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vendredi 20 avril 2018

Deux moments à raconter: Gary Allan & Apartments. Le look, l'année, l'image (Bonus Campbell, pas de la soupe)


Ça m'est revenu avec la chronique de Jimmy
Plus précisément, la pochette du disque raconté (cliquette sur la pochette et de sa chronique te régalatte)


Et de suite j'ai craint le quiproquo. Ce qui est arrivé à l'écoute. Je le subodorais après la référence à Jeffrey, ça sent la déglingue sincère ou artificielle mais sûrement pas ce que la pochette évoque au premier degré.
Et là, moi, ces temps ci, printemps et belle chaleur, ce que je veux c'est du 1er degré (Boisson s'abstenir)

Un look pareil c'est d'office un hymne à la vie, cool, décontracté, le genre "même pas je transpire", on se plante devant le soleil et on écoute:

Gary Allan - Smoke Rings In The Dark - Smoke Rings In The Dark




Tiens, je me souviens avoir chroniqué ce disque et ce titre et avoir eu le plus beau commentaire de ma blog expérience.
Je m'imaginais entrer dans un bar, affublé de veste et chapeau, m'approcher de ma douce, lentement (au rythme de la chanson) et dégager une putain de classe.
Une anonyme m'avait répondu quelque chose de bien sensuelle... merde, commentaire disparu avec le blog qui fut interdit par Google.

Aujourd'hui j'ai été me rechercher d'autres Gary. Bon, c'est une autre histoire.

Reste que ce côté Country Crooner Pop.
Je rêve que ce type fasse un hommage aux ballades de Roy Orbison, c'est trop son truc.

Gary Allan - Smoke Rings In The Dark - Lovin' You Against My Will


Je sais, je sais, ça crève pas d’originalité mais pas question de bouder mon plaisir. Vous voyez, comme cuisiner et boisson avec, j'aime découvrir, tenter, et même me planter.
Mais aussi, un bon Chili Con Carne que je ne plante plus depuis longtemps, ma sauce Chili et son secret, un bon vin bien pas de chez nous...

Gary Allan - Smoke Rings In The Dark - Cryin' For Nothin'



Miam miam, ces violons caressent, un zéphyr comme pour atténuer la chaleur du soleil.

Gary Allan - Smoke Rings In The Dark - Cowboy Blues



Voilà pour mon Gary, le look...

En bonus, celui qui m'a fait chaviré, le cow-boy lumineux, tandem avec Jimmy Webb, le positif d'un Johnny Cash sorti du livre "Alice..."



Glen Campbell - The Capitol Years 1965-77 Cd1 - If This Is Love


ET bien entendu le bonbon fondant, celle qu'on ne veut pas quitter, car si on devait la quitter ce serait déchirant comme ceci:

Glen Campbell - The Capitol Years 1965-77 Cd1 - By the Time I Get to Phoenix




Et voilà, j'évoque le printemps. Je me saisis du volant, je fais un demi-tour ou je fais marche arrière, je ne sais plus.
Je stoppe en 2015, la sale Opry d'année. Celle qui m'a remis au centre de mon univers alors que je luttais contre cette tendance naturelle et que je commençais à vaincre.
Je décide de raviver. Et je tombe sur ce disque.
Forcément chroniqué par Charlu? Non? Je cherche et ne trouve pas.
Pourtant je suis certains. Alors dans une autre dimension, forcément.

Revenons à la notion de pochette.
Celle ci fait regretter le format vinyle (Et son prix abordable?)


Une fois encore, la transmission fonctionne.
Une image, un février comme un hiver.
Un chant tremblant, peu assuré qui avance quand même.
Mes sentiments pour alimenter la mélodie.

The Apartments - No Song, No Spell, No Madrigal - No Song, No Spell, No Madrigal



La musique qui aide à passer à autre chose et qui sait nous voir y revenir, toujours là. Quand nécessité s'impose.
Une retournelle, vouloir oublier et avoir peur d'oublier.

The Apartments - No Song, No Spell, No Madrigal - Twenty One



Et finir en forme de questionnement.
Est ce la voix chevrotante d'un convalescent sentimental? Le monochrome des mélodies? Cette lutte pour ne pas devoir regarder dehors un soleil nouvelle génération briller, un soleil puissant mais ignorant, présent pour chauffer le futur?

