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dimanche 12 janvier 2020

Mini Chronique 2/3: 20-20 & Orange Peels, Double Clin Clin 2D'oeil.


En feuilletant des chroniques sur le genre POWER POP.

Cette tiquette je l'aime particulièrement, comme le SOFT ROCK, ces deux là on les imagine comme des courbes qui doivent forcement se croiser pour produire des albums de ... POP ROCK?

2020
Numéro UN dans les classements des groupes poisseux qui auraient dû être numéro UN.
J'imagine bien les mecs, quarante ans plus tard, un livre de passionné à la main, retrouver leurs noms associés à ce qui se ferait de mieux dans le genre.
Ça fait un peu prix de consolation?

Faut dire que c'est de la provocation que de choisir 20/20 comme nom de groupe, comme qui dirait BIG STAR où je ne sais.




L'occasion de cette année, de ce janvier était trop belle pour les placer ici.

A l'époque je n'aurai eu aucun mal à leur trouver une place sur l'étagère.
Je m'imagine déjà réfléchir à l'endroit idéal: au tout début ou bien à la lettre T.

J'aimais, j'aime bien encore cette pop ... comment dire sans retomber dans la tiquette POWER POP qui a le mérite d'être explicite ici?

N'ambitionne pas l'écriture (presque) sophistiquée à la Costello et ses ruptures de ton, ou les Crowded House avec leur délicatesse.
Ici, une idée mélodique, arrangée à coup de gimmicks simples mais frappant, attaque frontal, rythmique de chantier.

La difficulté? Trouver le moment où l'on sera réceptif aux coups répétitifs


Une fois que l'on se diapasonne, il n'y a plus de mal à s'en laisser passer quelques unes



Bon, raconté comme ça, j'en fais un peu des bourrins, alors que pas davantage que le furent les Motors, Beat ou Knack et même que parfois c'est un poil, non disons à un cheveu de parler de  finesse d'écriture.


Bon, on ne va pas se quitter comme ça, encore une petite ritournelle , le pont Top Of The Pop qui fini l'année 79 pour annoncer 80....



Mais j'en ai pas terminé avec 2020


Comment dire.

Pour paraphraser Fabrizio De Andre à qui on reprochait ses investissements dans la terre incompatibles avec ses positions politiques, il avait répondu qu'il pensait à ses enfants vu que dans tout son répertoire il n'avait pas de chanson comme YESTERDAY.

J'adore cet hommage et c'est un peu le problème pour ces groupes que j'apprécie particulièrement.
Ils ne sortent pas facilement du cercle des amateurs de pop qui pratiquent des écoutes successives pour en extraire le charme.


Tiens un échantillon:


Ça sonne pop Bee Gees ici
Me fait penser à ces écritures à la Boo Radleys époque King Size, Martin Carr, Crowded House ou Prefab Sprout avec peut-être un peu moins de facilité ou davantage d'écoutes au choix.

Ou bien je pense à cette période fin 70 où après Costello, j'était attentif à toute cette pop britannique Nick Lowe, Squeeze etc... bien loin des postures punk mais encore dans un format pop song que les synthétiseurs n'avaient pas vampirisés

Comme une parenthèse quoi.


De cet album mon titre fétiche, peut-être plus simple plus proche de la POWER POP justement


... la prog a aussi laissé des traces, non mais! Quoi alors!! Tout n'est pas perdu.


Voilà, voilà et pour en rajouter dans l'enthousiasme si j'en crois les anciens enthousiastes, tous les albums sont de ce niveau, même des mieux.
Et si je me suis permis de ne pas mettre le meilleur - plus tard peut-être? - c'est que le titre de l'album se prêtait bien au petit jeu du 2020...

... 2020 justement ne vole pas sa tiquette PowerPop




8 commentaires:

  1. 20/20 The beach boys, avec un Brian Wilson comateux saupoudrant de pépites smilesques des albums bancals, les boys renvoient tous les apprentis popeux à leurs chères études. I can hear music, be with me, all i want to do, i want to sleep, our prayer, cabinessence suffisent à faire de cet album un semi bijou.
    Les 4 B! (Beatles, Badfinger, Beach Boys, Big star) + Phil Spector et ELO et tout est dit.
    A part ça 20/20 le groupe, j'avais acheté l'album en 79 à la réécoute, je trouve qu'il a un peu vieilli comme la power pop de l'époque.
    Orange peels ,connais pas! je vais écouter... power pop revival?
    J'aime bien dans le genre Nikki and the corvettes,(Girl power!) et Teenage head les canadiens
    Duke

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    1. Le DUKE sur ce genre là? Ne sois pas étonné que je sois surpris. Donc tu as un coeur pop alors, pas pur mais pop un peu ;-)

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    2. Je propose 5 B alors avec Burt Bacharach!! (le prénom compte pas)

