Peut-être l'ai je déjà fait et que j'aurai oublié?
Bon, je refais, démonstration teintée d'invention et de mauvaise foi bien camouflée
Tout est déclenché par le dernier titres des Pet(s??!!) et que c'est le Alexandre qui me l'a collé dans les pattes, alors un bien raconté pour un compte-rendu...
c'est ici qu'il agit:
ICI j'AI DIT
1691, Monsieur Purcell est plein de génie de trouvailles, mais à l'épqoue il n'y avait pas encore les Pet Shop Boys. Non plus de bon producteur pour expliquer à l'artiste, là, mon petit gars tu tiens un truc.
Mais 23 secondes, heu...Cool il n'y avait pas de disque à vendre, alors une belle idée, 23 secondes...
001. Henry Purcell - King Arthur - Act 3- Prelude
Patience....
300 ans plus tard, jour pour jour, à quelques semaines près, en voilà un premier malin, qui se dit: 23 secondes, je vais tenter l'impossible: accélérer et faire plus long.
Résultat, hors contexte de ce superbe film, un morceau de bonheur, bien plus fort que l'ami RICORÉ (Marc, déposez, là)
002. Michael Nyman - The Essential Michael Nyman Band - The Draughtsman's Contract- Chasing Sheep Is Best Left To Shepherds
Ha mais que non, qu'ils se disent les faux frangins comme de vrais frères, on va pas attendre 300 ans.
Go, tous sur le Dance Fllor comme kon dit en U kraine, ils ont bien aimé le GO WEST, alors pourquoi pas une deuxième.
003. Pet Shop Boys - Electric - Love Is A Bourgeois Construct
Merci qui? Merci M. Purcell.
Sinon... Il a fait quoi d'autres?
Ha oui, un air, un de ces airs, qui enchaîné derrière les Pet Shop Boys te fait viré vite fait, coup de pied au cul, du poste de DJ obtenu sur un malentendu.
Et pourtant, les amoureux... tristes ou pas...
001. Purcell - Dido and Enea - When I am laid in earth
Whoa génial je ne connaissais pas l'origine de ce titre, j'adore toutes les versions et réinventions successives. Superbe, merci ! :)
RépondreSupprimeret au départ cela faisait... 23 secondes.
SupprimerC'est ce qui est beau avec les emprunts en musique. Et en électronique encore plus, les types prennent 2 secondes et te font tout un morceau. Je sais qu'on a tendance à beaucoup cracher dessus mais tant pis pour les autres, je le dis et l'assume : les Daft Punk sont géniaux pour ça.
SupprimerSinon le Nyman me fait énormément penser en termes d'orchestrations au Paris 1919 de John Cale, ça aurait pu sortir des mêmes sessions, j'adore.
Et la version Pet Shop Boys tourne en boucle depuis hier, ma copine est fan aussi. Elle est tellement puissante. Et puis 7 minutes quasiment sans temps mort, tout en crescendo. Waow.
SupprimerMerci beaucoup pour ton article racé, court et intense comme un disque pop sixties, j'ai adoré ! A+
Il t'en remercie, et que même ayant pris la grosse tête, le voici écrivant à la troisième personne
SupprimerC'est toujours intéressant de cibler ce type de récup'...
RépondreSupprimerToi qui gainsbourise à foison tu tiens là plus qu'une mine d'or côté sujet... dans le genre on aura rarement fait mieux ou autant avec autant de classe et de génie de la réincarnation musicale.
Purcell, chose curieuse j'en parlais hier avec une de mes élèves - on écoutait Haendel qui est l'un de mes compositeurs préférés côté english baroque (je ne m'en lasse pas) et puis on a "glissé" sur Purcell.
Association telle que Lully/Molière lui c'est Purcell/Shakespeare - déjà et comme souvent les arts(istes) savaient se rejoindre et créer conjointement (the fairy queen).
Puis tu nous mets en saveurs Nyman, qui fait du baroque en mode répétitif minimaliste américain avec des saxos sur fond de clavecins et ensemble baroque... ce son acide, cette fausse saveur en bouche qui te heurte a l'attaque et qui te transmet un délicieux nectar une fois cette acidité passée.
J'ai un rapport particulier avec la BO de ce film...
Je l'ai découverte par un ami réalisateur de court métrages - une autre histoire - et ce modernisme à l'ancienne m'a de suite interpellé...
Peut être là une réalité auditive de l'intemporalité.
Je n'écoute pourtant pas souvent Nyman, mais par contre s'il entre en platine... il a des chances d'y rester sur distance, le tout est d'avoir envie d'une Suze et d'en reprendre.
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C'est magique ce doc où Gainsbourg sort Dvorak ni vu ni connu pour Initials BB ;)
SupprimerD'ailleurs à part Chopin et Dvorak je ne connais pas toutes ses autres références, faut que je creuse.
Nyman et Peter Greenaway, j'ai mis longtemps à les dissocier. Greenaway un cinéaste intello mais tellement ludique qu'il entraîne son spectateur à chercher, creuser, comprendre, apprendre.
SupprimerSi vous doutez? Je vais mettre en ligne un lien de "Meurtre dans un Jardin Anglais" analysé.
Pour le clin d'oeil à Gainsbourg et ses emprunts transformés, cela mérite un article si tu as des idées, j'en ai très peu en fait, généralement les plus évidentes
On avait organisé un hommage Gainsbourg (conçu comme une expo musicale, suite à l'expo cité de la musique où j’étais allé, car...fan)
SupprimerOn y avait mêlé interviews, périodes jazz, reggae, pop et aussi on avait fait un espace "classique" qui permettait de jouer les pièces version classique et en parallèle leurs adaptations en chansons.
Une troupe de théâtre avait représenté les mythes, un poinçonneur qui poinçonnait tout ce qui passait devant lui, une gamine qui circulait en harley moto jouet, un gainsbarre accoudé au bar, etc...
Trop top ce genre de concept spectacle.
On s'en est toujours pas remis et on rêve d'en refaire un du genre.
Brahms, Chopin, Dvorak... Des romantiques, des russes et aussi de l'influence directe (Pull Marine/Satie-Debussy ce fond d'école française, de néo romantisme texte musique... Dépression itou), bref le sujet est vaste entre le texte musical repris et la récup' d'influence ça ferait une bonne thèse d'étudiants en musicologie...
Ce film, cette BO... Tu plonges dans le génie du 7e art, là.
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