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dimanche 31 août 2014

Verdi - Don Carlos. La suite est pleine de surprises, mais pour commencer.....





Verdi, quel p'tain de génie. L'apostrophe remplaçant le U marque tout le respect que l'on doit à la grande m'sique. Le reste est un cri du coeur destiné à cet artiste, Cela vaut bien le sacrifice d'un U.

Je prends mon temps, car il me manque ce temps pour tout entendre et découvrir. Qui trop embrasse... C'est le risque.

Alors je me retrouve au début du deuxième acte. Accompagnée par le livret décortiqué, commenté sur "L'Avant Scène Opéra" consacré à Don Carlos. Chance extrême, ils ont adopté la version que j'écoute, Don Carlos a subi de nombreuses modifications, y compris de traduction. Mais je tenais à la langue Française.

Et voici que le commentaire aborde l'homosexualité: Acte II, Rodrigue et Don Carlos.
A propos des duo entre les deux hommes, je vais revenir sur l'influence de cette interprétation. Mais avant quelques extraits de ce commentaire:

Après un silence, une rapide course de staccati aux cordes (allegro vivo, en SI majeur) fait éclater l'effusion de tendresse des deux hommes: Les termes autant que les intonations laissent supposer le caractère équivoque de cette amitié, à laquelle on ne manquera pas de trouver des antécédents dans la culture antique: amitié de héros grecs - Oreste et Pylade - ou amitié biblique de David pour Jonathan que nous évoquons dans notre introduction
C'est beau la culture, mais fiance.

Ce vaste duo entre un ténor et un baryton sera, ni plus ni moins, le pendant à celui de Carlos et d'Élisabeth au 1er acte, comme le souligne dans sa première partie tout au moins (jusqu'à "je te suivrai mon frère") la même tonalité de Ré bémol majeur. Ayant perdu la femme qu'il aime, c'est dans les bras de son ami que Carlos se console. Transfert qui renforce l'évidence d'une implication homosexuelle: amant malchanceux, trop immature pour avoir des réactions viriles, Carlos se trouve moralement et affectivement dépendant de Rodrigue
Houla... (Je note au passage les annotations musicales et techniques pour appuyer les émotions, je ne les comprends pas, elles sont des signes magiques qui me charment)

J'hésite entre parler de mes sentiments musicaux et de l'influence du commentaire.

1) Parlons musique

Deux duos masculins comme je les aime, contraste des tessitures (rien que le terme) appliqué à de grandes mélodies. Imparables.

Exemple, dans cet échange chez Bizet dans "Les Pêcheurs De Perles"

Bizet, il n'y aurait donc pas que la Carmen? Non. Un titre que je rêverai de savoir partager sur une scène, surtout le final où les commentaires précédents pourraient parler d'une scène à mi parcours entre amitié et amour.

(Nicolaï Gedda & Ernest Blanc)

001 Georges Bizet - Les Pecheurs De Perles Cd1 - Act I - Duo - 'au Fond Du Temple Saint'

Un autre duo d'enfer, sur un air de Verdi souvent utilisé tellement son amplitude mélodique emporte, thème ici employé à un autre duo, affrontement teinté de dignité et de fierté. Noblesse ennemie ici mise en musique. Époustouflant
Le Haaaaaa du Baryton qui reprend l'air me fait toujours frissonner.

Arrêtons nous quelques instants sur ce chef d'oeuvre de cinq minutes. je n'exagère pas. Il y a ici quatre première minute et son plein d'écriture. Jamais d'exploitation forcenée d'une mélodie que l'on se damnerai pour l'avoir écrite, juste celle là.
Mais le final de ce titre, une minute qui atteint au sublime; le cri du Baryton, le silence, la reprise à la flûte (?? pas certains), la lutte reprend, les cuivres, accélération ..... et un final qu'aurait pu caricaturer les Monthy Python en imaginant nos héros en Franch cancan

Au fait, un Nino Rota ne peut contester l'influence, héritage étant peut-être trop lourd à porter

(Placido Domingo & Giorgio Zancanaro)


001 Giuseppe Verdi - La Forza Del Destino Cd3 - Le Minaccie, I Fieri Accenti...
Tout ceci pour approcher donc du "vaste" duo ci dessus évoqué:

Des airs moins connus mais qui avec peu d'attention apporte la même dose de plaisir (coupable?)

