Quand l’envie me saisit je
plonge dans mon « Buongiorno Pop »
Et cette fois ci, ce n’est pas
la pleine chronique d’un disque qui m’a agrippé, une seule phrase dans un chapitre
générique consacré à la prog Italienne
« certains mélangent pop,
cantautorato et prog tel le trop confidentiel Mario Panseri sur son bel album Adolescenza
(1973) »
En creusant peu, je lis que l’album
est une interprétation libre d’un court roman de Alberto Moravia : Agostino
C’est que j’adore ces rebonds,
où un livre ouvre l’idée d’une œuvre musicale qui entraine le visionnage d’un
film dont la bande son etc…
Le livre. Un enfant seul avec sa
mère séjournent dans une station balnéaire Italienne, ses doux moments privilégiés
sont gâchés par la venue d’un Delon attiré par la jeune femme. D’agacement l’enfant
s’éloigne pour fréquenter une bande de garnements, plutôt hostiles, qui l’affranchissent
sur la relation homme femme. Pressentiment, trouble, agacement, colère :
il pense « Je ne suis plus un enfant ». L’auteur nous rappelle qu’il aura
encore quelques années à patienter.
On peut lire le livre en spectateur,
s’offrir les scènes comme pour un film de Visconti, s’amuser de la cruauté des
gamins, un peu de compassion tout de même. S’émouvoir des charmes de la jeune femme
habilement décrites par Moravia. On Peut.
On peut aussi s’identifier à l’enfant.
J’ai choisi la première option.
Et la musique ? Eloignons
nous de l’idée de ce que Visconti aurait choisi comme bande son.
La modestie des effets prog, du
cheap qui me ravit, au service d’un chanteur qui laisse le charme de la langue nous
prendre sans oublier un refrain à l’Italienne comme j’aime.
« E Non Sai... »
Et je continue avec un titre
cuivré à la Bill Conti (Italien le Bill !!)
« Al Mare »
Au passage, vous avez entendu de
son de guitare électrique, ce crincrin d’un autre temps, présent dans ces films
des années 70 qui pastichent le rock de cette époque ?
J’ajoute un lien qui permet de
lire ou traduire les textes des chansons. Une belle interprétation du roman, observateur,
proche de l’enfant, comme une tentative de consolation.
Una autre pépite 70’s avant de
se quitter. Une dentelle de Bruges un peu jaunie aux dessins si délicats.
« A) Vicino Alla Mamma B)
Delusione »
Avant de se quitter ? Non !
Le final, « Non Sei Più Quel Bambino » la petite touche jazzy, touche
toute aussi modeste que le reste.
Finalement assez peu d’écoutes
avant que je ne succombe au charme de ce plat Italien, aucun ingrédient rare
mais des compositions dignes des madeleines Proustiennes.
Un papier opportun sur Elvis est possible. J'avais le choix avec sa dernière sortie, fraiche et neuve:
Il y avait de l'idée, juste besoin d'écouter et de s'y plonger. Seulement voilà sort en même temps - Noël oblige - une réédition et bonus de ce jalon qu'est KING OF AMERICA dans sa discographie.
Et ça commence avec cette version publique d'un de mes chouchou de titre
"Indoor Fireworks (Memphis Magnetic Version)"
KING OF AMERICA enregistré avec certains des musiciens de ...
... ELVIS
Dès sa sortie 1986, ce disque m'a accompagné collé ensuite tout le reste du temps qu'il me restait à passer..
C'était moins une, j'ai failli abandonner mon prosélytisme, la sortie de GOODBYE CRUEL WORLD a été une déception, KING OF AMERICA, déroutant au début, arrangements d'inspiration country ou comme on dit maintenant d'Americana, est entré dans le club des disques inusables. Toujours un angle nouveau d'écoute.
Un peu comme David Bowie, le talent d'écriture mélodique était davantage à nue et permettait ensuite d'écouter tous les autres Costello avec davantage de compréhension, les arrangement passant au second plan. Même si parfois ils sauvaient le titre, ils pouvaient tout autant gâcher une chanson qui demandait de la simplicité.
"Our Little Angel"
"Little Palaces"
- Oui, mais la voix m'énerve, entends je au fond de la toile
- Ha zut, alors ça ne sera pas évident d'aimer le bonhomme
Dans ce coffret de six disques lis-je, alors que je n'ai pour l'instant que quatre disques.
* Deux avec remaster comme d'habitude dans ce genre d'opération musiciales.
* Un tour d'horizon, un survol de son activité: titres avec Allen Toussaint rappel de sa participation à l'aide apportée après la kata Rina New Orleans - souvenez vous de son rôle dans TREME. Ses duos avec les dames country et/ou folk: Harris, Williams etc...
