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dimanche 12 mars 2017

The Who - Tommy ... Quand la métaphore déprécie la musique


Avant d'aller à mon propos, sachez, sachons qu'il y a encore peu j'ai écouté "Tommy" EN ENTIER. Que "Tommy" fait parti de ces albums que j'ai souvent écouté en entier. 2*33T ou 2 LP comme vous voulez.
J'ai même les faces dépareillées pour être écoutées sur un phonographe qui acceptait les vinyles en enfilade.

Bon, avant de parler musique, affranchissons nous de suite de l'allégorie.
Tommy, un des premiers Opéra Rock, en gros Tommy raconte une histoire.



Je me souviens:

- Alors tu vois, c'est l'histoire du jeune Tommy aveugle, sourd et muet..
- Ha bon? Quoiqu'il n'a eu?
- Plus tard, sinon j'arriverai pas à l'essentiel. Et malgré son handicap, lourd, il joue comme un dieu au Flipper
- ....
- Oui, oui, tout, "l'Extra Balle", le "Spécial" d'une seul main et ses putains de "fourchettes".
- Heu!!
- Ensuite il recouvre ses sens, fonde une secte qui démarre bien pour finalement exploser en vol.

Bon, c'est une métaphore sur l'asservissement.

Je me souviens:

La réaction des personnes en dehors du cercle d'écoute de Tommy des cours de récréations.
Soit ils restaient incrédules sur la portée du texte que je leur décrivais, soit ils étaient sceptiques sur l'efficacité, soit ils étaient hilares devant la naïveté du propos.

C'est vrai que pour dénoncer l'aliénation, le symbole du flipper et des accessoires pour ne rien entendre, voir et dire ... est particulièrement ... hum avec le recul ... tarte?

(Pas se plaindre, ils auraient pu se pencher sur le phénomène des Osselets et de leurs fameuses balayettes)

Depuis, j'ai changé ma version.
"Tommy" raconte le drame de l'addiction au flipper, mais vous les jeunes vous pouvez pas comprendre. C'est en avance sur son temps, cela montre déjà le risque de la Nolife avec les jeux vidéo. Hein, les sectes? Laisse c'est pour l'intrigue, retiens juste l'histoire du flipper.

And NOW MOUZIKA!!




01. The Who - Tommy -  Sparks

02. The Who - Tommy -  Eyesight To The Blind (The Hawker)


Quoi? KWAAAA ... le plus grand groupe de rock énervé a fait un album UNPLUG?

Yes, monsieur, tellement confiance dans ses chansons que Pete il ne l'a pas joué électrique sous speed.
il a réservé les montées d'adrénaline pour la scène. Quand on n'a pas vu, reste l'imagination:

01. The Who - Live At Leeds, Complete (Disc 1) -  The Hawker (Eyesight To The Blind)



... et en ce qui me concerne, il a raison le Pete. Je connais pratiquement tout les airs des titres. La plupart sont portés par ... la mélodie. Oui, les Who, groupe mélodique. Avec Tommy la filiation avec les Kinks devient évidente, juste oublier le texte, ça tombait bien, je ne le comprenais pas.

01. The Who - Tommy -  Christmas


Les mélodies, certes. Mais aussi la frappe sèche et profonde de Keith Moon (Au fait, le film?) La basse bien détachée de John. Deux chanteurs de talent pour donner de l'épaisseur.


À coup d'extraits je passerai bien tout l'album.
Je peux tenter les titres finaux. Sécheresse acoustique à la Cochran, piano rock, douceur à la Kinks et pour finir ... une véritable apothéïsiaques.

01. The Who - Tommy -  Sally Simpson
02. The Who - Tommy -  I'm Free
03. The Who - Tommy -  Welcome
04. The Who - Tommy -  Tommy's Holiday Camp
05. The Who - Tommy -  We're Not Gonna Take It





Pas oublier le vrai cadeau de Ken Russel, il a réussi le tour de force de transformer le gloubi boulga symbolique adolescent en vision baroque pour finalement ne garder que l'excitation que me procurait déjà l'album original.
Et puisque c'était soit disant un opéra, M. Russel y a apporté tout ce qui manquait: Lyrisme visuel, Divaltrey!!