001 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 1] - Mon Compagnon, Mon Ami, Mon Fr
002 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 1] - Dieu, Tu Semas Dans Nos Ames
2) De l'influence

Impossible d'ignorer une interprétation. Celle de André Lischke. Non pas que j'ai eu un soupçon à l'écoute des échanges, trop emporté par la musique. Non plus que pourrait s'ouvrir un débat sur l’homosexualité suggéré dans des oeuvres à une époque et surtout sur une intrigue ou l’impudeur n'a pas de place pertinente.
Ben alors?
Ben, impossible de ne pas avoir une écoute sous influence.

Tiens ça me fait penser au principe que j'adopte la plupart du temps: je lis la fin des romans qui tiennent en haleine et en interrogation le lecteur. Dans les grands romans ce n'est que du positif.
Exemple, sans citer le titre et vous n'êtes pas nombreux à venir lire ici donc peu de risque de gâcher la lecture de ceux qui rejetterai mon principe.

Amoureux, sa maîtresse ne vient pas au rendez vous convenu. C'est un mystère. Elle a disparu, elle le fuit? C'est seulement à la fin que nous apprendrons que sa femme a intercepté et tué son amante.
Moi qui le savais depuis le début, j'ai goûté autrement toute les scènes qu'il partage avec sa femme légitime. Ce qui serait banal devenait plein de tension.
Vous retrouvez le principe dans ce grand film de Cimino, un montage rejeté initialement qui commençait par la fin: "La porte du Paradis" Les simples scènes de bonheur sont entachées de ce que le destin nous a révélé: Une tragédie sanglante.

Alors, quand j'écoute Rodrigue de Posa je ne peux plus m'empêcher de l'écouter comme un amoureux de l'impossible, chacune de ses actions portent en elle cette frustration que je n'aurai pas perçue sans la démonstration de M. Lischke.

Et tant mieux.

3) Et cela continue

Enfin un duo Ténor et Soprano, un classique dans les Opéra. Précédé par un air solo pour Baryton.
C'est qu'ils sont rares ces moments, donner une chance à ce registre

Tel l'introduction de Paillasse, moment sublime ou le chant monte vers un aigu au grain si particulier, comme le rose gris de boulaouane. Épique

(Giuseppe Taddei)

001 Leoncavallo - Pagliacci - Prologue - 'si Può Signore! Signori!'
Ou bien cet air touchant sur l'attachement de Sancho Pança pour son maître Don Quichotte.
Un Don Quichotte retranscrit par M. Massenet. Sensibilité toute française.

001 Jules Massenet - Don Quichotte Cd2 - Riez, Allez, Riez Du Pauvre Ideologue
Ainsi je peux revenir à Don Carlos, donc cet air de Baryton qui sera suivi d'un duo,

001 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 2] - L'infant Carlos, Notre Esperan

 l'intrigue a obligé l'écriture d'un chant d'amour tourmenté, violent, frustré, mais M. Lischke le raconte bien mieux, sur l'évanouissement de douleur de Don Carlos

Mais ce genre de défaillance est assez vraisemblable chez les sujets hypernerveux, immatures et sexuellement irréalisé....
Le retour à la vie de Carlos fait naître une mélodie aux inflexions voluptueusement caressantes:
Délire et réminiscences sensuelles, désir de mort, se succèdent...
002 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 2] - Je Viens Solliciter De La Reine
4) Madame c'est à vous

Impossible de se quitter sans se laisser amener vers les cimes (Ha oui, zut, la règle orthographique du chapeau tombé dans l'abîme) que seules les soprano savent atteindre

Ici, un air chagrin sur une injustice que seule une intrigue d'opéra sait construire, je veux dire par là que la musique fait tout passer.
Une subalterne injustement accusée par une personne très haute placée dans la hiérarchie où se déroule l'action, à part l'Opéra?