(Note Pas de trace de "Story in Your Voice" avec Lucinda dans le Drop que je vous drop)
Quelques extraits de son show TV SPECTACLE
- Tu es sûr de ça?
- Non,; j'imagine que COSTELLO SHOW fait référence à son émission
* Et... Pour mon plaisir, outre réécouter l'album remastérisé - mes oreilles ne font pas une grande différence - le dernier CD, des titres live plutôt réjouissants accompagnés par les CONFEDERATES (désolé pour le manque de cohérence dans l'usage des MAJUSCULES, je préfère la parenthèse à la relecture)
Ses reprises
James Carr "Pouring Water On A Drowning Man"
Sonny Boy Williamson "Your Mind Is On Vacation , Your Funeral, My Trial"
Jesse Winchester "Payday"
Et le reste... je vous laisse découvrir le tout, moi je me suis perdu entre les cvhansons
Puis sur celui ci pour afficher ce qui vous donne envie. Remarque: si comme moi la page se place au bas, il faut afficher le haut pour pouvoir sélectionner un artiste, ici c'est Puccini mon amiiiiii que j'ai choisiiiiiiii
... pour me souvenir, vague le souvenir, qu'il fut un temps j'ai dû m'intéresser aux sonates, à Schubert. Pour voir entendre. Généralement par précaution de néophyte je cherche UNE référence si ce n'est THE référence. Que je prends dans un bouquin daté déjà de 30 ans "Les Indispensables du Disque Compact Classique"
Attendez ça palpite: ne l'ayant pas sous la main je cherche et tombe sur un article de France Musique.
Mais l'écoute fut brève et mise de côté car je n'accrochais à rien. C'était il y a quelques cinq années, voir le premier lien la haut.
Donc Pascal Georges relance le sujet et je reprends mon lien France musique pour découvrir - car j'ai manqué d'attention - qu'il y avait un podcast.
L'idée faisable en classique, une oeuvre, quelques références, des invités disons connus pour leur mélomanies, une écoute en aveugle des mêmes extraits et c'est parti: réactions, préférences, échanges pour enfin décider d'un classement.
Premier intérêt, les écoutes répétées, les bavardages entre chaque nouvelle écoute offre la pause nécessaire pour ensuite y retourner.
Les échanges en guise de pauses? Comme les critiques rock quand ils ne font pas de promotion, une oreille pertinente et argumentée parfois en accord, parfois. Parfois en opposition, parfois.
La papote comme chouette contrepoint à l'écoute passée, on a connu avec nos vinyles et nos copains. Surprenant les nuances qu'ils perçoivent alors que moi... hum la différence peut-être entre culture et éducation musicale?
Avec L'opéra, les moments d'inattentions quand la musique est trop riche en changements? Je m'accroche à l'histoire pour conserver un intérêt aux toutes premières écoutes puis la mémoire provoque l'illumination.
Les Symphonies, les nombreux musiciens, la palette sonore qui en découle évite mes craintes de monotonie.
Voilà, je l'ai dit. Un seul instrument solo et une composition à fortes variations et mon écoute s'épuise assez vite. Rien pour accrocher.
Tenez même, Elvis Costello seul avec sa guitare et son pote au piano, sur des mélodies plus simples que je connais, he bien... !!
- He bien quoi?
- Heu, rien
Pendant que j'écris, j'écoute Monnnnsieur Schubert avec délectation, maintenant je suis capable de visualiser et main gauche et main droite, d'imaginer la position du pianiste, les moments où les épaules suivent la cadence.
La tête dodeline et la dentelle musicale se déroule prise au vent sans jamais toucher le sol.
Donc, c'est avec la joie inscrite aux oreilles que je droppe le Sokolov
Cela dit je décide de le reprendre mon voyage, plutôt je décide de voir quel sera la prochaine escale, la prochaine écoute. Sarah Vaughan, bien.
Album « Sarah Vaughan With Clifford Brown” bien.
Premier titre, chouette le titre “Lullaby Of Birdland » bien.
Cette chanson est un miracle, un bonheur, dès les toutes premières notes, cette introduction juste avant la mélodie tueuse. Mélodie qui envoute et qui se répète à l’infini dans notre mémoire. Elle pousse à tue-tête et je me surprends à la fredonner dans la rue. Envouté
Pendant un instant, pendant l’écoute il n’y a plus aucune voix qui compte, Ella ? Ella qui ? Billie ? Billie Eilish ? Non ? Je vois pas. Vacance ? En anglais ?? Mais vous m’embêtez avec vos questions, du coup le morceau continue sans moi, pffff je le repasse
C’est vous dire.
