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samedi 15 février 2020

L'autre Elvis. Pathétique? Grotesque? Émouvant? Touchant? Grandiooooose


Message perso: J'ai sous le coude THE TUBES aussi
Mais changement de plan.
Toujours en rythme lent, j'avance sur le Dico Rock Assayas.
Lettre S.
Sedaka (Ha ha, vous pensez au moins avoir échappé à ça ... aussi?)

Sedaka et un titre que je ne connaissais pas jusqu'à ce qu'il me rentre dedans, l'uppercut quand vous cherchez la chanson à écouter seul:


Et le dico d'insister, titre repris et repris, entre autres par Elvis Presley.
Je l'ai forcément.
Ha ben non.
Titre tiré de son/ses derniers albums.



Année 1977. Année de mes 17 ans. Année du punk.
Je m'en souviens et je me demande bien pourquoi:
Aout 1977. Je suis dans le salon des parents. Annonce de la mort de Monsieur Presley. À l'époque ça me laissait indifférent, vraiment, je n'ai même jeté un oeil sur l'hommage.

Un paquet d'années plus tard, le Elvis que je vais adopter c'est celui qui fait dire à pas mal d'internautes: "Je passe mon tour"

Mon Elvis c'est moins le King of Rock & Roll que le crooner plus fragile, plus touchant que le King of Croone, j'ai nommé Sinatra.

Sinatra lui il est solide, même désespéré il t'en collerait une si tu le plaignais. Alors que le Elvis:


Je me fais mon film.
GraceLand.
Saint Valentin.
Un verre de champagne à la main (Quoi? il a pas toujours attaqué à la bière Hamburger et pour mon image champaaaagne)
Tout seul sur son perron, il a remis son habit de toréador, son livre sur la karaté en quarante leçons posés près de la bouteille.

Seul mais avec un orchestre dans le jardin.
Il se retourne
- Hey, les amis, vous connaissez Alain Barrière? Allez, on imite, go



Dans mon film, Elvis sait jouer du Piano (il a appris en trente leçons)
Il se met au piano et décide de me faire pleurer


Bien entendu ça ne marche pas pour tout le monde. Si on prend conscience de l'orchestre à la Liberace, si on regarde le parcours du chanteur, peut-être, aussi on pleure.

Elvis est un instrument vocal. docile comme tout instrument qui ne donne que ce que l'on joue.
Elvis et du Gospel? Ça doit donner!
Elvis et du blues? Ça doit donner, non?
Elvis et de la country, ça donne, sûrement.
Elvis et le rock? C'est bon, on a déjà donné!!

J'ai adopté définitivement sa voix et sa voie. Et YES je suis bien content qu'il ait abandonné le Wock & Woll. Après tout il y en a plein d'autres qui assurent, mais dans son registre, aucun.

Pour les droppeur & boxeur, ses trois derniers albums. Authentiques? Des enregistrements live? Je ne sais pas. Mais du Elvis ça oui.



Quelques une pour le plaisir, ça gospel:



Hééé!!! Je déconnais, pardon pour le piano, il en joue....
Mieux que moi en tout cas

Unchained Melody


Je vais vous dire, une seule fois. Si Jimmy Carter avait eu des Bollocks (on s'en fout) j'aurait voté une loi qui interdirait à Elvis Presley de mourir.


Quoique


Vous connaissez la légende de Elvis, qui serait vivant caché sur une île. Avec Marilyn...
Bien entendu c'est une légende, mais comme toute légende il y a du vrai.

La vérité est dans Bubba. Elvis remplacé par un sosie alors qu'il se repose dans un centre de ... heu... repos. Voit son sosie mourir sur scène.
Pas le choix, impossible de revenir.
Il sauvera le monde avec JFK (dont la CIA a changé la couleur de peau pour qu'il ne puisse pas revenir) contre un dieu égyptien venu...

Quoi? La vérité je vous dis!!

La preuve:


Quel rapport?

Aucun, j'ai juste craqué.