01. Roger Daltrey - Tommy (Original Soundtrack Recording) Cd2 -  We're Not Gonna Take
02. Roger Daltrey - Tommy (Original Soundtrack Recording) Cd2 -  Listening To You,see Me, Feel Me


Bah tout ça se fait quand même vite oublier quand mes souvenirs d'ado remontent. Pas de chichi, ce que j'aimais chez les "The Who" (in english the "Les Who") c'est ... c'est ... c'est ça:

01. The Who - Woodstock- 40 Years On- Back To Yasgur's Farm Cd4 -  We're Not Gonna Take It

02. The Who - Live At Leeds, Complete (Disc 2) -  Shakin' All Over (W , Spoonful)

« Hope I die b'fore I get old »

Amusant cette maxime de la part d'une groupe qui jouait une musique qui donnait une envie, à en crever, une envie de vivre pleinement et longtemps.

Prochaine chronique dans le même esprit? "The Wall" de Pink Floyd... Ha non, celui là je ne l'ai JAMAIS écouté en entier, et il y a même des plages vierges de mon écoute... Bon, tant pis

31 commentaires:

  1. Que dire ? Que Tommy est LE premier disque a être entré dans ma vie, tandis que frêle enfant, je fouillais téméraire dans les disques du grand frère. Il m'a fasciné, obsédé, il m'a parlé. Je comprenais tout, sans piper le moindre mot d'anglais, démonstration s'il en fallait que la musique et l'émotion dépassent toutes les barrières. Tommy, je l'ai écouté jusqu'à en connaître les moindres recoins, puis écouté encore pour en convaincre les autres, puis écouté malgré que pas grand-monde en ait quelque chose à foutre. Je l'ai écouté quand je n'ai presque plus écouté que du Hard rock, je l'ai écouté quand je n'ai presque plus écouté que du Hip-Hop, je l'écoute encore maintenant que je n'écoute presque plus rien, entendre me suffit pour digérer les nouveautés.
    Tommy me fascinera encore quelques années plus tard lorsque j'ai découvert le film de Ken Russell, pour lequel j'ai développé la même obsession que pour le disque. Le voir deux fois d’affilée dans un cinéma permanent chaque fois qu'il fut à l'affiche (en gros, 2 ou 3 semaines par an pendant 4 ou 5 ans suite à sa sortie, c'était le bon temps des cinémas de quartier qui se contrefoutaient des blockbusters). Oui, Tommy, c'était le bon temps, celui des encore vivants.
    C'est cool d'en avoir parlé.
    Hugo

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    1. Gracias amigo. Oui, c'est exactement ça, quand je me le suis repassé j'ai eu une (presque) furieuse envie de parler du plaisir que j'ai découvert intact, pas que nostalgique, le son bien ligne claire, génial. J'avais aussi un peu en tête tout le mal que l'on pensait de l'histoire, un poil justifié, manque d'humour et de légèreté... Comment Russel a su en tirer le film que tu réévoques, reste un mystère pour moi.

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    2. Je la trouve bien l'histoire imaginée par Townshend, c'est une quête. Comment trouver une paix spirituelle en transcendant les agressions que l'on subit adolescent quand le monde des adultes ne vous porte aucune considération. C'était déjà le thème de my generation. On peut trouver ça cucul du haut du cynisme de nos 50 balais, mais pour un jeune mec de 20 ans dans les 60's, c'était foutrement pertinent. Le gouffre générationnel était immense, on était alors loin du papa/copain, le monde de l'école, comme celui du travail, était une machine à broyer l'humain, le standardiser, lui ôter toute personnalité. Tommy, dans sa réflexion, incarnait le propos des 60's. Ce n'est pas tant lui qui est sourd, muet et aveugle, c'est le monde "adulte" qui l'identifie comme tel.