En écrivant ceci je me dis, j’exagère tout de même. Oui, sauf pendant l’écoute.
Bon je m’ébroue, je change de titre pour sortir de cette torpeur bien dangereuse
L’envie d’avoir la pochette de disque en main, de la regarder en biais pour que Sarah me regarde, car c’est pour moi qu’elle chante Sarah. Illusion bien agréable ... si j'avais le vinyle.
Heureusement il y a le grandiooose Clifford Brown qui me tire les oreilles, écoute moi ça et abandonne cet air niais.
"Jim"
"September Song"
Bon, j'arrête temporairement, trop de bonheur tue le retraité heureux.
Attention (bicyclette) je n'en ai pas fini avec madame Vaughan. Pas possible de se quitter sans un autre album mythique si j'en crois mes lectures
Bon du 15 il a repoussé au 22, j'avais un papier de prêt pour une autre artiste mais il m'a pris par les sentiments
Rappel en version courte: De la soul classieuse un poil pfff pffff vintage, une écoute du jeu de Gilmour - apparition rare dans son jeu de guitare sur cet album mais présence de Floyd oui - et NO OTHER de Gene Clark a beaucoup tourné sur sa platine.
Donc on va pas sur la piste de danse....
"Stay By My Side"
... comme pour le Marvin de WHAT'S GOING ON
Lowdown (Part I & II)
Ce qui m'énerve chez LAPSYKE critique c'est de ne pas être d'accord mais reconnaitre la force de frappe de ses sentences:
Pour amateurs de soul éthérée, certains trouveront ça sûrement un peu mollasson, ce qui n'est pas totalement faux.
Mais absolument pas vrai.
Floating Parade
Seule la musique peut apporter cette impression de hamac en déplacement. Chez Michael pas le moindre effort pour obtenir ce voyage à quelques mètres du sol, bien plus confortable qu'un tapis volant.
Un verre de citronnade glacée à la main - j'en reviens pas de l'avoir écrit - et se dire: c'est bien, je suis bien, ce papier pourrait être bien et ce bon disque bien en dégage... du bon bien.
Bien moins mélancolique (j'ai vérifié il y a colique dans l'étymologie) et davantage cool que le NO OTHER. Donc vous pouvez prendre ce disque sur une île déserte
Chuck Prophet, en soi comme le premier clin, celui qui cligne pour le celui qui me l'a fait connaitre et que apprécier.
Chuck Prophet fait partie de ces rares chanteurs qui ont la tête de leur chant: chaleureux, bienveillant, aspérités inspirés, imperfections vocales à ne SURTOUT PAS corriger!!
Une tête comme ça ne peut pas (me) décevoir.
Cela dit, je l'avais un peu vite rangé dans un coin de ma mémoire, la reptilienne, au chaud mais loin de mes préoccupations.
Le voici de retour, une histoire de quasi résurrection médicale, et surprise... tout s'y retrouve, tous se retrouvent, des chansons comme des cailloux de plage que l'on ramasse pour l'originalité, pour les imperfections que l'on souhaite chérir et à la sauce....
(Des cailloux à la sauce??)
... CUMBIA, deuxième clin
Retour arrière, en 2014 mon ami André organisait des concerts sur Aulnay, à cette occasion je découvre
La Cumbia? Le Cumbia? Ça vous dit quelque chose, un peu, mais oui, mais oui... Bon, je vous aide.
Voilà, voilà... j'imagine que pour certains d'entre vous un souvenir de message commercial remonte.
Et le Chuck et sa Cumbia? Corsée? Raffinée?
Oserais-je une comparaison? Pas de raison... Comme Costello il a un fond d'écriture large, mélodique qui s'empare sans difficulté du genre pour faire du Chuck Prophet. Et ça marche, des séries de chansons qui répondent à la question
- Pas belle la vie?
"Give The Boy A Kiss"
"First Came The Thunder"
Je parle de mélodie, de voix amicale et je n'oublie pas l'utilisation de ses instruments chouettement désuets, l'orgue crin crin, les petites giclés discrètes de bandonéon.
La période nonchalante de Mink De Ville vous manque, petite touche mélancolique sans perdre de vue le chemin à parcourir.
Joliment pincement au coeur avec...."Red Sky Night"
Voilà, vous avez entre les oreilles un bon, sacrément bon disque. Celui-ci sera le bon, Chuck va devenir une star international... ou pas... ou dans un univers parallèle.
Ne nous plaignons pas, nous pourrions être dans une dimension où Chuck ne chante pas, et cela serait grandement dommage,
Et sur un démarrage à la "Stand By Me" je propose de laisser à Chuck le mot de la fin pour marquer le début de la vie qui continue...
