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vendredi 1 novembre 2019

Pour la discuss et par rebonds: Funky Kings, Warren Zevon, Warren Zevon et les Replacements



Sur NETFLIX j'ai regardé le documentaire "Clive Davis The Soundtrack of Our Lives"
Pour ceux qui ne connaissent pas le monsieur, disons qu'il est au USA ce que Marcel De Keukeleire est à Mouscron.
Sauf que Marcel est encore plus improbable et va me falloir retrouver la trace du documentaire sur ses productions.

Bon, Clive. Un coup d'oeil sur Wiki et vous apprendrez sa carrière de producteur, impressionnante d'éclectisme que cela en parait même louche.

Heureusement il y a quelques loupés, et je m'y suis intéressé.  À la question sur les paris perdus il explique ne pas avoir cru en Meat Loaf, Mellencamp qu'il a jugé trop proche de Springsteen.

L'inverse.
Des artistes qu'il a poussés, en qui il aurait cru, mais rien.

Les Funky Kings.

Mon côté maso. À quoi ils ressemblent?



Dès "Singing The Streets" c'était, je pensais, plié. J'aime pas.



(Il a raison le commentaire de la vidéo, qui a conseillé les Funkiki comme nom de groupe?)
J'aime bien les Fleetwood Mac ou Eagles. Et dans pas mal de genres je me laisse faire par les seconds couteaux.
C'est le chant, la voix.

Au passage, incroyable les talents vocaux chez les Eagles.

Bon, il y d'autres chanteurs, alors j'écoute tout.
J'accroche un peu sur  "So Long"


Et puis il y avait un souvenir imprécis, au départ, que je ne cernais pas.
Il se précise?

Je reviens sur le disque, finis pas accrocher à mes premières mauvaises impressions.

"Mattress On The Roof"
"Slow Dancing"

Et soudain...


... me revient cet artiste à la bonne grosse côte. Typiquement le personnage respectable: rocker alcoolique à la réputation de texte bien ironique, noir... Randy Newman? Heu, il est alcoolique?

Warren Zevon.


Vite, vite, battons les oeufs tandis qu'ils sont chauds.
Fallait juste passer par les Funkiki pour comprendre et trouver.

Gagné, je te lâche plus mon gars, je vais y aller doucement, lentement mais bonnement.

D'abord


et aussi

"Hasten Down The Wind"
"Poor, Poor Pitiful Me"

Le putain de coup de foudre (oui, oui, j'en entends m'évoquer mes coups de foudre à répétition)
L'impression que si pour Tom Petty c'est laborieux et lent chez moi, le Warren, j'ai la révélation.
C'est le rock américain comme je l'aime, moins les trucs et astuces pour séduire. Pas de gras.
(Note: J'aime les trucs et astuces, continuez)

Après, il y a la touche pianistique, je fonds. Juste du regret. Comme j'aurai aimé aimer (mémé ha ha) plus tôt.
Le nez de Cléopatre? Je ne sais pas, mais Warren oui. Ho Oui.

Forcément avec ce genre d'artiste, on a envie de savoir... et en concert.



Wouaaaaahhhhhh
Nous sommes dans les années 80, et dans les années 80 il y avait donc un type qui pouvait vous balancer

"I'll Sleep When I'm Dead"

C'est Sex & Drugs & Rock & Roll, mais c'est plus ouvert, y'a qu'à choisir. Quand on lève son verre j'entends "à votre santé" moi j'ai repris la formule de madame ma maman "à votre bonheur"
À vous de voir, au choix, à la carte, je m'en mêle pas, sauf si j'en fais parti.

"Play It All Night Long"

Je rêve d'un Richard Thompson qui le rejoint sur scène. Comme une connexion.

Ce genre de live ça me fait croire en tout, moins en Dieu qu'au fraises Tagada dans la Vodka, mais il y a cet aspect
"Pas raisonnable"
Les regrets? On verra, mais parfois....

