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samedi 21 avril 2018

Yes Tales (toi Faire) From Topographic Oceans: Mais oui, mais oui, 20 minutes de sans faute!!!


Au commencement vint le vélo, sans roue!!
Quand je pédale en toute sécurité il me faut de la musique.

Je pensais et même me souvenais de tout le mal que j'ai colporté sur ce "Tales.." payé avec mon argent de poche. Quatre faces et une seule que j'écoutais régulièrement.

Tiens? Régulièrement?



Tout ça par la faute de mon cousin, admirateur des WHO, amateur lui aussi des sauts en l'air, genoux pliés et PAN...
Donc YES c'était aussi son truc, pas étonnant quand on écoute QUADROPHENIA, et voici qu'il me parle de cet événement TALES vient de sortir.

Aujourd'hui on se rend pas compte, mais à l'époque (un peu moins de cinquante mais on va pas chipoter)

Cinquante ans plus tard
Tiens? Régulièrement?
C'est qu'il y avait quand même une raison?

La putain de raison qu'est à l'époque 1/4 de génial c'était impardonnable, mais aujourd'hui où nous avons l'occasion d'échanger, surtout qu'entre potes pas question de tenir un auditoire avec 20 minutes de musique virevoltante.

Alors, on branche son casque et on me fait confiance "Open your Mind" mais "Open Loud"

Intro tout en suspense pour un solo de guitare suivi de pure ligne mélodique

à 8m45s du début  fulgurance #01 Yes retrouve son rock.. si si si

Ensuite pause, mais pas pause remplissage

à 13mn fulgurance #02 piano... suivi d'un gimmick guitare irrésistible et puis ce p'tain de solo et une p'tite couleur country et enfin fausse acoustique qui rappelle... mais quoi déjà?

18m40s fulgurance #03 Enfin Wakeman qui joue la note et derrière ça swingue et guitare rythmique modeste accompagne... merde trop court

Une batterie rythmique qui assure de bout en bout

Et un final, le genre qu'on veut éterniser, qui aurait dû clore.... le reste?

Une vidéo que j'ai trouvé, superbe, et qui donne ...




Maintenant, si quelqu'un me raconte la même histoire sur les autres titres, jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais su les soutenir.
Il m'a manqué?

8 commentaires:

  1. A 3'40 j'ai cru voir un téton ... même pas !
    (T'inquiète pas c'était en avance rapide, j'ai pas eu besoin d'écouter)

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    1. J'aurai dû penser à inventer des info aguichantes... quitte à décevoir?

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  2. Dans mon cas c'est 2/4 pour ce Tales: la face 1 et la 4. Mais ces longs morceaux, cette pochette, tout ça était tendance à l'époque ! Je suis pas sûr que l'on ait mieux aujourd'hui...
    Alain

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    1. Ha mais je suis bien content, j’espérais une info qui me pousse à retenter. C'est subtile au départ la différence entre une longue plage musicale ennuyeuse et une longue plage pas facile d'accès au premier abord. Et la dernière partie, je sais l'avoir peu écoutée, car 4eme face d'un double album, bloqué par l'ennui de la face B du premier disque j'ai peu tenté le deuxième en fait.

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    2. Finalement, sans avoir pris le même plaisir que le premier titre, ce quatrième est plutôt agréable. Je voulais faire le critique éclairé (...Sommes du Soleil): il y a davantage de ceci mais moins de cela. Disons que pas de moment d'ennui si ce n'est ce moment de solo de batterie que j'avais complètement oublié. étrange non? Pour un disque en studio. Puis Steve Howe et son son soulageant... ouf

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  3. J'ai pris goulument.. qq lacunes en Yes à cause des pochettes qui se ressemblent toutes. J'adore les deluxe, puis j'aime bien Yes aussi.. j'ai fait un tour au rayon Prog ce midi.. Gentle Giant et ELP.. arrrf je kif ce rayon.
    Merci

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    1. Occasion de corriger une réputation exagérée. A l'occasion tu me diras si conquis tu as été

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  4. Cet album comme quasiment l'ensemble des albums de Yes, je l'ai beaucoup écouté, en son temps puis après , de temps à autre.
    Il fait partie de mes favoris - il est ambitieux, chaque titre est une composition développée et fouillée.
    Ici Yes est au taquet coté création, à mon sens.
    Par la suite, ils reviendront à des formats plus réduits, plus synthétiques et ensuite plus commerciaux.
    Quand j'écoute Yes (ça m'arrive encore), je prends de façon globale, dans un entier et non par titre, autrement dit, un peu comme avec le classique, c'est l'oeuvre entière ou rien.
    Curieusement je ne suis pas totalement fan de Yes, mais par contre c'est un groupe dont je ne me lasse pas - que j'écoute toujours avec attention.
    Leurs mixages sont très aigus - médium aigu ce qui rend l'écoute parfois agressive et aigre, cela étant dû probablement au registre vocal de Jon Anderson, même le jeu de basse de Squire taquine hors spectre habituel - aussi là également je suis leur musique avec une forme de curiosité.
    Le format vinyle a mis la pochette Roger Dean-Yes en sceau du prog, d'une certaine façon aussi là encore c'est comme un tout - une sorte de truc conceptuel à tous les degrés.
    La machine Yes ici sonne aussi le déclin du prog façon seventies, un peu comme les ambitions ELP parallèles (Brain Salad et surtout les Works) ou encore le génial The Lamb de Genesis...
    Crimson quant à lui commençait à s'autodétruire rouge avant de renaître en eighties disciplinées.
    Pour en revenir à ce Tales, même si Close to the Edge est certainement le coup de maître du groupe (dixit Bruford lui même), par une pièce (face) également ambitieuse, ici, ils ont fait fort dans le genre, mais je pense qu'ils étaient réellement sur cette dynamique de création et faces, titres s'inscrit dans une logique de l'évolution 'naturelle" d'un groupe de cette envergure. Avec le recul si je reconsidère par exemple "Encore", même format, mêmes durées de Tangerine Dream il est évident que là on une réelle matière musicale.
    Ce n'est pas du rock (ça n'en a jamais été et les quelques riffs qu'on peut extraire afin de se raccrocher à cette idée fausse ne l'attestent pas vraiment), tout comme West Side de Bernstein n'est pas du jazz.
    L'erreur à mon sens face à ces groupes et avec le recul actuel est justement de les avoir fourrés dans cette étiquette parce que entre autres ils jouaient l'électricité et intéressaient une "catégorie" de teenagers qui cherchaient "un autre genre de rock".
    C'est juste de la musique avec un souci de création finalement très proche des formes du classique (Yes est fan de Stravinski, par exemple) jouée avec l'électricité du rock (et parfois son énergie).
    Le débat sur ces pavés représentatifs d'une époque et d'une génération aussi est et reste compliqué, engagé et même schématique - presque politique parfois car pas neutre en tout cas. Et ces groupes ont brassé tellement de pognon en déstabilisant l'idée de l'essence du terme rock que forcément ça a suscité des réactions et des mouvements opposés.

    Te reste à filer direct vers le "Awaken" de l'album going for the one - ultime pièce ambitieuse avant un retour commercial au riff (Owner of a lonely heart) et des passages pas forcément à vide mais intermédiaires qui ont servi de tremplin à Asia...

    beau billet.
    à +

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