24 Octobre 2024. Lecture d'un article UNCUT sur le prochain album à paraître le 15 novembre 2024.
L'artiste d'évoquer son écoute assidue du "No Other" de Gene Clark et de l'influence exercée sur le "Small Changes".
Il ajoute son obsession pour le phrasing de Gilmour. Enfin sa quête de mélodies génialement simples comme le furent certaines de Neil Young ou Stevie Wonder.
Hou la la la la, l'O à Bouche!!
Un regard et une oreille en arrière, j'ai usé "Love & Hate" et survolé avec gourmandise "Kiwanuka". Le souci avec la gourmandise s'est le trop vite et donc cette fausse impression d'être rassasié.
Conséquence je n'ai jamais écouté l'album en entier, jamais les derniers titres, alors qu'en numérique... si je le souhaite, les derniers seront les premiers.
Je décide d'inverser l'ordre des titres et...
Question: Dois-je regretter ne pas les avoir écouter il y a cinq ans?
Question: Dois-je me féliciter du plaisir pris, là, maintenant, aujourd'hui à découvrir
"Light"
Glissement velouté, écrin pour recevoir ce timbre si particulier et finir sur une orchestration intemporelle (Ou datée car sans âge?)
"Solid Ground" Justement pour la voix
Tiens, ce titre qui commence comme une chanson de Jacques Brel. Ambiance installée. Attente mais supportable. Céleste.
"Hard To Say Goodbye"
"Final Days"
Enfin lui, en avant. Symbiose soie, dorure, lambris et chaleur humaine.
Possibilité de prolonger le plaisir avec ses vidéos en public
Question: Patiente-je quatre ans avant d'écouter....?
Hasard amusant d'enchaîner sur ce papier qui parle de mémoire quand j'ai pu faire le constat de la mienne sur DON CARLO(S)
Donc trois petites histoires.
UN: LOUPÉ Green Day - American Idiot
J'ai dû être sollicité pour les découvrir, sans jamais accrocher. Le son compact sans la moindre pause et de la pop gonflé sans le moindre rock?
Un épisode sur une chaine Youtube, le genre que je place le soir pour m'endormir, "Best Album Of The Years 2000, one Album per Month." un truc dans le genre.
Et soudain, là, sautant de mon lit, me rebloquant le dos, appel à l'abus de profen... ce truc
"Jesus Of Suburbia"
Des bouts de musique qui seuls ne feraient pas une chanson mais groupés donnent un ensemble que j'adore, cela démarre comme du Jam, avec même des "hou hou hou" discret à ne pas confondre avec les Who, quoique. Le cri "I Dont Care" est piqué à Johnny Rotten, j'entends aussi du Mott the Hoople... et encore et encore.
C'est jouissif et cela va rejoindre une compilation que j'ai pu retrouver qui fera l'objet d'un autre papier.
Ensuite ça roule plutôt pas mal sur tout l'album, ici un refrain plutôt sympa, le temps de l'adopter pour ensuite pousser le son. un peu U2?
"Wake Me Up When September Ends"
Et des images qui bougent et c'est pas toujours de la publicité.
Pour les impatients le titre commence à 1:40. Pour les très impatients il fini à 7:05
De bout en bout, chouette, même à l'envers, non je veux dire du titre 13 au 2. Je saute le morceau titre qui me rappelle que je n'aimais pas beaucoup Green Day. Trop tard pour changer d'avis sur "American Idiot" ... Le titre.
DEUX: OUBLIÉ depuis: The Beautiful South
J'ai oublié pratiquement leur existence, jusqu'à tomber sur un titre lors de mes playlist dynamique (IPMIX pour ceusse) "Song For Whoever" un **** tout de même
En revanche et même par contre je me souviens bien de ma première écoute.
Je découvre pratiquement en même temps "All Music.Com" autrement dit "AMG" (y'en a un même des snob qui poussent à "All Music Guide) et le téléchargement sur NAPSTER (? en tout cas le premier "Mieux To Mieux")
A cette époque que je date avec difficultés, disons les années 2000, ma fille a un Mac Intosh, un gros, que nous squattions pour découvrir les joies du téléchargement titre par titre. A cette même époque pas d'ordinateur autre que celui de Jessica.
Sur le site AMG vous recherchez un artiste apprécié et vous surfez sur les artistes "Similar" "Influenced By".
En partant par exemple et par hasard sur "Costello" je tombe sur des familiers "Crowded House" et donc "Beautiful South" dont je connais un peu les antécédents,
The Housemartins "Happy Hour"
Milieu des années 80, j'étais sous le charme de ces chansons britanniques, très pop orientées, un virage pris parfois par Elvis Costello. Tout y est soyeux, lignes claires, un peu BD, chaque titre une case colorée beaucoup de ciel bleu et de joie de vivre. Ne comprenant pas l'anglais et ne faisant aucun effort je passais à côté de texte violemment engagé.
