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dimanche 15 avril 2018

Zappa Uncle Meat. Bâclons, bâclons comme dirait Liliane, il en restera bien quelque chose


Pour Liliane, cherchez pas trop.
Nous sommes dans le calembour spatial.
J'avais bien "Rencontre Avec Zappa (Meet Zappa)" mais c'était trop facile.
Tandis qu'ici, le calembour a à voir avec le nom de famille de Liliane, qui ne passe jamais sur les blog.
- C'est absurde!
- Oui, c'est bien la seule qualité de ce calembour d'ailleurs.

Pourquoi bâcler? Parce que EWG m'a fait entrevoir HOT RATS (Willie The Pimp) et que j'étais pressé de m'y rendre.
Mais un reste d'ASPERGER? En tout cas je ne me résous pas à sauter un noeud  du fil rouge Zappa.

Or MEAT est avant HoT.
Dont acte.

Je pensais me contentais de cette introduction en guide de fin de chronique. Avec un ou deux extraits.
Justement:

Uncle Meat, Main Title Theme


Je cite

La structure est écrite en 3/4 pour Marimba, basson, clavecin et caisse claire. Le basson (Bunk Gardner) joue des cycles de notes rondes et liées, sur lesquelles le clavecin (Don Preston) fait rebondir des motifs en croches. Le marimba (Ruth Romanoff) interprète la mélodie aux traits parfois fulgurants, en triple croches, doublés rythmiquement par la caisse claire (Arthur Tripp). Rien de ce qui existe à cette période ne ressemble de près ou de loin à ce genre de musique.
Delbrouck F Zappa Chronique Discographique 1994 


Deux minutes sur lesquelles je suis finalement revenu souvent. Et si par malheur tout ceci devait faire trop sérieux (Ceci dit 1:55!!)

Dog Breath, In The Year Of The Plague



Une phrase banale mais souvent répétée par une amie me vient à l'esprit

"Open Your Mind"

Je sais que ce n'est pas ce Zappa que j'écouterai souvent (j'en dirai autant des précédents)
Mais l'effet qu'ils me font, m'ont fait, (mais fond?) font à l'auditeur en général?
Non mesurable!

Frank Zappa pédagogue et créateur génial?
Frank Zappa démiurge musical?

Apprécier, ne serait ce qu'un peu, ne serait ce que parfois c'est la clé pour s'ouvrir vers tant de genres et d'oeuvres qu'on ne peut qu'être admiratif.
Une admiration sans comparaison avec toute autre sentiment. Une admiration n'appartenant qu'à Zappa!!

The Uncle Meat Variations


Voilà, je pense qu'une bonne partie de la musique que j'apprécie a pour origine l'écoute de ce monsieur.
Un monsieur qui nous apprend aussi a stopper avant que de ne trop se prendre au sérieux (et faire des phrases "à que")

- Ça va, ça va j'ai compris!

Frank Zappa & The Mothers Of Invention - Uncle Meat  (Original German Pressing) - King Kong




Le final "D'Uncle Meat" résume les teneurs free jazz et fusion des derniers spectacles des Mothers. Il est constitué par "King Kong", qui occupe toute la dernière face avec les chorus de Don preston (Piano 2lectrique), jim "Motorhead" Sherwood (Sax Tenor), Bunk Gardner, qui utilise plusieurs cuivres sans rerecording, Ian Undewood (Sax Alto), Frank Zappa (Guitare) et Arthur Tripp (Percussions).
Pour donner vie à cette série ininterrompue, Zappa a réalisé un travail complexe en regroupant, au montage, des extraits de ces solos, tous issues de sources différentes. Certains sont réalisés en studio, d'autres en concert en 1967. Les chorus de Underwood, Zappa et Tripp proviennent eux du spectacle de Miami, en mars 1968, où le groupe jouait avec Gary Burton et Roland Kirk.
Uncle Meat, malgré son caractère élitiste, est un succès commercial. L'accueil est excellent de la part de la presse et confirme un statut de compositeur si cher à Zappa
Delbrouck F Zappa Chronique Discographique 1994 

MAINTENANT HOT RATS, disons bientôt

12 commentaires:

  1. Ça faisait un moment que je n'avais pas remis cet album en platine.
    Pff - comme au premier jour... ça (re)fait un choc.
    quel génialissime bordel !