      Ken Russell s'est servi de tout ça comme d'un prétexte pour parler de toute autre chose. Les temps changeaient vite et le milieu des années 70 était incroyablement différent de la fin des 60's. Ken Russell en a donc fait une satire du star système (rock et hollywoodien) en exposant les excès des uns et la stupide soumission des autres. L’idolâtrie (Sally Simpson), la drogue (acid queen), le sexe pervers (Uncle Ernie), la violence (cousin Kevin), la mégalomanie (pinball wizard), la religion (Marilyn Monroe), la culpabilité (Ann Margret), l'irresponsabilité (Oliver Reed) et nous (les blaireaux qui paient une fortune pour partager une sensation...). Étant un génie, Ken Russel parvient à nous faire prendre du plaisir en contemplant notre propre connerie et nous glisse le message, au final, de refuser tout ça, refuser d'être manipulés.
      C'est un peu le propos de tous les films de Ken Russell, la liberté individuelle, l'importance des personnalités, de l'individu qui se distingue au sein de la masse. Avec la démesure et la puissance des Who, il avait déniché le véhicule idéal pour communiquer avec la jeunesse. Tommy étant bien plus accessible que Mahler, Henri Gaudier-Brzeska ou les possédés de Loudun, autant de sujets dont il tirera des chef d’œuvres.

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    3. Ha ha Ce n'est pas le cynisme de nos 50 balais (bientôt 60 pour moi) Je me souviens qu'à mes 16, 17 & 18 ans je commençais déjà à trouver l'image un peu lourde. Pour exprimer la même chose il y avait plus simple, plus radical parfois même plus ... sombre ... et surtout moins sérieux, car ça se prenait quand même pas mal au sérieux, avant que Ken Russel s'en mêle.

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    4. Tu voudrais donc plus sombre et radical, mais moins sérieux ? Ok. Plus sombre et radical que Cousin Kevin, Avid queen et Uncle Ernie, il faut un opéra-rock sur marc dutroux, je vois que ça. Pour le trop plein de sérieux, j'ai pas cette impression, ça déconne quand même pas mal. Bon, l'humour anglais est très géolocalisé, mais l'aspect satirique est bien là. C'est toujours un peu comme ça, les Who, l'humour est dans la grosseur du trait comme pour I can see for miles ou Pictures of Lily, ou Tattoo, Mary Ann with the shaky hand, A quick one... C'est pince sans rire et poil à gratter.

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    5. "Tu voudrais donc plus sombre et radical, mais moins sérieux" non, non, une seule de ces conditions me suffit/suffisait.
      Pour être plus honnête, peut-être que le problème c'est que à 14 ans c'est moi qui prenait ça au sérieux. Et comme ce n'était pas du second degré... tu as peut-être raison finalement.

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    6. Grave, moi aussi je le prenais au sérieux. C'était un OPÉRA ! Haha, on avait l'impression d'être au cœur d'un truc monumental. Sparks et Underture, elles impressionnent quand t'es ado, soudain c'est plus smoke on the water ou pop corn )))

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  2. Admiration : jamais pu passer au deuxième disque, moi c'était plus "ummagumma" ou "the lamb lies down on broadway" les premiers qui m'ont embarqué sur deux disques, peut être aussi "the river " de Bruce.
    Mais y avait pire Quadrophenia, rapidement echangé contre trois vinyles ... dont je ne me souviens plus

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    1. The "Lamb.." je pourrai raconter un équivalent, là aussi je me le refais régulièrement. Et ce final!!

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  3. Tommy - estampillé opéra rock et certainement le concept album se rapprochant le plus de cette idée est un album que j'ai usé...
    j'ai son score complet, sa partition en songbook et des relevés que j'avais effectué il y a de très nombreuses années...
    On a pensé le monter avec des élèves, sorte de projet bi-annuel, c'est encore d'actualité que cette idée d'ailleurs...
    Flipper, aliénation, jeu vidéo, univers parallèle... rock exprimant le quotidien et sa dureté, mais sa tendresse aussi.
    Je vis avec les ados - oui les Who étaient précurseurs...
    Bon, il y a des chances que je me le remette une enième fois et, comme tout opéra ça s'écoute de A à Z, et celui là, même connu "par cœur" c'est toujours magique de le retrouver...
    La version cinéma ?
    je crois bien qu'à sa sortie je suis allé le voir mini 4 fois de suite... (en repassant par le porte de sortie... avec le même billet en poche...)
    à +