"Don't point your fingers at them and turn to walk away/Don't shoot someone tomorrow that you can shoot today," .. Joyeux quoi!
Donc AMG. Moment idéal, je quitte ma période monomaniaque sur l'Opéra, je découvre les joies de la médiathèque, ainsi que les liens infinis d'AMG, les échantillons de dix secondes d'écoute et NAPSTER pour une qualité douteuse, et un nouveau plaisir, regarder la barre d'avancement, impatient du 100% suivi d'une écoute fébrile. Est ce que cela valait le coup?
Quand la réponse est positive, passage en médiathèques, nombreuses à Paris, pour emprunter les CD.
A la médiathèque ce sera
Premier titre "Dont Marry Her"... "Fuck Me" ajoute l'interprète
Comment? "Don't Mary Her"... "HAVE me"??!!
Obligé de dropper la version CD, histoire de ne pas être qualifié de mytho.
C'est ça l'autre contraste des Beautiful South: de belles mélodies, héritages Britpop, et du Shocking Blue
"Rotterdam"
De AMG
Des harmonies douces avec des conversations de bar décontractées réécrites sous forme de poésie. "Amusez-vous/Et si vous ne pouvez pas vous amuser/Amusez-vous comme quelqu'un d'autre." Les chansons ici transforment la méchanceté et la douleur en joyaux mélodieux. "Tout l'endroit est mariné/Les gens sont des cornichons à coup sûr/Et personne ne sait s'ils ont fait plus ici/Qu'ils ne le feraient dans un bocal." Oui, oui, oui. La prochaine fois que votre partenaire vous fait beaucoup de mal, mettez simplement Blue Is the Colour pendant quelques tours. Ce sera plus apaisant qu'une beuverie en public et vous évitera toute gêne le lendemain.
J'ai hésité en KDoDrop, finalement ce sera l'album "Blue" et une compilation qui a cartonné... au Royaume Uni.
Pour conclure sur l'esprit régnant. je lis que Brian Corrigan quitte le groupe indisposé par l'humour grinçant et antiféministe de Paul Heaton.
Pourquoi cette précision? Pour faire anecdote dans l'air du temps? Pour pousser à la traduction des textes dont la musique lisse est trompeuse? Pour copier un bout du dico Assayas?
Oui
TROIS: Connais pas: Souad Massi
Je peux écrire maintenant "Connaissais pas"
Pas de détail, c'est bien le fait divers récent où son nom apparait qui servira de déclencheur. Fait divers qui touche indirectement mon entourage, ce qui a permis ce court dialogue.
- C'est une chanteuse assez connue
- (moi) Tu sais moi les chanteuse françaises récentes, j'en connais pratiquement pas, rarement mon truc
(Rarement? Oui, par exemple Camelia Jordana j'aime beaucoup, chouette découverte, mais ce n'est pas dans le dialogue, c'est pour le lecteur et l'opportunité du rapprochement)
- Elle a une belle carrière, elle s'appelle Souad Massi
- (encore moi) Connais pas
Et par curiosité... dans ma bibliothèque virtuelle... Kwaaaa, quouije? j'en ai plein ???!!!!!!
Mon côté écureuil et ses noisettes musicales pour les hivers mais hivernaux, les vrais.
Tiens même un album récent chroniqué par UNCUT
Tiens elle a chanté avec Paul Weller des Jam (tiens tiens)
Tiens elle reprend HURT de Nine Inch Nails
Tiens Thor... (non rien à voir, clin de yeux pour les Gotliebiens)
J'ai opté pour SQUANA et ce n'est que du plaisir, de l'air, de la fraîcheur et de l'espace entre chaque note et après mes récentes écoutes, c'est juste gouteux.
"Dessine-Moi Un Pays"
Sa version de "Hurt" est juste grandioooose
Et sa traduction à la langue papier de verre parfois, donne de l'ampleur à la douleur, une autre façon de souffrir monsieur Cash.
Par chance, je tombe sur un album largement ouvert au monde, richesse des sonorités sans aucune surcharge
Une belle façon de terminer ce papier, pour laisser un peu le silence s'installer sans déranger.
- Souad Massi? Bien entendu que je connais? Tu connais pas!!! Tu ne sais pas ce que je perdais.
Il y a dix ans, cet opéra je l'ai beaucoup et longtemps écouté. Beaucoup commenté, pas de doute je reconnais ce verbiage.