Et en parlant de live qui donne envie de toute la bouteille
Le clin d'oeil à celui qui je pense, je crois, je vérifie

Oui, pas de doute, il nous l'a mis dans les pâtes (oui mais des pan dans la...) Le
Eranleur
Wranleur
Granleur

Give me a B





C'est juste du jouissif à l'était énergiepur. Vous entendez le non refus de l'air pop mélodique, mais aussi ce son qui n'attend rien d'autre que l'auditeur, pas de Hi Ouille Faille.

Je vais vous dire, attention intime. J'ai soixante ans. Et je veux bien les faire, pas de souci (à la Blanche Gardin) mais vous m’empêcherez pas, non pas bonne la formule, mais je ne m'empêcherai pas à l'écoute par exemple de ...

"Can't Hardly Wait"

... de ... rien, en fait, rien à foutre. Je vais m'ouvrir une boutanche de blanc Perlé, me commander un couscous (attention pas d'eau dit la légende)

Et dès que ça sonne au portail... 2 tickets restaurants... un petit pourliche, pas la bise mais le coeur y est.

The Replacements?

"Takin A Ride"

C'est du couscous DEBOUT!!!

Bise

Et j'attaquerai la merguez le verre à la main et avec mon doigt de pied je saurai lancer

"Bastards Of Young"


19 commentaires:

  1. Merci pour l'info, je vais m'empresser de regarder le documentaire sur Clive Davis.
    Warren Zevon est à ne pas rater, c'est aussi simple que ça. Son album homonyme de 1976 est un classique et le suivant, Excitable boy, est tout juste un cran en dessous mais tellement au dessus de la plupart de ses contemporains qu'il est tout aussi indispensable. Bah, aucun n'est mauvais de toute façon.
    Carmelita hold me tighter
    I think I'm sinking down
    And I'm all strung out on heroin
    On the outskirts of town...

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    1. He oui, un sacré passage à côté que j'ai fait là. Pour la plaisir ça va je ne suis pas en retard. Mais j'aurai aimé le défendre dans ses années là je lui aurais facilement trouvé une place. Pourtant "Werewolves Of London" était accessible et j'aimais bien, en pleine période Randy Newman j'aurais pu et du... Il faut se rappeler que les finances avaient un rôle dans les choix musicaux et autour de mes potes, je me creuse la cervelle, mais non, Warren? Personne.

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    2. J'ai regardé hier soir le doc, il est bon mais il est long, on voit qu'ils ont besoin de remplir chez Netflix. Du coup j'ai collé des coups d'avance rapide et j'ai raté le mea culpa sur Mellencamp pour me vautrer sur la tartine consacrée à Whitney crackette Houston. Je vais y retourner plus posément (faut dire que mes soirées sont toujours consacrées à la fouille archéologique de l'empire Zappa et que du coup je manque de patience pour le reste)
      Warren Zevon n'a jamais vraiment eu de public en France, fallait vraiment lire les crédits des albums de Linda Ronstadt pour aller creuser sur ses plates bandes. Récemment (y a dix ans, quoi), Kid Rock a fait un hit sympa en collant Werewolves of London à Sweet home Alabama, il a appelé ça All summer long.

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    3. ma comparaison avec le producteur Belge de Mouscron ("Born to be Alive" "Brazilia Carnaval" "La danse des canards") c'est pas que pour la blague. Comme si nous avions moins à faire à des passionnés qu'à ce talent particulier qui consiste à repérer ce qui va "marcher"... Et c'est pas pareil. Dans le docu, tu as un artiste qui joue du saxo pour des instrumentaux pas rock rock ;-)

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    4. "Kenny G - Duotones" je ne me souvenais plus du nom, écoute à l'occasion Songbird... c'est en partie à cause de lui que j'ai pensé que le talent du monsieur était davantage dans l'anticipation de ce qui pourrait bien se vendre

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    5. J'ai vu la partie avec le saxo. Je suis assez d'accord avec toi sur le talent pour déceler la valeur marchande plus que le génie. Sauf que les mecs du calibre de Clive Davis, John Hammond, Berry Gordy ou Ahmet Ertegun, ils imposaient un certain niveau de qualité musicale même au plus commercial de leurs artistes. Pas sûr que le gonze de Brazilia carnaval puisse ne dire autant )))