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    1. Plus précurseurs encore sur le sujet de l'aliénation et de "l'existence" virtuelle aurait été Lifehouse, si le projet avait été mené à son terme. Les personnages de ce chainon manquant entre Tommy et Quadrophenia, cherchaient une note universelle, une harmonie communautaire, en s'enfermant dans des combinaisons sensorielles, portant un masque sur les yeux leur faisant visionner une réalité virtuelle commune.
      Personne dans le groupe et son entourage n'a alors rien compris à internet, Townshend n'arrivant pas à leur communiquer précisément sa pensée. Comme quoi la réalité dépasse toujours la fiction.)))

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    2. ... On aura hérité de "who's next"
      ça me fait penser à son livre (à Pete), que j'ai tenté vainement de trouver à un prix raisonnable. Et en Français, mon niveau d'anglais serait insuffisant. Je ne perds pas espoir, j'ai le marché de l'occasion

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  4. Ah merde, moi chuis fan de Quadrophenia.
    J'ai encore tout faux ...

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    1. Si tu me dis que tu l'écoutes encore et en entier!! Je ne te crois pas!!

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    2. Perso, je l'écoute toujours et en entier. Je ne pige même pas pourquoi ce ne serait plus le cas. Y a eu mieux depuis ?

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    3. Moi aussi mais pas en entier, je m'attarde surtout sur la face "Dr Jimmy" souvenir de gamin quand mon cousin nous passait ça sur une enceinte trafiquée qui faisait vibrer le carreau de la porte fenêtre, imagine obligé de l'ouvrir... et le voisin de monter gueuler... Le voisin de l'autre côte de la colline ;-)

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    4. Il est puissant Quadrophenia, c'est le disque qui m'a fait découvrir la basse. Je demandais à mon frère, c'est quoi cet instrument ? Parce que jamais je ne l'avais entendu sur aucun autre disque avant )))) Quand j'ai eu 14 ou 15 ans j'ai voulu en acheter une, dans mon élan j'ai tenté d'apprendre à jouer sur the real me....je n'ai jamais été bassiste )))))
      Le morceau titre est splendide et The rock démonte tout, mais je l'aime d'un bout à l'autre (I'm one, c'est pas rien...)
      Bon, je suis fan, on va dire.

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    5. Ah ben si je l'écoute en entier, c'est comme ça que ça s'écoute un disque non ? Arfff la basse de The Real Me ... Fan ou pas c'est quand même une référence l'Entwistle, il en a fait rêver des (aspirants...) bassistes.

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    6. ... cela me fait penser, sur le net circule des vidéo qui reprennent des titres - des Who en l’occurrence - qui isole un instrument et j'avoue que Entwistle... Et ce n'est pas l'instrument à priori le plus sexy quand tu écoutes

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  5. Un disque qui fait partie de l'Histoire du rock

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    1. Qui recule lentement dans les écoutes, bientôt il rejoindra les disques dont on parle beaucoup mais qui ne sont pratiquement pas écoutés (Pour la polémique je pense à "Bitches" de Miles... mais juste pour relancer)

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  6. "Tommy", "Quadrophenia"? Et pourquoi pas "Who are you" pendant qu'on délire?! Excusez-moi d'avoir raison, mais tout ça ne vaut pas tripette comparé à leur premier album! lequel n'a pas besoin de s'appeler "opéra" pour raconter non pas une, mais des histoires!

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    1. Tss Tss Tss... En fait ce qui étonne c'est de ne pas entendre de différences entre "Tommy"/"Quadrophenia" et "Who are you".
      Du coup comment te donner raison? Pas facile? Impossible?

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    2. Hormis Love is coming down sur laquelle Daltrey en fait des caisses et Had enough qui est sabotée par les lignes de synthé ultra cheap, le reste de Who are you est plutôt excellent. C'est même un de leurs albums des 70's qui a le mieux vieilli avec son aspect finalement assez abrupte.
      Et j'adore 905.
      Empty Glass de Townshend en solo en aurait fait une suite parfaite si seulement Keith Moon n'avait pas fait son ultime pitrerie.

