Mérite une chronique chacun, mais mon cœur tournant autour des
trois je me suis dit :
Comme mon cœur tourne autour des trois je fais un seul
papier mais j’explique tout de même les différences ressenties. Mais alors
pourquoi ? Parce que ils sont sujets du royaume uni, parce que ils étaient
grands dans les années 90, parce que tant d’années plus tard ils composent de
grandes chansons encore. Certains réguliers d’autres moins.
Et puis quand je me tourne vers les sachants qui sachent (du
verbe séchoir ou savoir tomber) je lis les influences communes : Scott
Walker pour tous, Roxy, Bowie pour certains mais pas l’autre. Car l’autre c’est
…. J’y arrive mais en dernier
Je commence par PULP, PULP quelques albums dont de vrais
traversant les années, des accompagnants pour nos jours qui continuent à vieillir.
Un souvenir, le titre « Common People »
Sing along with the common people,
Chante avec les gens ordinaires
Sing along and it might just get you through,
Chante avec eux et peut être que ça te fera comprendre,
Laugh along with the common people,
Ris, ainsi que les gens ordinaires,
Laugh along even though they're laughing at you,
Ris avec eux, bien qu'ils se moquent de toi,
And the stupid things that you do.
Et les choses stupides que tu fais,
Because you think that poor is cool.
Parce que tu penses que la pauvreté c'est cool.
Extrait trop incomplet, mais j'adooore le "Because you think that poor is cool"...cherchez le reste et regrettons ensemble le peu de parolier en France qui proposent ce genre de scénettes, humour et ironie un cocktail dont les britanniques auraient l'exclusivité?
La reprise de Cap’tain Kirk (William
Shatner) et Joe Jackson, si j’ai qu’un seul truc à faire écouter sur ce papier
Brrrrr, haaa ce bon Joe et son enthousiasme, c’est du tout bon. C’est quoi déjà le sujet ?
Ha oui, PULP de le retour.
Et bien il est bien.
La preuve ? Vous me faites confiance.
Les compositions ? Pris le temps d’être peaufinées.
Je me suis laissé emporter par celle qui vous propose de
courir sur une pente descendante à forte inclinaison.
« Got To Have Love»
J’ai failli écrire que cela me faisait penser à Baxter Dury,
mais pour en être certain j’ai écouté quelques titres de Baxter, en fait pas vraiment
(Ceci est une prétérition) N’empêche cela m’y a fait penser! L’accent ?
Un petit battement de cœur à la basse
« Slow Jam»
Ha un vrai souvenir avec PULP, qui explique pourquoi il y a
attachement alors que je n’étais plus branché à cette époque, un jour de
l’an chez un pote, 1998 vers 1999, déjà tôt le matin, fin de boisson, fin de
danse , il faut savoir que je suis interdit de platine avec mon gout à faire
vider la piste, tout ce petit monde est assis, je sirote un rouge frais(e?) et
l’hôte me dit « vas y Antoine, met un disque, ce que tu veux » enfin
pas pris mes CD pour rien, donc je mets « This Is Hardcore », vous
devez me croire, cela a plu et je n’ai jamais autant apprécié cet album
que j’écoute et même découvre encore.
Pour revenir au dernier. Encore un titre qui s’impose lentement, passé de *** à ****,
une mélodie entêtante comme le sait notre autre compositeur… mais en dernier de
ce papier j’en reparle.
« Partial Eclipse»
Je continue avec SUEDE ?
Alors ? « Animal Nitrate » ? Bof à l’époque.
Et aujourd’hui ? Pas plus enthousiaste que ça,
cependant quand je découvre, pour le besoin du papier, des titres
comme « Trash » « Beautiful Ones » je conçois mon tort. En
attendant de développer l’idée de rattraper le retard, le « Antidepressants »
« June Rain»
C’est que j’aime ces morceaux porte drapeau épique à la U2,
au fait ils deviennent quoi les toutous ?
Et puis ? C’est des trois le plus rock moins pop. Ça
cogne comme cognaient des titres des STRANGLERS ou des effets Basse/Guitare à
la MAGAZINE
« Antidepressants»
Donc il reste quelque chose de la période PUNK passée à la
moulinette PUBLIC IMAGE LTD ?
« Disintegrate»
Evidemment que c’était une connr*** erreur de chroniquer ces
trois albums sur un seul papier, impressions et textes alternés d'auditions embrouillent mon écoute (Variation foireuse d’une contrepèterie que je dois à M.
Darroussin)
Donc je pause, du silence, de l’air marin, une caresse à mon petit chien, à défaut d’oreilles fraiches me revoici avec
En fait non, j’ai écouté le podcast de M. Assayas consacré à Divine et j’ai remis l’écriture au lendemain. Donc nous voici le lendemain mais maintenant quand j’écris et déjà le passé pour toi le gentil lecteur de passage.
Commençons par la pochette qui aurait pu être la suite de « Office
Politics » du vécu : Midi, partir déjeuner avec les collègues, le
moment du café, il écoute Garry expliquer comment il a pu consacrer une partie
de ses appels téléphoniques en frais professionnelles. 13h, il faut retourner
au bureau. Dehors il fait encore un peu humide, mais heureusement il n’a pas
oublié son parapluie.
Nous sommes loin du charmeur photographié sur la pochette de « Casanova »
Pas du tout, sur sa dernière œuvre, il y a bien la vie qu’on a, mais sur d’autres sphères.
Sans oublier le style qui
permet la filiation Scott Walker et aussi Jacques Brel et Burt Bacharach, oui
tout ça ensemble.
Inspiration surannée peut-être, cabaret, comédie musicale. La
plupart des mélodies s’impriment dans notre cortex, ce délicieux mélange mélancolique
souriant et une orchestration qui s’inscrit dans l’intemporel, celle qui a fait
ses preuves chez entre autres Sinatra, Aznavour et plus récemment chez ???
A vous de me dire.
Et puis, et puis je comprends son anglais, à ma portée.
Comment résister à l’évocation de la dernière journée avec son
père
« The Last Time I Saw the Old Man»
Ou l’image du fil invisible qui le rattache à sa fille,
restons tolérant à cette vidéo premier degré qui se rattrape à la toute fin, gommant toute amertume, tout à sa joie de comprendre ce qui nous relie à nos
enfants
Je n’ai pas encore tout écouté avec attention, contrairement
à Suede et même Pulp, je sais que cet album entre dans la bulle d’écoute qui n’éclate
jamais malgré l’encombrement d’artistes qui s’y bousculent.
Divine en attendant le Divin Elvis.
(Dans les deux cas j’ai des albums du passé à mieux
connaitre, j’avais prévu le coup)
En parlant de mélodie qui résonne dans ma tête, celle qui
suit s’est invitée dans un de mes rêves…
« Achilles »
Voilà et je me désole de ce papier bancal sur trois pattes, j’ai
cru à un rapprochement entre artistes de sa majesté, aux influences communes
pour découvrir qu’ils se distinguent surtout par leurs différences.
Et maintenant ? Où sont les héritiers de Neil Hannon ?