watch?v=m-nszCo7zaI&list=PL_-dovbkoGofVfWDpnRxiVLdqkZddvU9C
      Tu crois qu'il a fait exprès Tavernier 'Capitaine Conan" Kwaaaa Conan a le grade de capitaine???!!!

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    5. Vu le clip, je me demandais si il n'avais pas fait une apparition dans MIAMI VICE. je parle de Ozzy.

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    6. Je me souviens de Ted Nugent et Glenn Frey, mais pas de Ozzy. Ce qui n'empêche pas que ce soit largement possible. Tous les gros cokeux y sont passés.
      Malheur. Ta série Conan est une pépite ))) L'acteur est presque pire que Schwartznegger, tout en étant plus crédible (il est brun, ça se joue à rien).
      Tavernier, va savoir, avec un type qui transfert l'univers de Jim Thompson en Afrique, on pouvait s'attendre à tout.

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