Vous savez quoi? J'ai complètement oublié. Pas un moment l'écoute récente ne m'a mis la puce à l'oreille. Je pensais retrouver des lignes mélodiques familières à l'oeuvre de Verdi, ce furent probablement des bribes de Don Carlos qui remontaient avec difficulté.
Et quand je croise les souvenirs évoqués sur les chroniques de 2024, ils sont absents en 2014.
Quelles évolutions en dix ans? Un jeu de mot qui me fait encore sourire!
En 2014 je n'avais pas osé, probablement un signe de maturité?
Il y a dix ans j'ai pensé préférer la version française de DON CARLOS je pensais enchainer sur un opéra de Zimmermann "Die Soldaten". Ça je m'en souviens bien, je n'ai pas dépassé le prélude. Je n'étais pas prêt, pas certain de l'être aujourd'hui encore.
En 2024 j'écris choisir la version Italienne de DON CARLO et maintenant j'aborde MAZEPPA de Tchaïkovski..
Ça délirait bien et ça écoutait beaucoup le Mark, un concentré de chansons autour de "Dear Mark J. Mulcahy, I Love You", "Fathering", "The Possum In The Driveway", "In Pursuit Of Your Happiness"
J'écoutais, je suivais, j'aimais. C'était bien aussi.
En relisant un commentaire de Jimmy
"...après une carrière débutée mid-80's au sein de Miracle Legion..."
Au lieu de me vautrer dans un bain de nostalgie moussant, je décide de replonger dans un temps plus lointain, c'est ça pour ajouter de la mousse: "Miracle Legion" me revient maintenant en 2024.
Il y avait une série INROCK qui faisait mon bonheur vacance, dont:
Je bavais d'envie, à en être interné car pas d'internet pour vérifier par exemple l'écoute de "Miracle Legion", la vignette racontait
...Dans cette pop acoustique, uniquement de jeu, de joie et de grâce, dans un mélange de légèreté et de spleen rarement entendu depuis. ... beau comme du Simon & Garfunkel forcés à grandir dans les années 80. Ceux qui ont lu Nick Hornby connaissent leur chanteur Mark Mulcahy, l'une des jolies marottes de l'auteur anglais.
Alors de retour à la Kapital où je retrouve mes marques (Mark ;-) ), armé de ma liste d'envie, go to la médiathèque pour enfin trouver écouter copier (En bitrate VAR très compressé, car ... ha, je m'égare)
Tombé déjà sous le charme d'un titre énervé comme certaines chansons de Mike Scott
"Pull The Wagon"
Pas mé ...
Zut phrase interrompue pour prendre mon petit-déjeuner avec un pain tout frais préparé par ma belle. Comment ça on s'en fout! J'espérais en écrivant retrouver le fil, mais bon, tant pis... Je reprends autrement
Quelques écoutes plus loin, plus tard et l'album était adopté
Et je me découvre un goût pour ces chansons sans les postures que j'affectionnais adolescent. Comme un air d'importance plutôt que d'urgence, une écoute attentive récompensée
"Gigantic Transatlantic Trunk Call"
Rien d'ostentatoire, des lignes mélodiques qui se superposent pour créer cette belle atmosphère de sérénité. Sans oublier les "woo woo woooo..." bons pour mon vocabulaire
Et donc tout ça pour poser la question, qui c'est qui? Qui c'est qui qui chante?
Mark Mulcahy
Sorti de mon bain nostalgique moussu, tout en m'essuyant, soudain....
2019 "The Gus"
Quarante ans après le "Miracle", cette voix copain tremblante quand il faut, rien perdu de sa chaleur, un songwriter vous dîtes? Un chansonnier que oui
"Wicked World"
Je me demandais, pourquoi un artiste comme Ed Sheeran cartonne. Pourquoi pas Mark Mulcahy? En écoutant "The A Team" "Boat" pas de réponse évidente, une question d'exposition? De marketing? D'opportunité?
Tant pis, en attendant laissez moi croire qu'il chante pour moi
"Mr Bell"
J'adoooore l'état où me laisse ses chansons, un bonheur tranquille.
Et si vous avez accroché un peu, puis davantage en allant vers d'autres chansons, pensez à passer à votre voisin comme il m'a été confié auparavant par d'autres.
Un que je suis depuis cinquante ans. Non pas Elvis Costello, bien que lui aussi je le suive depuis cette même période, avec Elvis je ne sais pas toujours où l'attendre, et généralement je me plie à ses choix.
Non, ici je parle d'un son familier, un peu comme Mark Mulcahy, et profitant de ce papier je me disais; et au fait son dernier ? 2023!!
72 ans, la voix est toujours là, car j'oublie pas que mes choix sont d'abord et avant tout les timbres.