001 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 2] - O Ma Chere Compagne
5) Aparté: Espagnolade

C'est en repensant au Jules Massenet et son Don Quichotte (qui lorgne davantage vers Carmen de Bizet que le roman) avec son ouverture qui dès les premières notes nous fait penser à l'Espagne, pour ensuite dériver encore plus au sud, avec quelques résurgences de grand bal.

Pourquoi, d'où nous vient cette couleur Espagnole, et ne me dîtes pas que c'est le son des castagnettes. Trop facile.

001 Jules Massenet - Don Quichotte Cd1 - Prelude Et Danse - Alza! Alza! Alza!
Le rapport avec Don Carlos? Il est ici dans cet air qui nous plonge de suite dans cette teinte (pas vraiment le choeur féminin, mais le reste?)

002 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 2] - Sous Ces Bois Au Feuillage Imme
001 Giuseppe Verdi - Don Carlos (Matheson Bbc) [disc 2] - Chanson Du Voile 'au Palais De
Il y a bien un élément typique à expliquer.

Tentative de M. Lischke

L'effort de Verdi de se mettre au diapason de la civilisation espagnole. Témoin cet abaissement du IIeme degré, créant le mode phrygien.
Je vous l'avais dit, explication pas faîtes pour néophytes mais si magique....

6) À suivre....

Un opéra s'aborde lentement, le temps et l'écoute jouant un rôle important.
Don Carlos, troisième partie, le Ballet c'est pour bientôt.

L'occasion pour moi de saisir cette autre aventure qu'est le ballet classique.


Bon, stoppons là, j'ai la visite de la musique de Los Angeles à entamer. Los Angeles? Espagne?

Hasta Luego Amigo


10 commentaires:

  1. Assez curieusement, Verdi m'a toujours laissé perplexe.
    Comme une musique d'entre deux ères.
    Même sensation avec Rossini, tellement mozartien... si on veut.
    Verdi avec ses sujets épiques, historiques, mythologiques, symboliques...
    Un Wagner à l'italienne jusqu'à cette Scala, le Bayreuth qui lui est dédié.
    Il faut pénétrer dans cet univers à la dramaturgie musicale exacerbée, donc italienne, à l'orchestration ampoulée et au romantisme mélodique amplifié, donc italienne...
    En total inconditionnel de Puccini et de Rossinni (car je l'aime tant - car lié à tant de souvenirs), j'ai eu peu l'occasion de côtoyer "réellement" Verdi.
    Un manque obligatoire.
    Mon oncle est un fan absolu du vérisme.
    Ce Don Carlos est réputé comme son chef d'oeuvre diront certains.
    Peut être vas tu être l'élément bouton poussoir qui va me faire dans les temps à venir l'écouter de façon autre que superficielle ou du moins inattentive.
    Décidément, ici, on est poussé au c...
    Allez, promis, je m'y met.
    Et quand à savoir la fin de l'histoire, je suis mitigé, mais pas forcément loin d'imaginer que procéder ainsi n'est pas une singularité, juste effectivement - ici - cela peut donner un boostage de la dimension symbolique/dramatique souhaitée.
    De toute façon, les habitués des sièges de l'opéra connaissent les livrets et synopsis par cœur, et font de même.
    Alors...
    Bon, à + bien sûr.

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    1. Au risque de radoter, j'hésite entre deux conseils qui hélas se neutralisent.
      Puisque tu évoques Rossini, je conseillerai un des plus classique à celui qui voudrait connaître: Un Barbier combine beauté et large diffusion pour apprécier sans trop de pratique. Pour Verdi, tu t'en doutes, je mettrais davantage en avant La Traviata, Rigoletto (Ho oui) ou le Trouvère.
      Mais
      Mon ami qui a une formation musicale poussée (et l'enseigne aujourd'hui) ne connaissait pas l'Opéra il y a un temps. Mon engouement l'avait intrigué. Il s'y est mis et a sans difficulté et écoutes répétées aimer par exemple Mazeppa de Tchaïkovski, pas celui que j'aurai conseillé.
      J'en ai déduit que sa formation musicale lui avait bien servi et amené plus rapidement au plaisir de l'écoute.
      Nous pourrions dériver sur le rôlé de l'éducation avec ce commentaire.
      Donc... Traviata OU Don Carlos?

