Surtout appel à des oreilles pointues, pas le genre Spoke,
non, du genre qui ose poser un avis sur la qualité sonore sans craindre
l’immodestie du propos. Une oreille qui peut répondre à la question : est-ce
que « Lamb… » profite de ce remix ?
Ajout de dernière minute: il y a ici un avis justement que je vous invite à lire, partager et commenter:
Cliquer sur l'image pour y accéder ==>
Fin De L'ajout:
Une explication concrète: un changement de studio d'enregistrement et le nouveau GINI trop acide?
Mais « Lamb » ? Tout le contraire, le son des
vinyles étaient impressionnants, en cohérence avec la pochette noir et blanc,
les sons prennent les couleurs noirs soulage et blanc argent, exploitant toute
la palette.
Je profite de cette nouvelle édition pour tenter d’exprimer
tout le bien que je pense de cette œuvre majeure de la musique. Je suis juvénilement
content de constater qu’avec le temps cet album rejoint le haut du classement
du genre, tout proche de « In The Court.. », en attendant qu’un jour
il entre dans le « tout genre, toute époque confondus »
Loin des esbrouffes démonstratifs il y a des compositions
ramassées, essentielles, incarnant la quintessence de la mélodie pop.
Des choix ?
Pour illustrer mon discours sur le son
« Hairless Heart »
Et ce titre qui a probablement contribué à mon gout (tardif) pour
l’Opéra *****. Circonvolution mélodique portée par le Peter Gabriel à un haut niveau,
qui m’incitera à le suivra aveuglément mais pas sourdement.
In The Rapids, 2 minute et 23 secondes de chef d’œuvre
Enchainé avec IT, IT qui nous entraine dans une folle course
farandole de bonheur, écoute musicale vitaminée adrénalinante qui conclut en
clin d’oreille : « It’s Only Knock and Wall , But I Like It »
(Bien content d’être tombé sur cette vidéo è)
Bon, et le remix ?
Un prétexte pour ce papier, cet album a contribué et
contribue à mon épanouissement musical (pas moins !!)
Une version live très (trop ?) fidèle.
J’attends que l’on me dise si ce remix ajoute des richesses,
d’où je suis-je ne peux pas le juger.
Burp: ***** ...à mon gout (tardif) pour l’Opéra
Je m'explique: ce titre de Genesis ne s'est pas imposé de suite, il a pris le temps de la découverte, mais une fois ce moment atteint il ne m'a jamais plus quitté. C'est le même phénomène qui me pousse vingt ans plus tard vers l'opéra avec ce titre, au casque... qui m'accompagnera chaque matin de départ au boulot pendant plusieurs semaines, véritable addiction.
Puccini - Che gelida manina
La suite je l'ai souvent et même déjà racontée. Sûrement une autre fois peut-être.



Trop synchrone les amis du net ! J'ai le même Genesis programmé demain matin en confirmant l'intérêt du remix, et une compréhension du live....
RépondreSupprimerLa vidéo de The River est chouette.
Me reste juste à faire le chemin inverse de toi de Genesis à Pavarotti ...
Merde je me suis mal exprimé, mon chemin a été Genesis en 1974 et l'opéra vers 1994 je crois. Une Correction s'impose, "it's only Opewa but I like it"
SupprimerAh, je me doutais bien qu'enfin on en parlerait de cette "sortie"...
RépondreSupprimerAvec les années qui sont passées, finalement, je ne saurais dire quelle période (rien que de dire période suppose un paquet d'années...) de Genesis je préfère.
Quand cet album est sorti il m'a semblé plus important que ne le fut par exemple "The Wall" de Floyd, pourtant, ambitions on peut dire similaires, prise de pouvoir de leader sur l'entité groupe, mise en exergue et à nu de la personnalité avec le passage du "je" au dépend du "nous" et de fait même si... la fracture avec la notion de groupe, va se mettre en place définitivement.
Phil suivra...
Le Genesis de mes années ado ne sera plus et "Trick" prendra son temps avant de se réinstaller et d'aimer les aventures nouvelles autant que tout.
The Lamb est une sorte de pavé que je ne sais cesser d'écouter, il possède tellement d'atouts et de réelles vibrations qui te foutent la chair de poule (The Lamia) qu'il est l'un de mes albums non préférés, mais dans lequel je trouve une sorte de synthèse de tout ce que j'ai toujours aimé chez eux.
Groupe, individus, solistes...
Un condensé de génie qui devait forcément soit imploser, soit exploser pour aller... mais vers où ?...
Alors c'est à l'intérieur que ça s'est produit.
Peter s'est barré, Tony l'architecte n'en pouvait plus de ses costumes de théâtre et de ses facéties d'acteur-chanteur, Mike subtil observateur a attendu que l'orage passe, Phil se démêlait avec sa vie privée et a sorti de son côté un décollage sans retour vers une carrière incroyable, Steve quant à lui reste farouchement et génialement dépositaire de la période qui a amené cet album génial...
Dé-scindé le groupe en a bavé.
Et plein de petits Genesis sont nés... et ont fait leur chemin.
Remix... hmmm, je pense plutôt à ce travail qui fait la différence qu'on appelle mastering, ce truc qui, même si le travail initial est beau, sonne, etc. peut tout changer en l'espace d'un "mauvais choix" de fréquence...
Steven Wilson, spécialiste, pourrait en parler plus que longuement. C'est un expert en la matière.
Allez, je file me remettre ça, je le prépare pour demain, il devrait tenir le trajet en voiture.
La plus belle piqure de rappel de cette pré fin d'année et tant pis pour les grincheux anti-prog que j'ose détester.
Je ne sais pas si tu es passé chez Sorg, mais il pose une question qui m'a échappé jusque là, c'est pourquoi ce serait comme tout le monde le dit - y compris les autres Genesis - l'album de Peter alors qu'il participe peu à la composition si ce n'est comme contrainte pour que son texte "rentre". C'est la première fois que je suis confronté à cette forte relation Paroles et Musiques.
SupprimerMe suis remis ma version CD 2007. Du coup pour comparer, il faudrait que je me chope ce gros coffret pour écouter sur la chaine. (je fais ça avec les Tull et avec "Animals"...). J'avais mis beaucoup d'années avant d'intégrer celui-là. Je sais pas pourquoi. Du coup, depuis 2007, c'est comme une découverte, ou un Genesis pas si vieux. Une bascule historique. Et je sais pas pourquoi, la pochette colle dans ma tète avec "Tusk", mais Buckingham est resté pour 2 autres albums après. Vais tenter au casque (pas pareil), je te redis. Et du coup, je suis tenté en vinyle. J'ai tout de Genesis,jusqu'à cet album, exclu.
RépondreSupprimerPlus haut je m'étonne de la forte relation texte sur musique, mais je peux aussi parler de l'influence chez moi de la pochette sur mon écoute, cette impression de noir et blanc certes lumineux sur cette musique. Je pourrai tenter moi aussi la comparaison, faudrait que je ressorte mon vinyle, quoique retour du vieux débat un peu oublié, c'est quoi ma platine disque, c'est quoi sa tête de lecture.... Mais ce disque mérite le débat, ce disque a un son
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