"It Mattered To Me"
Haaa Graham, grâce à lui, j'ai un sujet de conversation pour les soirées arrosées...
Je lis ici mais pas là bas que rien d'excitant, c'est vrai... pourtant entre le plaisir d'attaquer sur un titre enthousiasmant plein de morgue, un titre à la - tiens - Costello
"The Music Of The Devil"
Ou bien une douce nostalgie, qui oserait encore ce poum poum tchac, époque des slow balochant
"Grand Scheme Of Things"
Suffit, maintenant à vous. Ecoutez et trouvez vous un voisin.....
À suivre dans tous les cas
- Hé, y'a davantage d'extraits pour Graham, c'est pas juste!!!!
- Ta Grand-mère elle connait le col de la Cime de la Bonette?
Des papiers sur « Wild God » arrivent, se préparent je le sens. Et ce dernier album m’a rappelé l’envie d’une chronique, qui s’est évanouie avec d’autres résolutions.
Évanouie ? Par association d’idées je reprends « Australian Carnage (Live At The Sydney Opera House)»
Nick Cave, j’ai encore du chemin avant de bien le connaitre, des chansons éparses et les albums « Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus» & son pendant live «The Abattoir Blues Tour » pratiquement usés pour contredire l’éternité du support CD.
Nick Cave, jamais fait un jeu de mot, même tentant, même facile. Un peu du respect un peu le risque de le croiser, le voyant se déplier sur scène et jeter du gospel foudroyant, fout les jetons.
Un papier à la hauteur de Giuseppe Verdi et de ses CARLO/S ? J’y travaille, j’y ai travaillé mais farce est de constater que modestie l’emportant j’en abandonne l’idée.
J’avais jeté quelques idées sur le papier, en les relisant j’ai lentement mais rapidement après quelques secondes de coupd’œilage décidé de faire à mon niveau d’écoute, de compréhension et de sentiment.
Exemple d’une mes pensées
C’est en défragmentant la trituration des clés musicales que l’agencement torturé des échos provoque cet appel d’air lyrique soigneusement paracetamolé
Moi 13 Aout 2024 dans un état second
C’est que je l’aime moi mon Giuseppe. D’abord les évidences tel TRAVIATA, RIGOLETTO, TROUVERE. Je l'appelais encore Moooonsieur VERDI. Puis les Shakespeare MACBrrrETH, FALSTAFF et le sublime OTHELO.
Everett comme déclencheur, et probablement pas comme initiateur ou demandeur de ce qui suit.
Cependant c'est sa remarque sur la reprise par Joe Dassin de "Mosquito" des Doors qu'un souvenir un peu daté mais déjà de ce millénaire me revient.
Mais avant: Note:
Doors sans Morrison, qui prouve que la présence d'un Jim torturé, talentueux, érudit et poète a probablement étouffé dans l'oeuf la création de comptines pour enfant, peut-être le désir, le souhait et le destin espéré du trio une fois débarrassé du poète rugissant. Je n'ai pas fini la bio, mais je ne serai pas surpris de l'apprendre. Pensez que "Mosquito" a été écrit à trois!!
Fin de la Note.
Je suis dans l'humeur, avant ce n'était pas mieux, mais avant c'était bien aussi.
En 2008 je suis en plein forum "Papillons Noirs" détachement français de la version internanglosaxonne "Déjà Vu".
En attendant que mon papier sur Don Carlo(S) trouve sa forme, j’ai au moins décidé la version : L’italienne. J’expliquerai.
Les DOORS SM ? Sado Maso? Presque, Sans Morrison.
Ça peut servir à ça le Streaming ou ses équivalents. Juste besoin d’une motivation. Dans ce cas particulier c’est l’échange avec Ranx sur Jim Morrison qui déclenche chez moi une drôle d’idée : l’album qui a suivi LA Woman, sans Mooonsieur Morrison, ça ressemble à quoi ?
L’époque où j’achetais mes disques, où je n’étais pas payé à les écouter, je n’aurai pas résisté longtemps à l’argument « Tu es fou, sans Jim – nous l’appelions Jim ou Jimmy - l’album n’a aucun intérêt »
C'est comme ça que je fonctionne: découvrir pour moi d'abord car d'abord moi, transmettre, espérer que le relais fonctionne puis passer à une autre envie de découvrir.
Quelques fils pour ne pas le perdre, celui du jazz, MAGIC, les envies de(s) copains, Opera next? Les écoutes de ma mie, les blogueurs aguerris, les bouquins, les etc...
Sans oublier mon IPMIX, application qui tente des compilations à partir d'un titre choisi parmi mes ****. Il justifie ma boulimie à alimenter mon catalogue de musique car souvent et surtout même parfois il harponne mon écoute.