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    2. Pour le Barbier, il a été mon entrée professionnelle dans l'opéra et donc la musique tout court vers 17 ans.
      Tu pourras lire ça je crois dans mon article sur la femme sans ombre de Strauss - Rossinni j'aime sa facilité apparente, sa boulimie, ses effets, bref, un grand.
      Chez Puccini je suis inconditionnel du traitement orchestral en faveur du chant avec des moyens qu'il me faudra expliquer un jour car, j'ai potassé ce sujet intriguant. Génial et pas forcément complexe, juste le "il fallait y penser", donc tout l'art italien au profit de l'émotion vocale.
      idem chez Verdi, bien sur la Traviata, que j'ai que écouté souvent, presque comme une "détente". Rien à voir avec les opéras plus "légendaires" basés sur le drame historique.
      Mais quoique à y bien réfléchir...
      Donc traviata "et" don carlos...
      Pour ma part je reste un addict de l'opéra.
      Mozart en premier lieu et sans distinction.
      Debussy et son Pelleas.
      Berg pour Wozzeck et Lulu.
      Chosta et le nez.
      mais aussi tout Wagner dont je reste un inconditionnel absolu.
      Et l'Orféo de Monteverdi, le premier, unique...
      alors me reste Strauss, grandiose et inégalé, tant par son modernisme mais aussi par sa puissance dramatique.
      chez les américains il y aura Porgy and Bess, indispensable...
      Mais je retiens P.Glass et son Einstein, à chaque fois je peux l'écouter des heures, (logique tu me diras) et l'oeuvre de J. Adams...
      Puis j'aime m'égarer chez Moussorgsky et aussi chercher l'inhabituel comme ce Moise et Aaron de Schoenberg, la purpura della rosa de T de Torejon et aussi l'ouvre de K.Weill, génialissime...
      Comme tu le dis plus bas, l'opéra peut très vite devenir addictif - j'en suis...
      l'opéra, la première fois de ta vie ou tu adoreras pour toujours ou tu seras insensible... et je ne suis pas sur qu'une quelconque formation musicale poussée y fasse vraiment grand chose (tiens, j'ai dit ça ?...)
      idem école de Vienne, vois tu, j'ai nombre de collègues profs de musique qui détestent cette période, la renient, l'ignore...
      moi, j'en suis passionné...
      vas t'en comprendre.
      donc on va recouper en deux mots simples...
      d'abord curiosité, puis qui sait mais forcément culture.
      à +

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    3. ... La formation musicale c'est comme pour la littérature, je crois, j'imagine, je pense mais je ne prouve pas.
      J'imagine donc que cette formation donne des échantillons, comme pour l'oenologie où l'on isole les parfums avant d'attaquer les assemblages. J'entends encore mon ami me parler de chromatisme, de "techniques" connues pour provoquer des émotions. M. Bernstein ou M. Zygel qui décortiquent, s'attardent ou transforment pour éclairer.
      Ensuite, je pense, le goût peut s'affirmer. Avec davantage de facilité, peut-être et surtout en évitant de passer à côté d'un grand moment de vie;
      j'en parle comme l'autodidacte que je suis, et le propre d'un autodidacte est peut-être de fantasmer l'enseignement?

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  2. Oui, ben moi, je passe mon tour. Comme tu dis, le classique est une démarche personnelle assez complexe et pour l'instant je garde le sentier pédestre tortueux que je me suis tracé.