31 commentaires:

  1. Mon Elvis préféré, celui de la fin, celui qui a largué les amarres. Il dégage une intensité de fou, c'est émotionnellement foudroyant. Son Unchained melody (capté lors de son ultime concert, me semble t-il) est beau à se flinguer.
    Quant à Bubba Ho-Tep, c'est un bijou comme le cinéma n'en offre que trop rarement.

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    1. Je ne crache pas sur les débuts, mais moi aussi en m'épaississant je me tourne vers l'émouvant, grand orchestre et tutti quanti. Faut dire cette putain de voix quand même.
      Au fait je m'y suis pris trop tard sur votre échange avec Charlu sur le film JOKER, comme tu pensais l'aborder un de ces quatre. Je suis de la partie. J'ai trouvé le film correct sans bien comprendre la démarche: s'approprier un personnage de BD pour le changer d'univers et ensuite se le trainer, l'abandonner. À suivre?

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    2. Les débuts, les disques de Noël, ceux de gospel, les B.O, Acapulco, Hawaï, avant l'armée, après l'armée, aux putes à Pigalle, à Las Vegas avec Ann Margret, Elvis je l'aime autant à chaque instant de son parcours. Tout ce qui lui a été reproché est devenu la norme. On prend les concerts à Las Vegas comme exemple ? Qu'est qu'on n'a pas lu sur le sujet, railleries de toutes parts, et au final, il n'y a plus un groupe qui n'y fasse sa résidence annuelle. Elvis a défini ce qui est et doit être. Et c'est marre.
      En prime, il a sorti cette voix, gigantesque, dévastatrice, chargée d'un tas de trucs qu'on ne peut pas comprendre. Qui a compris Elvis ? Ce type reste une énigme, la somme de toutes les contradictions.
      Le joker, comme je te l'ai dit ailleurs, je ne l'ai pas vu, rien que les photos qu'on nous colle sous les yeux un peu partout me donnent envie de piquer un roupillon. Ça sent le prétexte à deux balles pour nous refourguer les poncifs thématiques de la conscience mondiale du moment. Ce matin aux puces, je me suis chopé La Force du destin en coffret trois vinyls avec Maria Callas en figure de proue et Lulu d'Alban Berg par Boulez. Je préfère ça.

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    3. Tiens, un jour j'y reviendrai, l'autre grand Allemand: Richard Strauss et le plus beau trio féminin du MOOOOONDE. C'est moi qui l'ai extrait et bonheur, on ne me l'a pas supprimé: https://www.youtube.com/watch?v=_aNvJqwS86s

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  2. Le plus bel Elvis, c'est celui du comeback de 1969. Aux débuts, c'était l'arme du show business pour que les Little Richard et Chuck Berry ne corrompent pas la jeunesse américaine. Celui de la fin, c'était une baudruche bourrée de beurre de cacahuète et de cachetons qui ne valait que par les restes de sa voix d'or sous la pompe d'arrangements criards.
    Just my two cents...

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    1. "...sa voix d'or sous la pompe d'arrangements criards" et j'adore. Baudruche? Qu'il aurait été impossible de dégonfler, tel un Pavarotti (L'éléphant qui a avalé un rossignol) il y a comme un miracle et avec le temps le reste s'oublie, sauf l'émotion, intacte.

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    2. Le comeback c'était en 68, je chipote mais tant qu'à nous resservir les sempiternelles mêmes rengaines autant qu'elles soient exactes )))

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    3. Ok, va pour 68, j'étais pas né de toute façon (je sais, excuse non recevable, on se raccroche comme on peut aux branches ^_^).
      En même temps, si les rengaines sont sempiternelles, c'est peut-être qu'elles sont justifiées ! :p :-D

