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dimanche 5 janvier 2020

Egberto Gismonti: Qui trop embrasse..... Sonho 70, Brésil, Marie-Laforêt, Slip Kangourou, ECM, Wyatt, du vin


C'est rare mais ça m'arrive.
Au départ je voulais profiter de ce démarrage nouvel An et Hivernal pour reprendre mon fil Brésilien, avec une liste conseils de RevPop.
L'idée que JANVIER est un mois d'été de l'autre côté, je continue à ne pas m'y faire.

(Pensez qu'un temps, j'imaginais que sur l’hémisphère sud, les mois étaient inversés. JUILLET c'est le mois de l'été pour tout le monde. Évidemment en réfléchissant... Dommage)

D'habitude pour les écoutes: découverte, concentration, appréciation et recherche du plaisir que je retrouve pratiquement tout le temps sur ce que ce pays offre comme richesse & dépaysement.
Ça semblait être un bon moment de partage, c'est un peu pour ça mon blog, découverte et partage.


Surtout que j'avais déjà fait connaissance avec le monsieur il y a près de 15 ans (RevPop toujours) Des retrouvailles en quelques sorte, avec cet album "Egberto Gismonti 1969"






Je m’apprêtais à découvrir tranquille  l'album suivant sur la liste  "Sonho 70", j'ai cru bien faire en ressortant un livre sur des disques conseillés - le Brésil toujours - voir si je retrouve "mon" Egberto.
ici, c'est l'album "Agua & Vinho" qui était commenté.

Bon, deux albums à découvrir...



J'aurai du me méfier, ce commentaire pourtant prévient:

"l'insaisissable Egberto Gismonti est l'un des rares musiciens à avoir été primé, pour un même disque, dans des classements de jazz, de musique savante et de pop. Classifications qui échouent à le définir ... ses chansons louvoyant entre musique de chambre et art-rock teinté de jazz, proche d'un Robert Wyatt (Teasing!!!) dans la palette sonore comme dans la voix diaphane"




Plus je lis, plus j'écoute.
C'est comme un tourbillon qui m'entraîne vers une écoute boulimique, avec le danger de me perdre sans finalement saisir grand chose.

La curiosité pourtant l'emporte.
Marie-Laforêt a enregistré des interprétations de ses compositions. Je n'ai rien trouvé si ce n'est ceci:


En farfouillant pour en entendre davantage, je tombe sur cet article qui a fini de m'achever:

https://www.letemps.ch/culture/egberto-gismonti-fatalite-dune-carriere-contrariee

C'est que le monsieur a atterri chez ECM.

Maison fétiche de quelques copains qui passent par là.

Ensuite c'est la chute, la mienne. Un puits musical qui mérite son S, pour une foi.




La musique commence à 3:30....


Me voici au sol, pris de vertige, vidé, épuisé.

Un cocktail dangereux pour mon écoute: vibration Brésilienne, musique pour film à la Morricone,  classique & contemporain, acoustique, chanson...

Pour me retaper, je reviens vers du familier en me promettant d'être moins gourmand. Une petite samba tout en légèreté, pour me rappeler que là-bas ... C'est l'été.



Il me reste deux questions.
La première: quels disques pour les copains qui droppent et qui boxent?
La deuxième: Aimez vous jouer à l'intrus?

1 commentaire:

  1. Gismondi c'est l'énigme...
    Du moins penses t'on.
    On est moins familier de ces musiques issues du brésil mais qui sortent des sentiers battus.
    Nascimento peut surprendre, lui aussi, parfois (souvent ?).
    Mes albums E.C.M de l'artiste c'est d'abord Solo, car il y a là un titre absolument merveilleux tant qu’envoûtant : Salvador.
    Puis il y a cette plongée amazonienne avec Dança das Cabezas qu'il me semble avoir chroniqué il y a longtemps. Un vrai paysage sonore...
    ECM donc...

    Et mes meilleurs voeux, en passant par ici, sincères, amicaux et musicaux.
    à +

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