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    3. Ai-je écris que je n'entendais pas de différences? Il ne me semble pas! J'ai "seulement" insisté sur le fait que le premier les terrasse tous - et de loin.

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  7. Bon, j'ai tjrs cherché une raison extérieure pour me mettre dedans..en vain. Avec les BB, c'est ma deuxième lacune. Me souviens que ça me prenais la tète, et à l'époque, pour l'équivalence opéra rock, je tourner en boucle sur The Wall. C'était les 2 ds la balance avec mes potes d'alors. Je préférais la noirceur au barge :D
    J'ai zappé Tommy et passé direct sur The Lamb.
    Le mec qui balance ses tambours dans le publique ou brulait la gratte sur scène, c'est un rituel qui me faisait ni chaud ni froid.
    Bref, tu m'as peut être donné envie d'essayer à nouveau pour voir l'état de mon cerveau 30 ans après.

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    1. Marrant, pour TOMMY j'ai moins de problème à t'imaginer le dédaigner. Les BB ça reste un mystère pour moi, un vrai. Peut-être que? Un ami à qui je passais "la Vie d'un Arbre" me faisais la réflexion de l'inutilité de toutes ces harmonies... ça l'agaçait un peu, alors que j'en redemandais... Peut-être une explication?

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  8. Mon préféré des Who, c'est Sell Out. Je l'ai découvert en même que A quick on et Tommy et Quadrophenia en fait...
    Entre Tommy et Quadraphonia, je suis comme Ewerett, je préfère le second. Je n'arrive pas à ne pas me dire qu'une partie de Tommy fait "remplissage" (le pire dans le genre étant The Wall).
    Bref, pour ma part, réduit à un simple, Thommy gagne en force (out les reprises des thèmes, les blagues potaches (même si ça fait partie du groupe, mais bon de là à se les taper 40 fois) et exit l'un des deux instrumentaux.

    Je crois que les trucs "concept album" m'ont jamais vraiment emballée. Le concept, moi, il me passe au-dessus de la tête et je m'en moque. Je trouve que c'est plus un problème d'ego par rapport à un art qui se présentait comme mineur (et il l'est et ce n'est absolument pas grave). si j'ai envie de me frotter à du conceptuel, il y a mieux (Godard, Phil Glass, Joyce, Picsou magazine (oui, parce que Picsou, c'est vachement conceptuel))

    Mais c'est vrai aussi que j'ai découvert tout ça longtemps après la bataille. Quand les who était un groupe qui ne faisait que des tournées d'adieu (voire qui n'existait plus). Donc difficile pour moi de comprendre et ressentir l'impact qu'a pu avoir un tel disque à son époque.
    Alors que le Velvet, toujours. Les premiers Bowie toujours (bon, y a fallu que je comprenne également le contexte historique briton).



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    1. Amusant, je regrette qu'on ne soit pas dans la même pièce tous à échanger nos opinions pas toujours réconciliables. Je tenais et je tiens le même discours que toi mais sur Quadrophénia, un simple album resserré. Je le trouvais/trouve trop "prog" moi qui adore encore ça en +, mais chez les Who, piano, synthé, grande plages introspectives,je me surprends à bailler . Comme quoi, hein, les goûts et les couleurs, ça ne se discuteraient pas... si on avait les mêmes!!

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  9. C'est pas ma génération mais à 12-13 ans j'ai vu la lumière avec origin if symmetry de mise, un best of de Supertramp et Tommy des who. Ce dernier étant probablement celui qui m'a le plus accompagné et que j'ai poncé dans tous les sens.
    Tu en parles très bien, un grand disque

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    1. Marrant... Car "Tommy" je le coinçais sur une époque, et que 20 ans plus tard ça pouvait déjà faire trop anachronique? Non? Non! Super.
      Tu me fais pensais à cet auteur de chroniques né dans les années 70 qui adore la "progressive" Preuve déterminante de qualité hors contexte

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