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    4. Hélas, elles sont principalement fondées sur des âneries. Le groupe qui accompagne Elvis durant les 70's à Las Vegas et en studio n'a rien d'un orchestre aux arrangements criards, il est en fait composé de quelques uns des meilleurs musiciens de l'époque. Le bassiste Jerry Scheff a joué sur des albums des Doors, le guitariste James Burton est une pointure dont le cv remplirait des pages, le batteur Ronnie Tutt dégage autant d'énergie que Keith Moon -revois les live- et Glen Hardin au piano a accompagné Johnny Cash, Ray Charles, Sam Cooke...pas franchement des brèles. Ce groupe a été si considéré qu'on le retrouve sur des albums de Gram Parsons, Emmylou Harris, Elvis Costello (ce qui n'a pas dû échapper à celui qui nous a mené ici), Roy Orbison et des dizaines d'autres du même acabit.
      Presley a toujours revendiqué Caruso, Mario Lanza et Dean Martin comme référence au même titre qu'il revendiquait les voix noires du gospel. On retrouve ces influences tout au long de sa carrière. Sa musique même au temps des débuts a finalement peu en commun avec Chuck Berry ou Little Richard, sinon quelques reprises (mais doit-on réduire les Beatles à des erstaz de Chuck Berry parce qu'ils ont repris Roll over Beethoven et Rock'n'roll music ?). That's alright mama, c'est pas Maybellene (que j'aime tout autant, là n'est pas la question), et en quoi Heartbreak hotel évoque quelqu'un d'autre qu'Elvis ? Now or never, Surrender sont de fabuleuses adaptations du répertoire italien, il y a là une audace sidérante qui correspond à ses goûts, rien à voir avec une quelconque décision commerciale du Colonel Parker comme on le lit souvent. C'est juste que l'éclairage qui était donné de lui par la presse n'était pas le bon. Comme quand il a été de bon ton de le traiter de raciste, alors qu'on découvre sur internet des tonnes de photos où il est en compagnie de BB King, Brook Benton, Fats Domino, Jackie Wilson, Bobby Blue Bland...
      Bref, son goût pour le bel canto, pour la puissance des stentors de l'opéra, l'a façonné autant que son amour de la Soul, du Blues, de la Country ou du Gospel, il était au carrefour des musiques et le réduire à un simple rocker est une connerie de plus. Elvis était juste lui-même et si tu l'écoutes sans a-priori tu verras que le beurre de cacahuète fait des miracles ))) Quant aux cachetons, c'est malheureusement un travers qui nous a encore récemment privé de Prince et Tom Petty, faut-il en déduire qu'ils étaient des baudruches ? Si on vire tous les camés du rock, il ne va plus rester grand monde sur nos platines )))
      Ecoute Hurt, Unchained melody, Release me, Can't stop loving you, He'll have to go, She thinks i still care, Pledging my love...pour ne citer que des titres des albums mis en exergue par DevantF, il y a là un feeling unique. Auquel on a le droit d'être insensible, mais qu'il est difficile de nier.

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    5. Il y a des sujets comme ça, le Ranx faut pas le chercher. Je vais de ce pas voir ce que tu nous avais écrit sur le sujet (De ce pas? Plus tard ... mais je vais)
      Ha oui, si je m'écoutais je parlerai à cette occasion du "King Of America" un Costello qui m'a accompagné dans ma célèbre (quoi??!!) période Allemande...

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    6. Je te soupçonne d'avoir évoqué Elvis rien que pour nous glisser Costello en loucedé ))))

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    7. L'inverse... puisque Costello First (Question de point de vue) mais non même pas, c'est bien l'article de Neil Sedaka et ce titre mis en avant que j'ignorais, mais maintenant j'en ai bouffé... J'adore ce genre, et l'idée qu'il y a encore de par ce monde de quoi m'enthousiasmer. M'encourage à l'enthousiasme

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    8. Il a jamais eu besoin de personne pour se défendre mais c'est quand même un règle : Elvis on n'y touche pas !
      Neil Sedaka j'dis pas. Je tiens pas 3 secondes.
      Quant à toreador, à part dans Carmen ça se dit torero. Non mais.