Encore une et je sors faire le plein de vitamine D. Vu ta mine? Dehors!!

The Apartments - No Song, No Spell, No Madrigal - Looking For Another Town




Oui, oui, j'y vais.
Mais avant, une autre après la dernière?
L'Après-dernière, c'est promis!!

The Apartments - No Song, No Spell, No Madrigal - The House That We Once Lived In






PS: Il y a cinq ans j'avais déjà présenté Gary Allan. Avoir tant à écouter et parler une deuxième fois d'un album.
Ça prête à réflexion, non?
Non!
Je me disais aussi.


11 commentaires:

  1. Ouais mais non mais sans déconner le Pearson il est vraiment foutraquement fantastique, sérieux sans jamais ... tu connais la suite !

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    1. Probablement. Un truc d'humeur du soir, chaleur, un peu éméché? Allez, mettons le à l'épreuve: un matin, café brioche industrielle et beurre bio sans oublier la confiture à la cerise.

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    2. Deuxième épreuve: écoute pendant épluche légumes pour futur couscous. Bilan: oui, j'ai été touché par des titres, mais je te parie que ce ne sont pas forcément ceux que tu apprécies: "Damn Straight" & "Whiskey Straight Love" alors que le son du "Loved Straight To Hell" m'a bien pris la tête, métaphore de l'enfer?

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    3. "A Love Song (Set Me Straight)" qui fait que ça bascule dans un très bon album. Bluffé et enthousiasmé. Y'a plus qu'à ne pas l'écouter dans l'ordre ;-)

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    4. C'est l'ensemble qui me bluffe, j'ai pas encore décidé quelle chanson je préférais à une autre ... un branleur ultime, un de plus !

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    5. Branleur?? Pas certains. J'aime bien le commentaire chez Jimmy "Pied Tendre"

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  2. Ca fait plaisir que tu parles de The Apartments. J'ai mis longtemps à écouter cet album. Je l'avais, mais je l'évitais. C'était un peu comme si un vieil ami oublié m'avait écrit une lettre et que je me refusais de la lire parce que j'avaispeur d'être déçu ou de trop savoir ce qu'il y avait dedans.
    Au final, c'est un peu ça mais en même temps j'y ai pris plaisir à retrouver cette voix et ces ambiances délicieusement mélancolique.
    Pour la pochette, tu as diablement raison. J'avais jamais vu qu'elle était si belle à force la voir en toute petite...

    Pour Parson, un signe, je l'ai écouté deux fois, et dès la 2eme mon cerveau avait retenu toutes les chansons. C'est un signe mais c'est aussi à double tranchant: risque de lassitude plus rapide.

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    1. "délicieusement mélancolique" le fameux bonheur d'être triste ;-) Je suis assez client de ces ambiances, parfois même comme un besoin. Pour le APARTMENT c'est mon "retour" dans les numéros de MAGIC mais en retard maintenant j'ai trois ans de décalage. Avant je me tenais à deux ans de décalage pour aller en médiathèque me fournir et être branché mais en retard. Mais comme MAGIC a du mal... Donc 2015 et ce APARTMENT qui m'a de suite séduit. En contrepoint de la météo.

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    2. Je pensais te taquiner. PARSON? Tu parles de Alan Parson??

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  3. Gary Allan, ça y est, j'ai écouté et plusieurs fois même...
    Impec en voiture, ça jusqu'à ce titre "runaway" o tu te dis qu'il y a un truc là dedans que tu connais par cœur... genre la rengaine de je ne sais où, alors tu pioches, tu cherches et...
    tu trouves...
    Et tu te dis, oh non, m... etc, etc... Donc "Runaway" chanson de Del Shannon, reprise ici et avec grande classe d'ailleurs n'est autre que "Vanina" adaptée en mode frenchy par... Dave...
    Oh la vache, ça m'a mis un coup...

    Bon à part ça, ça va ?...
    Allez je retourne via Zappa me faire les autres de cette chronique - bonne découverte, ce Gary...
    Avec le soleil et les premiers embouteillages touristiques il a bien rempli sa fonction sifflotante... cool.
    à +

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    1. Oui, oui, ça va.
      Par contre ce plaisir d'écoute en voiture, encore un élément - parmi d'autres - qui me pousserait à apprendre à conduire.

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