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    6. N'empêche faut que je retrouve ce documentaire, tout se passe dans une petite boutique de vente de disque dans un patelin de 60.000 habitants.
      Il faut voir ses musicoss revenir des US - travaillent avec Sting - rendre hommage au papy qui leur dit, écoutez moi ça, ça va cartonner...
      Et le voilà qui attaque "la danse des canards"/
      Sans oublier l'interview du parolier. Du STRIP TEASE puissance 10

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    7. Je suis preneur si tu le retrouves, ça a l'air bon ton truc )))

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  2. Toi qui te souviens de tout, l'ami Keith nous avait demandé à chacun notre plus belle chanson du monde pour en faire une compile dont il a le secret.
    Je n'en dirai pas plus (et crois-moi c'est dur de me retenir !!) mais je n'ai pas changé d'avis.
    Tiens en photo à côté de Paulo c'est un de leurs roadies (celui qui conduisait leur van et a écrit un bouquin sur le groupe). C'est d'ailleurs comme ça qu'ils ont fini le dernier concert de leur carrière (avant éphémère reformation) : ils se sont barrés de scène en laissant leurs instruments aux roadies qui ont joué quelques morceaux. On peut toujours essayer d'en tirer une étude mais est-ce bien nécessaire ...
    Alors sinon, toi t'aimes bien les trucs et les astuces moi j'aime bien les trucs qui n'ont rien à voir : c'est Peter Buck, il a une voix et une dégaine qui me font penser à Zevon.
    Sa voix c'est con mais on l'a jamais entendue chez REM, même pas il faisait les chœurs. On l'entendait pas chez les Hindu Love Gods non plus. J'dis ça j'dis rien.

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    1. Je ne me souviens de rien, soit je note (2014 Nos Plus Belles Chansons À Nous (Les Blogueurs)) soit j'invente.
      Peter Buck ... son nom à l'avoir tellement lu, j'ai cru et j'aurai bien raconté que j'aime bien Peter Buck. Ha ha en fait, rien, je ne connais rien du monsieur, REM? Ça compte? Bon, je pars à "sa" découverte, qui passe par un disque de Noël MINUS 5, les zazard de AMG. Bon, ceci dit il me reste qlq trucs à écrire avant, faut que je m'en débarrasse. Histoire de me déplomber mon ambiance.

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    2. En fait Buck et Zevon n'ont pas tout à fait rien à voir, tu devais t'en douter non ? Je te laisse chercher. Ou relire ...

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    3. Ha ha, j'ai pas encore écouté, mais j'aurai penché pour un nom de groupe plus subversif "Même Les Indiens Aiment Dieu"...

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  3. Les deux premiers album de W.ZEVON sont impeccables avec J.Browne W.Wachtel (la mafia du soft rock) à la production.

    Les Funky Kings ils ont l'air marrants avec leurs barbes, ils ressemblent aux Good Rats un groupe de bar de NY que j'adore
    Duke

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    1. Effectivement ils sont nuls ces Funky kings !!
      Vaut mieux écouter Bozz Scaggs
      Duke

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    2. Tu es sévère, j'ai fini par les trouver attachant.
      Tandis que Boz Scaggs, je m'y mets de temps en temps, un peu le "silk.." mais complètement tourneboulé par "Loan Me a Dime" avec ce p***tain de Allman à la guitare. Je n'ai aps fini d'user ce MP3

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    3. Ouais ils foutent les miches tes gonzes. Le bras en balancier se fait presque oublier derrière la voix de stentor du fier à bras qui empoigne le micro comme si c'était sa bite. Courage, fuyons )))

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  4. Je pensais à la période "blue eyed soul" Bozz Scags l'album Moments de 1971 n'est pas désagréable, le premier est au dessus sans conteste et le Silk avait cartonné dans le style de Robert Palmer
    Depuis le Bozz s'est remis au blues avec la classe et la voix! :superbes covers de On the beach ou Cadillac walk.
    Duke

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