... "LHélicon" mais il s'agissait d'Haricots de Mouton)
Reprise du long fleuve Jazz avec cette fois un des plus grands trombonistes, pas si nombreux les réputés.
Et bien content de tomber dessus - je rappelle suivre le fil GIANT STEPS - après l'engragé Max Roach me voici emporté par un instrument que j'adore voir jouer. Le plus adapté à percer le plafond, leur éducation leur interdisant de tutoyer même les étoiles.
Le son le plus apaisé, le plus fraternel, moins de séduction davantage de complicité avec son auditeur.
Comme le temps passe vite. ça fait bien un moment que je voulais chroniquer le dernier Divine Comedy, un chouchou qui m'a réconcilié avec la pop moderne.
J'avais pris une claque avec son album "Casanova". Le genre de disque qui m'a sorti d'une décennie passée à n'écouter pratiquement que de l'Opéra.
"Through A Long And Sleepless Night"
Un titre qui propose un final flamboyant, une renaissance pleine d'énergie
Je rattrape les albums passés, je ne le lâche plus. Jamais déçu, plein d'enthousiasme pour "Forever Land",
2018 une hésitation pourtant sur "Office Politics"
Trois albums pour le prix de .... bon, trois albums.
En commun: c'est MAGIC RPM qui les a poussés vers mes oreilles, c'est pratiquement des coups de coeur en tout cas l'envie de partager, de chroniquer un peu et de dropper beaucoup. Et pour changer c'est du récent, un clin d'yeux à ma mie qui me taquine pour mes écoutes de y'a longtemps.
Nous sommes le 22 février 2022. Alors que je survolais le numéro #6 du MAGIC Hebdomadaire, je lève les yeux vers l'horloge mural, non sur un meuble, et je vois alignés 22:22
Je suis saisi d'un frisson, celui qui précède une décision au parfum de déjà vu.
XXème siècle: Habitant à Paris et déjà abonné à une version mensuelle de MAGIC j'en profitais pour partir en quête médiathèques découvrir les albums habilement critiqués.
Pour éviter un déplacement inutile car album déjà emprunté je décidais de décaler mes lectures sur des numéros vieux de deux ans.
Transcription difficile, quand je sautais du canapé vers le sofa en criant "à l'abordage", Philippe mon copain de tous les combats me suivait bien dans ce substitut de bande originale.
J'avoue, j'avoue, pas besoin de me torturer. Ces envolées orchestrales me transportent autant que ces premières bandes originales de Western.
Avant de vous proposer l'écoute de ce disque, j'ai tout de même regardé le film, haaaa en pleine période "Mwazossi" les personnages savaient se tenir mêmes tombés amoureux, certes les personnages, car déjà la réputation et même le comportement de M. Flynn était déjà ...
Quand je vais au cinéma j'ai mon CHAZAM de prêt et si il a pas réussi à choper la musique, je monte voir le projectionniste.
On se met d'accord pour raconter un souci de bobine et hop on repasse la scène pour que je puisse choper le titre.
- Menteur!!
- ...
- Je ne te crois pas
- J'avais compris
N'empêche si c'était possible.
Par contre, chez moi je n'hésite pas et pour LA FRENCH quelques morceaux de bravoure dont au moins deux titres à retenir.
Le premier je l'ajoute à ma collection:
"C'est lundi, c'est gris.. De la lumière, de l'énergie, de la joie de vivre, en trouver je sais où, mais oui!"
J'ai dans cette collection "Viva Las Vegas" de Elvis, pardon Elvis Presley, "It's Not Unusual" de Tom Jones, Kenny Rogers "Just Dropped In", Glen Campbell "If This Is Love", Terry Callier "Ordinary Joe" et j'ose ajouter ETC....
Et maintenant
THE SNAKE de Al Wilson
C'est du tout bon, des cuivres qui riffent, un titre qui fait avancer à pas chaloupés, en lignes brisées zigzagantes, où le but est moins important que le chemin parcouru et tout ça, même dans une pièce de 12 mètres carrés.
Et pour une rarement fois: vive le play-back!
Et puis une fois bien agité du bocal, quand la nuit approche, le besoin de s'attarder à écouter, même debout, assis aussi et pourquoi pas allongé.
Max Richter & Dinah Washington
This Bitter Earth / On The Nature Of Daylight
- Hey! Le projectionniste vous pouvez repasser le générique de fin, je n'ai pas pu tout noter. Vous vous en foutez, ils sont tous partis.
Voilà pour le flash
Vous sentez pas?
Le printemps!!
PS: je droppe un album complet de Al Wilson, vaut le coup pour ses interprétations de titres en grande partie connus