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    1. Mon expérience et ce n'est que ça: J'ai eu plus de facilité - mais c'est relatif vu les temps consacrés - à aimer l'Opéra que d'autres genres comme les Sonates ou Concerto. Les Symphonies par leur "tailles" m'attiraient davantage.
      J'ai découvert avec l'Opéra un phénomène que je ne connaissais pas. Je pense au Stéréographe: quand l'effort - dans un bon sens du terme - fait découvrir au visionneur (hum?) une image que le cerveau lui dévoile enfin. L'Opéra ce sont des milliers d'images - enfin - qui daignent apparaitrent et l'effet est exponentiel.
      Ensuite cela vire à la drogue.
      Dans une moindre mesure j'ai retrouvé cet effet avec certains Coltrane.
      Si les musiques font appel chacune à une part de notre corps et personnalité, l'Opéra m'en a fait découvrir de nouveaux.
      Alors complexe? Pas davantage que le reste, mais je n'y étais pas du tout préparé et brûler les étapes, hélas....

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  3. Je vais donc tenter de re-Verdi-r ...
    L'opéra m'a toujours placé dans une position peu confortable, cette difficulté à se glisser dans la langeur longueur, ne pas savoir unir musique et texte, trop me raccrocher aux instants memorisables, un vrai effort de concentration plus qu un laisser aller, s'infuser de.
    Ce paradoxe m a sauté aux yeux devant l'etonnant paradoxe de la maltraitance geniale de la flute enchantée par Peter Brooks. L'opéra est raccourci à un format de moins de deux heures, les chanteurs acteurs sont bien là, costumés, evoluant dans un decor minimaliset fait de simples piquets ils chantent sur la bande son, les textes defilent sur un ecran led comme sur un panneau d'autoroute ... Il y a la magie de l'opéra, mais sans sa rigidité, lourdeur, lenteur, il y a la comprehension, les repères ... une tres belle experience à ne pas louper si elle se reproduit.
    C'est donc l'ecouture qui me fait defaut et non le goutage ...

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    1. .. Et pourtant c'est un laisser aller qui ne m'a pas fait abandonner mon premier Opéra. D'où mon image de Stéréographe: Je te la fais courte. J'ai acheté par erreur Madame Butterfly alors que je voulais la Boheme. Le prix, la frustration, j'ai écouté et je n'ai pas aimé, du moins je n'ai pas compris. Mais merde quoi... Un soir, lumière tamisée - sans préméditation aucune - je me le remets et soudain, la révélation sur "Viene La Sera"

      01 Giacomo Puccini - Madama Butterfly Cd1 - Viene La Sera.mp3
      http://www27.zippyshare.com/v/6064819/file.html

      Il faut dire que j'avais eu le même genre d'effet avec le "Atto I - Che Gelida Manina" mais je n'avais pas prêté attention aux étapes, après tout c'était moins long.
      Ensuite...
      Je reste sur Puccini pensant qu'il en était la cause unique ...
      Mais un jour je me lance sur Verdi & Trouvere,
      Puis Strauss et Salome...
      puis
      puis
      La boulimie... Une addiction que le prix des Opéra a failli stopper jusqu'à l'arrivée combinée chez moi des Médiathèques parisiennes, des CD à graver, du MP3 etc...
      Bon, je me suis maintenant calmé, mais la leçon a été utile
      ;-)
      And now, le visuel .... je pense connaître, voyons.

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  4. Un visuel en dit plus long
    https://www.youtube.com/watch?v=-11QhuzemUc

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    1. Un peu comme pour mon ami et son Mazeppa, l'approche des musiques riches n'est pas unique. Grâce à nos échanges j'apprends beaucoup.
      Dans ton youtube - en fait je ne connaissais pas - je retrouve une autre façon de présenter, et je sais qu'au début je n'y adhérais pas, il me fallait du "Bigger Than Life" et je concluais trop vite que Sobriété = Austérité = Ennui.
      Là aussi, il m'aura fallu Britten et ses "opéra" de chambre. Ce Mozart m'a fait penser à "Turn Of The Screw" que j'avais posét il y a un temps ici, du moins un extrait:
      http://www.dailymotion.com/video/xhx1t2_turn-of-the-the-lake_videogames
      Du coup, je pense que je vais chercher la version de la "Flûte"
      Merci

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