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    1. Reste ma question, dois je regretter de l'avoir loupé à l'époque? Surtout ne pas répondre trop vite

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    2. C'est un peu le problème avec Zappa - on en a écouté, on en a loupé, on en a trouvé géniaux ou on est resté sur un bof...
      Zappa j'y suis entré par Apostrophe puis j'ai suivi et ai fait des yoyos avec les précédents, mais de façon anarchique.
      Chunga's Revenge, je l'ai bcp écouté, par exemple ainsi que Waka et grand Wazoo est resté éternellement dans mes favoris...
      Uncle Meat je l'ai écouté au milieu de tout ça et à l'époque il ne m'avait pas plus marqué que cela, comme quoi - et c'est ce qui est fréquent avec Zappa c'est cette façon de t’embarquer, ou pas pour te dire que de tout' tu y reviendras car t'as du passer à coté de qq chose...
      Les premiers Zappa m'ont fait souvent ça - penser à y revenir... et à chaque fois ça a été installer le truc, se forcer un peu, trouver forcément le bon moment, etc... comprendre et aimer.
      Tiens prends Joe's Garage... on tripait comme des fous sur cet album et il n'y avait pas une soirée de zone canapé sans le mettre, ados...
      Du coup je l'avais rangé en mode souvenirs car tellement écouté... Puis on m'a offert l'intégrale en CD car il était en volumes version vinyles.
      Là j'ai raccroché, je l'ai redécouvert et de façon moins immédiate ou superficielle (alors que je croyais vraiment le connaitre par cœur)...
      Donc j'étais aussi passé à coté de certaines choses... tout en en ayant mémorisé d'autres.
      Aucun regret - Zappa ça peut durer dans le temps on s'en fout... ce n'est pas une musique liée à un temps, une sortie de telle ou telle année, et même un souvenir bien que...
      Il m'en reste encore à écouter tant la somme est copieuse et le bonhomme génialement boulimique et je le fais, comme ça, au fil des envies.
      Tes chroniques m'y font penser, donc je vais forcément reprendre un peu de chemin autour de sa zic...
      J'ai un début de reprise qui sera fait par shut up and play yer guitar... un moment que je ne l'ai mis en platine et pour reprendre un sens différent du Zappa orchestral que j'aime à écouter, ça va réorienter...
      Attention à ce petit jeu Zappa on y passe des heures, tout de même...
      Mais j'aime aussi ceux qu'il a réellement influencé comme Vai et en particulier son album : sex and religion (tout un programme)...
      à +

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  2. Ne pas se prendre sérieux ... y en a qui feraient bien d'en prendre de la graine !
    Ou qui auraient bien fait. Me demande pas, j'ai pas les noms là tout de suite.

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    1. Une amie me disait: faire les choses sérieusement et ne pas se prendre au sérieux, j'avoue parfois faire l'inverse ou même pire.

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    2. Ton amie a raison et c'est d'ailleurs mon crédo : il faut être sérieux sans se prendre au sérieux. Et ce dans tous les domaines, sans exception. Et j'en profite pour te dire que je ne crois pas à tes aveux !

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    3. Tu as tort. Il m'arrive de ne pas faire sérieusement tout en ne me prenant pas au sérieux. Voilà pourquoi j'ai tourné le dos à la chirurgie des yeux, ce qui d'ailleurs rendait peu pratique les interventions

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  3. Je prends, faut que j'avance, même si je suis restébloqué sur les startingblock.. moi c'est Hot Rat et pis c'est tout :(

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  4. Uncle Meat fut mon premier Zappa. Parce que double album. J'ai cherché pendant tout l'été 1980 à comprendre ce truc. Pouvait-on rire juste après (ou avant) une sortie complètement free ? Avait-on le droit de mettre des bruits de cochon sur la première face d'un disque ? Mes 14 ans n'en pouvaient plus de bubonner de dépit autant que d'envie et de fierté (j'écoutai King Kong en boucle, moi !). J'aime ce disque plus que tout. Il m'a a jamais chaviré les oreilles et le cerveau. Quand j'entends Dog Breath (in the year of plague) c'est comme une madeleine à la moutarde. Et puis c'est aussi-surtout à mon sens le premier Zappa ou les musiciens sont vraiment à la hauteur du perchoir du maître. Mon dieu Nine Types Of Industrial Pollution. Je n'ai plus jamais joué Céline sur ma guitare classique après ça. Le Zappa de mon coeur, pour toujours.

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    1. Je profite de ton commentaire pour y retourner une encore fois.
      Rien à vois quoiqu'un peu: je me suis "farci" il y a peu le Disney "Fantasia", pendant que j'écoute "Dog Breath" je sais ce qui manque à ce dessin animé qui se veut pédagogique & co: la pate et la patte Zappa. Soudain comme une évidence.

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