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  2. Bacharach c'est plus un (grand) compositeur mais par moment il flirte trop avec la variété pour moi.
    C'est que je pense à Sacha Distel plus qu'à Dionne Warwick quand on l'évoque... Arghh vite mon shot gun, le cauchemar qui revient Guy Lux, les shows des Carpentier ils sont tous là à me faire flipper !!!!
    Ah oui j'ai une partie de cœur pop mais je ne comprends pas cette manie de tout faire rentrer dans des cases.
    Tiens la "Power pop" j'aimais bien les Cars les Shoes les Nerves les Plimsouls, Moon Martin et surtout NRBQ et les Good rats, Squeeze, Ducks de luxe, Dave Edmunds et Nick lowe mais est ce qu'on peut tous les faire rentrer dans une même case et dire que c'est de la Power pop ?. Dans tous les cas Big star, pour moi ce n'est pas de la Power pop, c'est vraiment trop réducteur pour ce qui les concerne.
    Les Raspberries le premier album sympa, bon après Eric Carmen je trouvais qu'il faisait de la soupe commerciale.
    Je me méfie un peu plus maintenant de toutes ces nouveaux faiseurs de liste genre les 100 albums du rock garage ou de power pop, ils font des assemblages hasardeux qui reflètent une scène imaginaire qui n'existe que dans leur cerveau.
    La Power pop c'est le fantasme de réunir les Stones et les Beatles sur le même format mais c'était voué à l'échec parce qu'ils n'avaient pas les compos.Juste du bon vieux RnR dégraissé d'un coté et de la Pop musclée par une rythmique rock de l'autre.
    Duke

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    1. Oubli Sacha Distel. Burt c'est "Walk On By", "Look Of Love", fais toi une compilation digne de ce nom. C'est "(There's) Always Something There To Remind Me" "Land Of Make Believe" et ses aigus de Dionne, c'est "What's New Pussycat" "I Say A Little Prayer" + sa collaboration avec Costello. Obligé de l'ajouter pour parler de pop des années 60, ses bijoux d'arrangements.
      Les listes, OK, mais des chroniques via des thématiques, quelque soit la thématique, je respecte si il y a volonté de faire partager un enthousiasme. Sans la lecture je passais à côté des Raspberries, les deux premiers sont vraiment bien et les suivants seraient même meilleurs? Je tente.
      Les "tiquettes" c'est mon dada, je pense encore qu'elles sont utiles pour l'auditeur et néfaste pour le créateur, lui ne doit pas s'y enfermer.
      à suivre Le Duke (change rien ;-) )

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    2. J'ai réécouté avec plaisir le premier Raspberries suite à ta chronique (il est vraiment bon, je vais tester le second)
      Pour te prouver que mon amour de la pop n'est pas feint.
      Je te propose deux références de pépites pop qu'il faut que tu possèdes: les deux album sont sortis sur le label Light in the attic qui a déterré Sixto Rodriguez.
      Le premier: "Dreamin'Wild" de Donnie et Joe Emerson est un disque enregistré en "DIY" par deux frangins dans le homme studio que leur avait aménagé leur papa dans la cambrousse de Washington: Emouvant "Baby"!Le second est une compilation sortie en 2017 d'un groupe originaire de Louisianne qui a atterri au mauvais endroit (Memphis comme B.S) au mauvais moment (1975/1978):
      Zeenith du groupe Zuider Zee. Par moment j'ai l'impression que c'est Paulo Mc Cartney et Badfinger qui jouent sur le disque.
      En power pop j'aime bien Blue ash 1973 et Cheap Trick que j'avais snobé à l'époque.
      Duke

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    3. T'es le roi du Teasing toi.
      Pour le "Dreamin' Wild" en juin 2013 Jimmy avait organisé un jeu et un ex de nos contacts avaient proposé ce disque, et comme je tente de conserver le POURQUOI j'ai un disque sur mon disque dur, je garde vos chroniques (et dont les tiennes ça me sert de rappel)
      Il avait écrit en conclusion sur "Dream.."
      "Et le disque dans tout ça? Un trésor enfui, le Graal funk sous le saphir. Du dynamique "Good Times" à l'imparable "My Heart" en passant par l'hypnotique "Baby", tout ici sent le soufre rock. Cent pour cent analogique, le son est chaud, rond, excitant comme des courbes féminines. L’improbable mixage ajoute encore à l'étrangeté de la chose. Saluons au passage l'initiative du splendide label Light In The Attic qui livre encore une fois un travail d'édition impeccable."
      Par contre connais pas le "Zeenith" je suis en train de le prendre sur SOULSEEK (un P2P idéal pour le passé!!) Merci

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    4. Blue Ash fait partie de mes récentes découvertes, mais en survol. CheapTrick, sympa j'avais acheté le live et "dream police" mais j'y reviens quasiment jamais

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