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    9. Tu as raison et Carmen aussi. Toréador ça fait Monsignooor, Torero ça sonne comme la tête à toto.
      3 secondes, j'ai vérifié il a même pas commencé. Le silence avant Neil c'est pas encore du Neil ;-) Bon, tu n'es pas encore près. Et avant, tout avant? "Oh Carol" "The Diary" "I Go Ape" etc... J'hésite à rebondir dans ce passé... Tu te souviens Wood Stock avec les Sha Na Na...

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  3. Nous sommes connectés ;D Les Carpenters, que j'ai en tête de gondole dans mes 300 brouillons, et puis ELVIS !! (Pour The Tubes, bien que je ne connaisse que très peu mis à part la reprise de Nina Hagen, je vois le poster du groupe collé au mur sur une vielle pub chaque fois que j'ouvre un vieux Rock'n folk ;D).

    Pour revenir à Elvis je trouve qu'on en parle jamais assez assez, alors merci Devant. Son histoire, sa voix, sa dégaine, sa beauté, sa naïveté, ses travers, son utilisation et tout le reste font que ces dernières apparitions sont à chaque fois pour moi toujours aussi bouleversantes. Pas par pitié bien au contraire, mais c'est peut-être le moment où, à contrario de son physique, son esprit est le plus éthéré, délicat, dénué de toute gravité.

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    1. Joliment écrit et je partage ce ressenti. Peut-être que l'on s'éloigne de la vérité du bonhomme mais comme j'aime les histoires et les légendes, j'aime bien la tienne. Et puis j'avoue une fascination pour ces artistes - plutôt US - dont l'histoire personnelle est opposée à l'image musicale. Brian Wilson, Carpenters, Elvis, Mickael Jackson.

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    2. Avant de devenir icônes une fois morts, ils étaient martyrs de leur vivant. Lui, Marilyn.. Ils me font penser à l'illustration de Sébastien, le saint martyr transpercé par des flèches de part en part o_O

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    3. Le pire... c'est que la plupart, ce sont des flèches d'amour

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  4. Presley reprenant Barrière, voilà une idée qu'elle est bonne !

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    1. Avoue, HURT ça fait bien penser à "Maaaaa Vieeeeee"

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    2. Et ce rythme de slow, ça ne se fait plus, je me souviens chez les papillons noirs j'avais tenté une compilation qui respectait ce rythme: Ferré/c'est extra. Polnareff/Love Me, Alain Barrière/ma vie, Charles Dumont/Les Amants. Je vais ajouter Hurt...

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    3. ahah ! Il est bien Ma vie. Et entre nous, il est mieux que Hurt ;D

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    4. OK, mais dans un mouchoir de poche, brodé.

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    5. Vous voulez vraiment me faire monter les nerfs ou quoi ??? ))))

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    6. Elle est mieux Hurt bien sur ) Mais au démarrage de Ma vie, Alain il le fume ;))))

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    7. Vaut mieux lire ça que d'être aveugle....

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  5. @ranx Sérieux, au lieu de râler, écoute les deux et si tu n'entends pas de similitudes alors je développe l'idée qu'Elvis c'est un peu le Richard Anthony Outre-Atlantique. Après tu parleras de tes nerfs

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    1. ...mais vous êtes aussi sourds l'un que l'autre ))))

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  6. Bon, je suis à la bourre.. 1969.. je suis un piètre Elvis, portant y'a énormément de trucs qui me parlent. Je suis fou de "Suspicious Mind". 69 donc, un grand cru. Aussi, merci le Toine, tellement amateur que je prends ta boite box, je suis aussi accro à sa fin. Les débuts, c'est bien, c'est énorme, j'écoute..mais c'est pas "In the Ghetto".

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  7. A la bourre donc, je lis les comm.. Barrière Presley.. c'est énorme, Dumont, Polna.. moi j'aime tout.
    Mickey Newbury.. c'est pas du domaine du crooner à franges ?? Lenny Escudero (le vrai..70's) aurait pu le reprendre ??

    Eh vous trouvez pas que trump s'est greffé la bouche d'Elvis ?? nan j'ai rien dis.

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